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Vents mauvais pour les migrant-es en Europe...


... et pour une partie de la gauche ! Cherchons "l'erreur" de droite !

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Jeudi 27 septembre soutien à un militant de la cause des migrants qui passe en procès à 14h au TGI de NÎMES (lire ci-dessous)

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Les rédactions de Regards, Politis et Mediapart s’associent pour lancer le Manifeste « Pour l’accueil des migrants » signé par 150 intellectuels, artistes, militants associatifs, syndicalistes et personnalités de la société civile. Nous invitons celles et ceux qui l’approuvent à le rejoindre en le signant en ligne sur change.org et en le partageant sur les réseaux sociaux sous le hashtag #pourlaccueildesmigrants.
Partout en Europe, l’extrême droite progresse. La passion de l’égalité est supplantée par l’obsession de l’identité. La peur de ne plus être chez soi l’emporte sur la possibilité de vivre ensemble. L’ordre et l’autorité écrasent la responsabilité et le partage. Le chacun pour soi prime sur l’esprit public.
Le temps des boucs émissaires est de retour. Oubliées au point d’être invisibles, la frénésie de la financiarisation, la ronde incessante des marchandises, la spirale des inégalités, des discriminations et de la précarité. En dépit des chiffres réels, la cause de nos malheurs serait, nous affirme-t-on, dans la « pression migratoire ». De là à dire que, pour éradiquer le mal-être, il suffit de tarir les flux migratoires, le chemin n’est pas long et beaucoup trop s’y engagent. Cliquer ici

 Il va falloir entendre ce que souligne la philosophe Hourya Bentouhami-Molino :  il existe aussi un racisme sans race, un racisme différentialiste. C’est-à-dire un racisme qui légitime les inégalités de droits par les différences, passant ainsi du droit à la différence que nous revendiquons à la différence des droits que nous condamnons.  

[…] L'ethnicisation des questions sociales est à l’ordre du jour et menace la gauche dans son entièreté. Et la gauche radicale elle-même n’est pas à l’abri de telles postures, tant son logiciel est infecté par ce que Saïd Bouamama nomme « le racisme respectable de la gauche ».
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En discuter à gauche ? Pas si simple...





 Mediapart a interrogé divers partis de gauche (voir plus haut en une de ce site), entre autres, sur ceci : Êtes-vous favorables à la liberté de circulation ? À la liberté d’installation ? Êtes-vous favorables à la suppression des frontières ?

Voici deux réponses bien peu convergentes 







Pour justifier son refus d’une réelle ouverture des frontières, Jean-Luc Mélenchon utilise l’argument de l’utilisation de l’immigration, par la bourgeoisie, « pour faire pression sur les salaires et les acquis sociaux »9. Que certains employeurs et responsables politiques instrumentalisent l’immigration pour renforcer les logiques d’exploitation est indéniable. Mais de là à en déduire que l’immigration serait « organisée par les traités de libre-échange »10 dans le but de faire baisser les salaires et de rogner les acquis sociaux, il y a un pas… qu’il est malaisé de franchir. Car il ne s’agit pas seulement là d’une confusion entre un effet d’aubaine et une politique organisée, sur laquelle nous reviendrons, mais bien de la légitimation de l’idée d’une concurrence de fait entre travailleurEs français et étrangers et, dès lors, de la mise en doute, volontaire ou non, de la possibilité de combats communs contre le patronat. Or, la lutte contre les pressions de capitalistes déterminés à relever, à tout prix, leurs taux de profit, ne passe certainement pas par une mise en cause, même indirecte, des phénomènes migratoires (« Dire que [les vagues d’immigration] peuvent peser à la baisse sur les salaires et profiter au patronat n’est pas un raisonnement complètement absurde »)11, mais par la seule mise en cause… du système capitaliste lui-même, et de la course effrénée au profit. Toutes choses étant égales par ailleurs, on croirait entendre les arguments de certains syndicalistes au début du 20e siècle, selon lesquels l’entrée des femmes, moins qualifiées que les hommes, sur le marché du travail, serait utilisée par le patronat pour faire baisser les salaires… Cliquer ici
  


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L’Espagne, “terre d’accueil" ?
Depuis le mois de juin 2018, l’Espagne est devenue la principale route maritime pour entrer en Europe, avec près d 26.000 arrivées depuis le début de l’année. A l’heure actuelle, les arrivées en Espagne représentent 40% du total des arrivées dans l’Union, du fait de la baisse des arrivées en Grèce (fruit de l’arrangement UE/Turquie de 2016) et en Italie (fruit d’un accord avec la Libye en 2017).


 Semaine de mobilisation du 20 au 27 septembre en soutien à un militant de la cause des migrants qui passe en procès le jeudi 27 septembre à 14h au TGI de NÎMES.



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