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Marche pour le climat à Montpellier


A Montpellier, comme dans le monde entier, la marche pour le climat du 8 septembre à l'initiative du mouvement « Rise for climate » a été un succès, réunissant 1000 à 1500 personnes, dont la majorité se mobilisaient pour la première fois.

L'événement a été porté par le groupe local de Greenpeace France, Enercoop Languedoc Roussillon, Oxfam GL34 Montpellier, Alternatiba et Énergies citoyennes locales et renouvelables en Occitanie.



Après une prise parole explicative, une photo aérienne des manifestants a été prise et une marche tranquille s'est poursuivie sur les bords du Lez.

La proposition des organisateurs à la suite de cette action est d'interpeller les collectivités locales, en particulier la mairie de Montpellier, au travers d'une pétition demandant un désengagement financier et économique des pouvoirs publics vis à vis des énergies fossiles.


La campagne contre les énergies fossiles à Montpellier : Stop aux investissements de la ville de Montpellier dans les énergies fossiles



La démission de Hulot semble avoir participé à une prise de conscience : nécessité d'une mobilisation individuelle pour certains, de l'interpellation des politiques pour d'autres (action pétition), sans être dupes de la complicité des dits politiques. Un slogan sur une banderole « les politiques ne feront rien, à nous de tout changer ».

Oui, à nous de tout changer, mais il ne s'agit pas de laisser croire que seuls les comportements individuels suffiront pour sortir de la société du fossile et du nucléaire. Ce sont les choix collectifs qui déterminent une politique énergétique. La destruction du service public ferroviaire en est un bon exemple. Mobilisons nous pour dénoncer le capitalisme et "changer le système, pas le climat".

 

Anne (NPA 34)




Le reportage de France 3 Occitanie (c'est le premier reportage du 19/20 du 08/09/18)

Le compte-rendu de Midi Libre : Montpellier : 1 500 à 2 000 personnes à la Marche pour le climat

La manif parisienne sur le site de Reporterre : cliquez ICI

Le communiqué de la Commission Nationale Écologie du NPA : 

Dans 97 pays, des marches pour le climat.

Le succès des marches pour le climat, le 8 septembre, est une excellente nouvelle.
Alors que les précédentes n'avaient réuni que quelques milliers de personnes en France, ce sont des dizaines de milliers de manifestant.e.s, souvent jeunes et en majorité des femmes, qui sont descendues dans les rues de toutes les villes. Organisées en quelques jours, leur réussite est une bonne surprise, une illustration supplémentaire qu’un événement peut toujours bousculer la routine.
La succession de catastrophes dues au dérèglement climatique -canicule, sécheresse, inondation, incendie de forêts, cyclone...- qui a marqué l'été provoque une prise de conscience. Le bouleversement climatique n'est plus une menace lointaine dans le temps et dans l'espace, ses effets sont visibles ici et maintenant.
Dans ce contexte, la démission de Hulot à la fin août a eu effet collatéral imprévu. L'épisode Hulot dans le gouvernement Macron est une illustration criante que l’écologie n’est pas compatible avec les politiques libérales menées par des gouvernements aux ordres des grands groupes industriels et bancaires, des lobbys des énergies fossiles, du nucléaire, de l'agro-industrie, de la chasse, des bétonneurs... Les politiques qui se limitent à des effets d'annonce quand elles n'aggravent pas purement et simplement la situation deviennent insupportables, l’inaction devient criminelle.
« Hulot démissionne. Pas nous ! »
L'appel sur les réseaux sociaux a rencontré un écho immédiat. Les associations qui préparaient la journée mondiale pour le climat ont immédiatement saisi l'opportunité de lui donner une dimension inédite. Elles ont propode fusionner les appels. Le pari est réussi.
Malgré ce succès, nous sommes encore loin du raz-de-marée, de la mobilisation générale durable que nécessite l'état d'urgence climatique. Pour ne pas rester sans lendemain et sans efficacité, cette étape doit déboucher sur la construction d'un vaste mouvement pour la justice climatique pour imposer la sortie des énergies fossiles et l'arrêt du nucléaire, le passage à une agriculture écologique et paysanne, des transports publics gratuits...
Le succès a largement reposé sur le constat que « les politiques ne font rien,  à nous de tout changer » en écho à la déploration de Hulot sur l'absence d'une « société structurée qui descend dans la rue ». La dimension individuelle et personnelle de la mobilisation, lisible dans les multiples pancartes, est indispensable mais insuffisante. L'absence du mouvement syndical souligne dramatiquement la révolution culturelle à accomplir dans le mouvement ouvrier pour qu'il se saisisse de cette question et jette ses forces dans un combat qui concerne en premier lieu les exploité.e.s et les plus pauvres.
Il y a un besoin urgent d'une politique écosocialiste qui exproprie les capitalistes et « change tout » : la production, la consommation, la circulation des biens et des services, qui organise une planification démocratique, autogérée, pour à la fois satisfaire les besoins sociaux et limiter au maximum les effets sur l’environnement.
Commission Nationale Écologie

 

 


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