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Israël. Si tu veux la guerre, PRÉPARE LA GUERRE!

... avec la marine française, à Toulon.




Premier exercice de la marine israélienne à Toulon depuis 55 ans

Par La Provence (avec AFP)

La marine israélienne a participé fin juin avec son homologue française à un exercice conjoint, à Toulon (sud de la France) pour la première fois depuis 55 ans, en vue d'améliorer leur "coordination" en Méditerranée, a indiqué dimanche à l'AFP un officier israélien. Deux corvettes israéliennes ont participé à cet exercice aux cotés de la frégate La Fayette, d'avions et d'un hélicoptère de la marine française, a précisé le lieutenant de vaisseau Daniel Amoyal. Les bâtiments israéliens sont restés une semaine à Toulon, important port militaire français, les exercices eux-mêmes ayant duré deux jours. Une source militaire française a confirmé à l'AFP qu'"il n'y avait pas eu d'escale de bâtiment israélien à Toulon depuis plus de 50 ans", sans autre précision sur le sujet.

Ces exercices d'entraînement ont porté sur une "attaque asymétrique de petits navires visant un grand vaisseau (israélien ou français) et les manœuvres à effectuer pour assurer la défense de ce genre de bâtiment dans une telle situation", a indiqué l'officier israélien. "Nous avons également testé nos communications en vue d'une attaque commune". Il a précisé que le chef de la marine israélienne, l'amiral Eli Shavit, s'était rendu à Toulon pour assister à cet exercice. "Nous espérons que ces manœuvres vont (...) se renouveler à l'avenir dans les ports français", a affirmé l'officier.

La marine française effectue de fréquentes escales à Haïfa, grand port militaire dans le nord d'Israël. Dimanche, deux bâtiments de guerre français, le Dixmude et le Surcouf, sont arrivés dans ce port. Avant l'accession à la présidence de Charles de Gaulle en 1958, la France était le principal pourvoyeur d'armes à Israël et participait à la construction du réacteur nucléaire de Dimona, dans le sud du pays. Mais le général de Gaulle avait donné un sérieux coup de frein à la coopération militaire entre les deux pays. Après la guerre israélo-arabe de juin 1967, la France avait imposé un embargo sur les ventes d'armes à Israël. L'armée israélienne n'a pas précisé pour quelle raison elle avait attendu pour communiquer sur cet exercice conjoint. Les pays ne communiquent pas systématiquement sur leurs exercices militaires.
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Un tournant dans cette guerre ?

On la connaît depuis longtemps. C'est une guerre de conquête, une guerre coloniale, une guerre d'occupation. Elle avait commencé avant la création de l'état d'Israël, elle est toujours en cours. 
Et elle n'est pas QUE militaire. Sur le plan diplomatique, elle est en train de connaître un tournant avec la présidence américaine de Trump. On le voit, bien sûr, avec le reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l'État d'Israël. Mais ça va bien au-delà : le plan que se préparent à dévoiler les États unis, qui est déjà annoncé comme "l'accord du siècle" est sans ambiguïté sur le sort réserve aux Palestinien-nes :
  • Les zones A (actuellement sous contrôle palestinien) et B (sous contrôle partiel palestinien) et une partie de la zone C (sous contrôle israélien) de Cisjordanie, ainsi que la bande de Gaza reviendraient aux Palestiniens. Avec, bien sûr, une souveraineté limitée. La sécurité de la région et les passages frontaliers seront gérés par Israël. Les rives du Jourdain reviendraient à... Israël !
  • La capitale de ces territoires (on ne peut guère parler d' "état")  serait Abu Dis, bourgade située à 4 km de Jérusalem au-delà du mur de séparation et entourée de colonies israéliennes.
  • Quant à Gaza, toujours séparée géographiquement de la Cisjordanie, elle verrait sa population incitée à rejoindre des infrastructures créées dans le Sinaï égyptien pour y servir de main d’œuvre et se trouver sous le contrôle de l'Égypte.
Inspiré à la fois par les Bantoustans de l'apartheid sud-africain
et les réserves indiennes aux USA,
ce "Plan de Paix" ne vise
qu'à renforcer la guerre
contre le peuple palestinien
et à l'asservir encore plus. 
 
C'est dans ce cadre-là qu'il faut aussi comprendre les manœuvres conjointes des marines israélienne et française.

Claude NPA34





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