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Avec Bure, nous sommes toutes et tous des malfaiteurs !


La mobilisation contre le projet d'enfouissement des déchets radioactifs à Bure (pour mieux comprendre les enjeux, on peut consulter la brochure "Burestop" en ligne)  donne lieu de la part du pouvoir à une répression de grande ampleur (voir ci-dessous l'appel à mobilisation).
Cette répression s'attaque même aux droits de la défense : Me Ambroselli, avocat des militant-es anti-CIGEO a été placé en garde à vue, son ordinateur, qui contient ses dossiers et permet d'accéder à ce qui est soumis à la confidentialité entre l'avocat et celui qu'il défend, a été mis sous scellés. 
Ce qui a donné lieu à une première mobilisation lundi 25 juin à Montpellier : rassemblement devant le TGI à 14h30 à l'appel du SAF  et de la LDH: une quarantaine de personnes principalement avocats et LDH mais aussi ADN 34, Cimade, Sud Education, NPA . Prises de parole pour rappeler la garde à vue de l'avocat des militantEs antinucléaires, la mise en cause des droits de la défense avec la saisie de l'ordinateur de l'avocat. Ces atteintes comme l'a rappelé la LDH montrent ce que permettent les mesures accompagnant l'état d'urgence constitutionnalisé. Elles entrent en résonance avec ce qui se passe en Turquie avec les arrestations d'avocats. La Cimade a rappelé que ce sont les mêmes méthodes qui sont utilisées contre les défenseurs des sans papiers contre celles et ceux qui les aident, les hébergent, les défendent. Enfin ADN34 a mis l'accent sur les attaques contre celles et ceux qui se mobilisent pour contester les décisions gouvernementales. (correspondante NPA34).
En solidarité avec les victimes de cette répression, plus de 150 personnalités ont signé une tribune : Si les chouettes et les hiboux de Bure devaient constituer une association de malfaiteurs, nous en ferions partie.
Et, à Montpellier,
RASSEMBLEMENT MERCREDI 27 JUIN
DEVANT LA PRÉFECTURE
À 18h 30

Appel à mobilisation

Depuis mercredi 20 juin, une nouvelle vague de répression sans précédent touche le mouvement de lutte contre le projet Cigéo. Au moins 11 perquisitions, 8 personnes placées en GAV et des convocations pour audition à la pelle. Les personnes arrêtées ont en commun d’être fortement investies dans la lutte contre le projet Cigéo et ne sont pas ciblées au hasard : avocat de la lutte, membres d’associations historiques, habitants locaux et personnes qui se sont implantées localement.
Les chefs d’accusation qui pèsent sur nos ami.e.s et compagnon.e.s de lutte sont insensés, amalgamant pêle-mêle : association de malfaiteur, violence en réunion, accusation d’avoir "dirigé le black block" au G20 de Hambourg... Ce à quoi rime ce délire, nous le savons trop bien : en réponse aux critiques fondées formulées à l’encontre de Cigéo, à la montée d’une exaspération légitime contre ce projet imposé, les promoteurs du projet n’ont d’autre recours que de saisir n’importe quel prétexte et instrumentaliser des faits isolés pour criminaliser les opposant.e.s. Nous voyons ici se monter sous nos yeux une nouvelle "affaire Tarnac", dont l’objectif est de détourner l’attention des risques réels du projet Cigéo, de construire de toute pièce des suspects et d’affaiblir la lutte ... Surtout, en frappant des personnes fortement impliquées, l’état criminalise celles et ceux qui s’organisent et tente de semer la peur et la division dans les milieux militants.
En réponse à cette construction politique et policière délirante, nous réaffirmons notre unité et notre solidarité. N’en déplaise aux promoteurs de Cigéo, notre mouvement ne se laissera pas écraser ainsi et nos associations ne plieront pas par peur d’être les prochaines sur la liste.
 Nous, associations en lutte contre le projet Cigéo, appelons à des rassemblements partout en France le mercredi 27 juin


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