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Podemos, podemos... mais c'est quoi qu'ils peuvent ?

 

... Eh bien, ne pas devenir un parti comme les autres ?



 

L'article auquel je renvoie ci-dessous est écrit par l'un des principaux dirigeants du courant Anticapitalistas de Podemos, député à l'Assemblée Autonomique de Madrid, Raúl Camargo. Lui et ses camarades sont cofondateurs du parti violet et, quoique sous-représentés dans les instances de direction du parti, ils parviennent à faire entendre la voix dissonante de ceux et celles qui ne se satisfont pas de la dérive électoraliste d'un regroupement toujours plus oublieux de la dette qu'il a avec le mouvement des Indigné-es.

Les poids lourds podémites, les frères ennemis Pablo Iglesias et Iñigo Errejón, ont ceci en commun que leur idée du changement politique passe par une conquête du gouvernement sans aucun lien organique avec ce qu'incarnaient les occupant-es des places du 15 M : tout n'est que calculs au sommet avec, comme corollaire inévitable, un "pragmatisme" sur le mode d'un incroyable "je t'aime, moi non plus" avec les socialistes du PSOE (aligné sur le PP comme en Catalogne !), dans ce que ce mot de pragmatisme recouvre le plus souvent comme petits arrangements entre gens raisonnables désireux de remodeler, mais doucement les basses, le régime en place. Un régime tellement corrompu et au service des élites qu'il n'est intrinsèquement aucunement disponible, par quelque bout réformiste qu'on veuille le prendre, pour y mener une autre politique, une politique en prise avec les besoins d'une population matraquée, au figuré comme au propre, depuis 2008, par une austérité impitoyable et par une police et une justice engagées dans une folle course à toujours plus d'arbitraire...

Déjà affaibli par son incapacité et celle de ses alliés locaux, lors de la crise catalane, à prendre le taureau par les cornes sur la question du droit d'autodétermination (lire ici), voilà Podemos aujourd'hui frappé de plein fouet par le scandale soulevé par la mise au jour de la conspiration (Podemos, une histoire qui file du mauvais coton... ) promue par une anciennement proche de Pablo Iglesias pour le faire tomber de la direction, en une alliance avec le "faux frère" Errejón, lequel s'est empressé de clamer sa virginité dans l'affaire... Le couvercle vite mis sur cette triste révélation de ce qui peut se tramer à la tête d'un parti ayant voulu jouer cyniquement au verticalisme organisationnel, aux antipodes de l'exponentielle volonté d'horizontalité du mouvement des Indigné-es, n'a rien arrangé de la détérioration accélérée de l'image dudit parti toujours plus semblable, par-delà les déclarations rhétoriques sur la rupture, aux autres qu'il dit combattre. Cliquer ici pour la suite


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