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L'été est là, la mer est belle, les migrant-es ...



 Vite, une bouée, les droits humains coulent !

Les garde-côtes libyens ne sont pas des garde-côtes. En réalité ce sont des membres des milices. Ils n’appartiennent pas au corps officiel d’un service public, principalement parce que ce qui est public en Libye n’existe pas, il n’y a pas d’Etat. Le contrat que ces milices ont signé avec l’Italie n’a qu’une clause : que viennent en Europe le moins possible de noirs car ils n’ont pas leur place dans nos rues goudronnées.

Le code pénal n’est pas là-bas un code et l’on y traite comme délit la simple tentative de s’en aller. Emigration sous la qualification de tentative. Comme leurs prisons se remplissent, eh bien ils font place nette à coups de feu, comme l’a raconté Elvis à la journaliste Gabriela Sánchez. Aussi inimaginable que cela paraisse, ils se divertissent en violant, en maltraitant, en rouant de coups ceux qui sont plus vulnérables qu’eux. Heureusement que l’on a renversé Khadafi car maintenant nous pouvons être tranquilles en laissant le plus grand défi migratoire de l’histoire entre les mains de ce pays en ruines. Pour avoir une idée de ce qu’est la Libye, écoutons la seule chose qu’a dite Josefa quand elle a été récupérée mercredi des planches cassées de ce qui avait été une barque : « Pas la Libye, pas la Libye ». Cliquer ici


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Feu d’artifice pour ce week-end du 14 juillet. Tout concordait pour un récit dominant en bleu-blanc-rouge, bal des pompiers, défilé militaire et liesse populaire avec drapeaux. Une véritable communion nationale et patriotique. Mais la trame du récit s’est déchirée à quelques endroits laissant entrevoir que la partie n’est pas finie. 

Dès le défilé du matin sur les Champs on a eu quelques plaisirs avec la carambole de motards et la patrouille de France qui met du rouge à la place du bleu dans le ciel militaire.

Mais c’est surtout le samedi après-midi qu’un autre récit a eu lieu. À Vintimille, plus de 10 000 manifestantEs d’Italie mais aussi de France et d’Allemagne ont marché contre la frontière, rappelant que depuis les refus de laisser accoster sur les côtes européennes plus de 600 migrantEs sont mortEs en Méditerranée. Cliquer ici


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 En parler en catalan, cela a aussi de la gueule !

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