Blues...
Maire d'un petit village, ce n'est pas une sinécure, entre la perte des compétences municipales qui partent vers les diverses communautés de communes incontrôlables, les pertes de rentrées fiscales (insuffisamment compensées par les "dotations" de l'état) et les méandres de l'administration. Tout semble fait pour décourager les bonnes volontés, pour éliminer ce qui reste de moins éloigné de ce que pourrait être une réelle vie démocratique.
Voici ci-dessous ce qu'écrivait Midi-Libre le 28 octobre 2018 à propos de l'Assemblée Générale des maires de l'Hérault (cliquez sur l'image pour l'agrandir et la rendre lisible).
Les maires de petits villages sont souvent des salarié-es ou retraité-es. La plupart dévoués au bien commun, à l'écoute de leurs "administrés". Il ne s'agit pas là de dresser un tableau idyllique, d'oublier qu'il y a parmi elles et eux des arrivistes qui profitent de leur position pour s'enrichir (voir un peu plus loin...) ou se faire une place de choix dans les milieux politiciens, qu'un certain nombre sont des notables fortunés qui maintiennent par ce biais leur pouvoir sur le reste de la population tout en en faisant profiter leurs... amis. Ça reste néanmoins une échelle où un minimum de contrôle est possible. Chose qui a disparu dans les villes et même dans les gros villages..
Magouilles !
Voici un exemple de ce que peuvent produire les transferts de compétence et le manque de contrôle quand des élu-es décident de tirer profit de leur pouvoir.
C'est extrait d'un billet du site http://www.panache-salvetois.fr.
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Voila de quoi alimenter notre réflexion sur la réalité de ce que l'on voudrait nous faire passer pour LA démocratie. Et peut-être nous aider à avancer dans notre réflexion sur ce que pourrait être une réelle démocratie sous le contrôle de la population.
Claude NPA34
