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La NAKBA: massacre fondateur d'Israël.



Acte 1 : 1920/1940, un état dans l’état

La Nakba, catastrophe en arabe, véritable traumatisme dans la mémoire collective palestinienne, est l’aboutissement de décennies de colonisation sioniste et de soutien actif des puissances occidentales et en particulier des britanniques, mandataires de la Palestine depuis la fin de la première guerre mondiale.

La déclaration Balfour en 1917 en envisageant la création d’un Foyer National Juif, la SDN en reconnaissant «  qu’une Agence Juive appropriée serait reconnue comme organisme officiel et apporterait à l’administration de la Palestine ses conseils et son aide sur toutes les questions économiques, sociales ou autres ayant rapport à l’établissement du Foyer National Juif et aux intérêts de la population…..L’organisation sioniste sera reconnue comme étant cette agence » posent les bases du futur état juif et de la spoliation des Palestiniens. C’est le début de la dépossession. Les Britanniques  soutiennent, favorisent l’économie juives aux dépens de l’économie palestinienne, la Histadrout (syndicat des travailleurs de la terre, voir ci-dessous) gère toute l’économie en excluant totalement les Palestiniens. Seuls les juifs peuvent travailler. L’argent, les armes arrivent en grande quantité et des milices se créent : Haganah (80 000 hommes en 1943), Irgoun(8000), Stern, le Lehi, structures paramilitaires et ou bases de la futures armées israéliennes qui pratiquent la terreur sous formes d’attentats ou de répression de masse en collaboration avec les britanniques lors des mouvements de révoltes palestiniennes comme en 1936.

L’Agence Juive, la Histadrout et les milices sont les trois piliers d’un véritable état dans l’état.

L’immigration s’accélère considérablement, les sionistes sont de plus en plus puissants et autonomes, ils n’ont plus besoin des Britanniques pour voler de leurs propres ailes.


Acte 2 : 1940/1947, les Anglais s’en vont

Les sionistes veulent une accélération de l’immigration juive. les Britanniques bientôt confrontés à la seconde guerre mondiale  veulent la restreindre en espérant neutraliser l’hostilité arabe et ainsi éviter un conflit au Proche Orient : c’est la publication du livre blanc approuvé par les Palestiniens.

Les sionistes le rejettent vigoureusement et  Ben Gourion déclare : « Nous combattrons le livre blanc comme s’il n’y avait pas de guerre et nous ferons la guerre comme s’il n’ avait pas de livre blanc »

« Face à la persécution des Juifs par les nazis puis à l’ampleur du génocide perpétré contre eux en Europe »… « les puissances européennes sont fermement décidées à soutenir les revendications territoriales des sionistes dans la région »

En mai 1942 six cents délégués sionistes se réunissent à New York et revendiquent officiellement l’ouverture complète à l’immigration juive de la Palestine et le droit pour les Juifs de coloniser la région. La déclaration Balfour est obsolète, c’est la première fois que la volonté d’établir un Etat juif est formulé .Deux ans plus tard Roosvelt entérine les demandes formulées lors de la conférence

Les relations entre sionistes et Britanniques se dégradent en raison de la publication du livre blanc, des revendications coloniales sionistes et une vague d’attentats prenant pour cibles les Britanniques sèment la terreur.91 morts dans l’explosion de l’hôtel King David à Jérusalem, siège du gouvernement mandataire. Les Britanniques un peu isolés sur la scène internationale, endettés, confrontés au mouvement anticolonial en Inde, vont capituler et remettre leur mandat à l’ONU en 1947. C’est dans ce cadre que sera désormais étudiée la « question palestinienne »

C’est le premier sujet mis à l’ordre du jour de la première Assemblée générale des Nations Unies.


Le cataclysme du 29 novembre 1947

Le plan de partage
Après de longs débats, enquêtes, chantages auprès des délégués de pays du tiers monde pour gagner leur voix, les USA obtiennent l’adoption à l’ONU d’un projet de partage de la Palestine.

La Palestine est découpée morceaux : 4 pour le futur état juif et 3 pour les Palestiniens, Jérusalem est à part.

Le découpage favorise les sionistes : ils ne détiennent que 6,5% du sol et ne constituent que 35% de la population... pourtant, ils recevront 56% de  la Palestine et les terres les plus fertiles.

Les Palestiniens refusent tout partage et les sionistes ne sont pas satisfaits il y a trop d’arabes dans les zones imparties. 
"L’État juif sera d’environ 1 million de personnes, dont 40% de non juifs. Une telle composition ne fournit pas une base stable pour l’Etat juif. Il faut voir ce fait dans toute sa clarté et toute son acuité" (Ben Gourion déc.1947).
Immédiatement des heurts éclatent entre Palestiniens et  bandes armées juives.

Décembre 1947- mai 1948 : la Nakba avant la proclamation de l’Etat d’Israël

Les violences exercées pendant cette période ciblent principalement les familles bourgeoises résidant dans  des secteurs économiquement et géographiquement intéressants et où l’implantation juive est importante : la côte, villages près de Jérusalem, villages dont les terres sont fertiles.

75 000 personnes prennent la route de l’exil. C’est le début de la dépossession du peuple palestinien de ses terres, de son interminable exil, de la colonisation implacable de la Palestine et de son démantèlement. Colonisation, peuplement, dépossession , expulsion de la population autochtone sont les fondements de l’idéologie et de la politique sioniste. c’est «l’ aboutissement » de ce projet qui provoque la Nakba grâce à l’engagement de longue date des occidentaux envers les sionistes et en particulier du gouvernement  britannique, qui en validant la déclaration Balfour à contribué à déposséder symboliquement les Palestiniens de leur propre terre "par la volonté d’une puissance étrangère au profit d’un mouvement national-colonial : le sionisme"( Julien Salingue.)

L’application du plan Dalet à partir d’avril, va entraîner l’exil de plus de 300 000 personnes, par les menaces, la terreur et les expulsions.

Le plan Dalet est un véritable plan de nettoyage ethnique programmé depuis longtemps, c’est l’application du concept de transfert  développé par le mouvement sioniste  dès la fin du XIX siècle à l’instar de Théodore Herzl son fondateur : « lorsque nous occuperons la terre, nous apporterons immédiatement des avantages au pays qui nous recevra. Nous devons doucement exproprier la propriété privée sur les terres que l’on nous attribuera. Nous tenterons de faire disparaître la population désargentée par-delà la frontière, en leur procurant du travail dans les pays où ils seront en transit, tout en leur refusant de travailler dans notre propre pays. »Journal 1895.

Entre le 1er avril et le 14 mai, 13 actions  de nettoyage ethnique sont programmées, toutes les villes doivent être nettoyées avant le départ des Britanniques. Le massacre le plus connu du fait de sa barbarie,  est celui de Deir Yassin le 9 avril 1948 .


Le départ des Britanniques, la création de L’État d’Israël, la Nakba continue.


Dans la foulée du départ des anglais le 14 mai 1948, Ben Gourion proclame la création de l’Etat d’Israël sur 55% de la Palestine mandataire. La Syrie, l’Irak, l’Egypte la Jordanie entrent en guerre en juillet. Mal préparés, mal armés, en prise à des dissensions politiques, trahis par la Jordanie qui joue un double jeu, confrontés à une armée suréquipée et ravitaillée par un pont aérien depuis la Tchécoslovaquie,  ces états capitulent et signent des armistices les uns après les autres et c’est 78% de la Palestine qui revient à Israël, les 22% restants sont répartis entre la Cisjordanie annexée par la Jordanie et Gaza administrée par l’Egypte.

Les combats continuent dans les villes, les réfugiés connaissent  des conditions sanitaires  innommables.

Bernadotte , grand humanitaire de la  seconde guerre mondiale est dépêché sur place par l’ ONU qui condamne cette   expulsion, pour trouver une solution  à l’expulsion et aux problèmes des réfugiés. Il est horrifié par la situation sanitaire et par la violence sioniste. Il propose  une résolution qui demande le retour des réfugiés sur leurs terres, c’est la résolution 194 qui est adoptée par l’assemblée générale de l’ONU. Résolution jamais appliquée à ce jour, mais pour laquelle Folke Bernadotte sera assassiné par le groupe Stern.


Le sionisme : expulsion, invisibilisation.

A cette période de 800 000 personnes ont  été chassées de la Palestine, plus de 500 villages ont été détruits et dans la continuation du projet sioniste, ces villages seront reconstruits, ainsi s’exprime Moshe Dayan en 1969 :
"Des villages juifs ont été construits à la place des villages arabes. Vous ne connaissez même pas les noms de ces villages arabes, et je ne nous blâme pas parce que  les livres de géographie n’existent plus. Non seulement les livres de géographie n’existent plus, mais les villages arabes ne sont plus là non plus… Il n’ y a pas un seul endroit construit dans ce pays qui n’avait pas une ancienne population arabe." !!!


Le sens particulier de la commémoration de la Nakba cette année.


70 ans plus tard le sionisme triomphant poursuit sa politique d’expulsion, de vol des terres, de massacres. La colonisation continue à tombeau ouvert et la politique du fait accompli est la règle, en toute impunité, grâce aux soutiens actifs et criminels de la communauté internationale. La Cisjordanie est un bantoustan, Gaza un mouroir à ciel ouvert et la catastrophe sanitaire y est imminente.

Dans un contexte international défavorable : montée des contre révolutions dans la région, dictatures arabes  qui "obnubilés par la guerre froide entre l’Arabie Saoudite et l’Iran privilégient un rapprochement avec Israël et les Etats Unis"(Julien Salingue), dirigeants politiques palestiniens discrédités, soutien inconditionnel des occidentaux à la politique israélienne et criminalisation des mouvements de solidarité avec le peuple palestinien, les Palestiniens sont très isolés.

Dans ce contexte Trump a reconnu Jérusalem comme la capitale d’Israël, reprenant 100 ans plus tard "à son compte la posture du dirigeant impérialiste « offrant » au mouvement sioniste un territoire palestinien" (J.S). L’ambassade doit être transférée à Jérusalem le 14 mai, jour ô combien symbolique de la commémoration de la Nakba.

Depuis le 30 mars, date de la journée de la terre, les Gazaouis  marchent pacifiquement chaque vendredi en direction de la bordure de séparation pour faire valoir leur droit au retour et l’application de la résolution 194 de l’ONU qui le stipule. Ils s ont systématiquement mitraillés.

En six semaines, déjà une cinquantaine de morts et des milliers de blessés parmi les Gazaouis qui résistent encore et encore.
Ce 14 mai, jour de la commémoration de la Nakba et du transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, est une journée à haut risque.

Nous devons affirmer , clamer notre solidarité envers les Palestiniens, être une multitude aux rassemblements qui vont se  dérouler partout en France, pour exiger le droit au retour des Palestiniens, la fin de la colonisation, l’égalité des droits des Palestiniens israéliens, le refus  de l’implantation de l’ambassade des USA à Jérusalem, dénoncer les complicités de nos propres gouvernements.


Seul le rapport de force compte et c’est également en s’inscrivant dans la campagne de BDS que l’on peut peser.

Je vous espère nombreuses et nombreux samedi à 16 h place de la Comédie à Montpellier solidaires du peuple palestinien.

Palestine vivra, Palestine vaincra !

Geneviève NPA34


Sources :
  • Jean Pierre Bouché : Palestine plus d’un siècle de dépossession
  • Sandrine Mansour- Mérien : l’histoire occultée des palestiniens 1947/1953
  • Julien Salingue : Palestine : un processus de paix qui n’en finit pas de mourir


La Histadrout, ce bien étrange syndicat.

La Histadrout a été créée en décembre 1920 durant le Mandat britannique sur la Palestine.
Depuis sa création, ses objectifs n’ont pas été ceux d’une organisation syndicale : construire la solidarité des travailleurs, les représenter ou faire campagne pour leurs droits. Bien au contraire, elle a été fondée comme une organisation exclusivement juive pour faciliter la colonisation de la Palestine.
Comme telle, elle a travaillé en tandem avec l’Agence Juive pour promouvoir l’exclusion de la main-d’œuvre et de la production palestiniennes et a été à l’avant-garde du mouvement visant à transformer la Palestine d’un pays arabe à un État sioniste. Aujourd’hui, elle continue de travailler main dans la main avec le gouvernement israélien en pleine dérive fascisante, elle promeut et défend une politique qui viole les droits fondamentaux, civils, politiques et humains des Palestiniens.

Le syndicalisme s’adresse à tous/tes les travailleurs/ses.
Pas la Histadrout !
Fondée en 1920, elle a inscrit dans ses statuts la « défense du travail juif ». Non seulement, elle a refusé de syndiquer des Palestiniens, mais son premier fait d’arme est le rôle central qu’elle a joué en 1936 pour briser la grève générale palestinienne.
Ce curieux syndicat est aussi un syndicat-patron qui, jusqu’à la grande vague libérale de ces dernières années, a possédé un énorme partie de l’économie israélienne (entreprises, bâtiments, banques, compagnies d’autobus, caisses de sécurité sociale et de retraites,…).
La Histadrout a escroqué des centaines de milliers de travailleurs palestiniens qui ont cotisé, quand ils ont été employés en Israël, et n’ont rien touché en retour après leur licenciement.
La Histadrout ne s’adresse pas aux précaires qui ont remplacé les Palestiniens dans l’économie israélienne : Philippins, Thaïlandais, “sans papiers” venus du Soudan ou d’Érythrée,…
Dans la Confédération Syndicale Internationale (CSI), où elle est malheureusement admise, le représentant de la Histadrout n’a qu’une seule activité : lutter contre toute velléité de boycott syndical.
La Histadrout est infréquentable, concluait Pierre Stambul, coprésident de l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix).

Les débuts de la Histadrout

Le rôle principal de la Histadrout au cours de la période du Mandat britannique (1920- 1948) était de prendre le contrôle de la main-d’œuvre juive afin de s’assurer qu’aucune solidarité ou intégration n’ait lieu entre travailleurs palestiniens et juifs – une politique appelé « Sionisme travailliste ».
Dirigée par David Ben Gourion, futur Premier ministre israélien et responsable de l’expulsion des Palestiniens en 1948-49, elle a activement promu la discrimination et les boycotts racistes. En tant qu’organisation, elle a refusé que Palestiniens et Juifs se retrouvent dans le même syndicat, Ben Gourion dénonçant “la catastrophe du travail mixte”.
Pour cette fin, elle détruisit activement des syndicats tels que le Syndicat des chemins de fer, des postes et télégraphes qui regroupait des travailleurs palestiniens juifs et arabes, et pareillement, elle créa ses propres sociétés, devenant le deuxième employeur dans le pays, dans lesquelles elle refusa d’employer des non-juifs. De même, elle fit pression sur les autorités britanniques pour avoir des taux de rémunération distincts pour les Juifs et les Arabes. Et alors qu’elle-même excluait les Palestiniens de ses rangs, elle fit tout son possible pour affaiblir les syndicats palestiniens, ne craignant pas de mener campagne contre eux au motif qu’ils auraient été séparatistes, exclusifs et contre l’esprit de la solidarité entre travailleurs.
De même, lorsque les travailleurs palestiniens ont mené des actions revendicatives pour un gouvernement national représentatif, l’Agence Juive et la Histadrout ont saisi l’occasion pour les remplacer. L’exemple le plus célèbre est la création de Tel-Aviv comme port alternatif à Jaffa lors de la grève des dockers en 1936.
En effet une discrimination planifiée et structurée, semblable à celle de l’Apartheid, était omniprésente dans les actions de la Histadrout. Le dirigeant travailliste sioniste, Haïrn Aslosoroff, suggéra en 1927 que le sionisme devrait imiter l’interdiction Sud-africaine des gens de couleur qui excluait les travailleurs noirs des emplois qualifiés syndiqués. En outre, couplé avec un boycott du travail palestinien, il existait un boycott des produits palestiniens; David Hacohen, ancien directeur général de la société de construction Solel Boneh, qui appartenait à la Histadrout, explique ce que cela signifiait :

«J’ai dû combattre mes amis sur la question du socialisme juif, pour défendre le fait que je n’accepterais pas les Arabes dans mon syndicat, la Histadrout, pour défendre la demande pressante aux ménagères de ne pas acheter dans les magasins arabes, pour défendre le fait que nous montions la garde dans les vergers pour empêcher les travailleurs arabes d’y trouver un emploi… pour verser du kérosène sur les tomates arabes; pour attaquer les ménagères juives sur le marché et détruire les œufs arabes qu’elles avaient achetés… pour acheter des dizaines de dounams [de terres] à un Arabe mais pour interdire, à Dieu ne plaise, de vendre un dounam 6 juif à un Arabe, pour considérer Rothschild, l’incarnation du capitalisme, comme un socialiste et le qualifier de “bienfaiteur” – faire tout ceci n’a pas été facile».

De même, l’historien belge Nathan Weinstock raconte qu’une «simple rumeur selon laquelle un café dans la ville exclusivement juive de Tel Aviv aurait employé quelques travailleurs arabes a provoqué un rassem¬ble¬ment de colère de milliers de manifestants». De même, «chaque membre de la Histadrout devait payer deux cotisations obligatoires : la première “pour le travail juif” – fonds pour l’organisation de rassemblements … contre l’emploi des travailleurs arabes, et la seconde pour “produire juif” – l’organisation du boycott de la production arabe».
Tout ceci visait à créer un État exclusivement juif et la Histadrout s’est toujours étroi-tement alignée sur l’Agence Juive, le Fonds national juif et l’Agence Coloniale juive. C’est la Histadrout qui a fondé le Mapaï – un des ancêtres du Parti travailliste israélien dirigé par Ben Gourion – ainsi que la Haganah, l’organisation juive paramilitaire qui par la suite devint l’armée israélienne. En effet tout au long du Mandat britannique, la Histadrout, avec l’Agence Juive, a activement collaboré avec la Grande-Bretagne pour dénier aux Palestiniens leur droit à l’autodétermination : son entreprise de construction Solel Boneh construisit la clôture nord ainsi que de nombreuses forteresses de police qui ont contribué à consolider la domination coloniale britannique.
Que toutes ces organisations sionistes aient envisagé le nettoyage ethnique de la Palestine comme solution à leur « problème arabe » ne fait aucun doute; à la fois dans leur pratique et leurs déclarations, leur objectif a toujours été une Palestine avec aussi peu de Palestiniens que possible, comme Joseph Weitz, ami de Ben Gourion et dirigeant du Département de colonisation du Fonds National Juif, qui souligne en 1940 :
« Entre nous, il doit être clair qu’il n’y a pas de place dans le pays pour deux peuples… il n’y a pas d’autre moyen que de transférer les Arabes d’ici vers les pays voisins. Transférer la totalité d’entre eux, pas un seul village ou tribu ne devrait rester».
Il n’est donc pas étonnant que des années plus tard le Premier ministre israélien Golda Meir ait fait remarquer que lorsqu’elle a rejoint le Comité exécutif de la Histadrout en 1928, ce « n’était pas seulement une organisation syndicale. C’était une grande entreprise de colonisation ».
De même, Ben Gourion a rendu hommage à son importance lorsqu’il a déclaré que sans la Histadrout “je doute que nous ayons eu un État”. Ce qui signifiait pour les Palestiniens, expulsion, dépossession et exil, choses pour lesquelles la Histadrout n’a toujours reconnu aucune responsabilité.
Voir l'article en entier sur le site www.pourlapalestine.be



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