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Etat espagnol. Il y a des barreaux à faire tomber...



Délinquance impunie : l'ex Roi ,  corrompu XXL, est libre comme le vent !
Pendant ce temps des démocrates catalans sont en prison préventive depuis plus d'un an !  

Et entre 18 et 25 ans d'emprisonnement les attendent dans les tuyaux d'une "justice" espagnole...désavouée à maintes reprises par les tribunaux européens


Une pétition est en cours de signature en France pour demander la libération des prisonniers politiques catalans dans l'Etat espagnol. Elle est portée par le "Collectif des signataires pour la libération des prisonniers politiques catalans". 

Une conférence de presse de présentation de la campagne est prévue à Paris le 4 février au moment de l'ouverture du procès. Le célèbre chanteur (ayant quitté la scène depuis plusieurs années) Lluis Llach a annoncé qu'il serait présent. Il a été nommé en octobre dernier, par la Généralité de Catalogne, président du Forum Civique et Social pour le Débat Constituant.

Signez la pétition, faites-la signer et envoyez à petitionlibcat@gmail.com (ceci n'est pas un lien vers un site mais une adresse mail).
Ci-dessous le texte de la pétition adressée à l'ambassadeur d'Espagne et la liste des signataires au 21 janvier. 

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S. Excel. Monsieur Ramon de Miguel Egea
Ambassadeur d'Espagne en France
22, avenue Marceau
75008 PARIS 

Pour la Libération des prisonniers politiques catalans

Monsieur l'Ambassadeur, 

Voilà plus d’un an maintenant que sont maintenus en détention provisoire Jordi Sànchez et Jordi Cuixart, respectivement présidents de l’Assemblée Nationale Catalane (ANC) et d’Omnium Cultural. Ils sont accusés de sédition et de rébellion, « charges retenues qui sont sans fondement et doivent être abandonnées », selon Amnesty International. Amnesty International demande leur libération immédiate, « ce maintien en détention constituant une restriction disproportionnée de leurs droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique ». La suite

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Confirmation : l'Espagne s'exporte de plus en plus mal

Les articles de la presse internationale qui développent une vision critique de l'Espagne se multiplient. Dernière preuve que celle-ci a perdu la bataille pour redorer un blason passablement défraîchi : le reportage que vient de lui consacrer la revue culturelle la plus importante au monde, la nord-américaine The New Yorker (lire ici). Sans surprise ce sont les survivances du franquisme qui ont attiré son attention.

Le titre donne le ton "Les blessures ouvertes de l'Espagne" qui met en évidence, aidé des lignes d'introduction, auprès des lecteurs de langue anglaise, que "des dizaines d'années après la mort de Franco, les Espagnols continuent à déterrer les crimes du passé". Il est suggéré que, par là, la Transition à la démocratie n'a rien réglé de ce qui reste un rapport problématique au passé dictatorial. Les lois d'amnistie, nous le savons, ont fait leur oeuvre !

Le journaliste  souligne aussi que s'il n'y a pas eu de rupture avec la dictature c'est parce que la peur a prévalu. Une peur, ajouterai-je, que réagisse violemment une Armée franquiste laissée intacte et consultée au plus près par les "nouveaux démocrates" pour que soit maintenu le primat de l'unité de l'Espagne en étant rassurée sur ce point par l'idée que précisément ce voeu militaire serait exaucé par l'instauration des Autonomies.

Il est aussi démontré, dans ces pages, comment a pesé la propagande qui, depuis 1936-39 et les années qui ont suivi jusqu'en 1978, a formaté l'esprit des Espagnols pour qu'ils acceptent que la Guerre Civile était justifiée ; comment cette propagande primaire a été relayée par le matraquage sur la responsabilité partagée des atrocités de cette guerre entre les franquistes et les républicains, Avec, à la clé, la volonté des Gouvernements successifs de laisser en l'état les choses. A quoi il faut ajouter que la promulgation de la loi de la Mémoire Historique, au demeurant terriblement insuffisante, par le gouvernement socialiste Zapatero, a largement été la conséquence, comme une concession pour peaufiner, sans trop de frais, un profll "de gauche", de la montée en puissance de la campagne des organisations qui poussaient à l'ouverture des fosses anonymes des massacrés par les franquistes.

Enfin, l'existence d'une Fondation Franco, que le reporter visite en manifestant le choc que cela provoque en lui, ne manquera pas de donner aux lecteurs  une idée précise de ce qu'est l'actualité d'une dictature dans un pays qui se targue d'être une démocratie exemplaire.

Tout en relevant les tentatives de Pedro Sánchez pour corriger de si incroyables anomalies politiques, le reportage établit que le résultat n'est pas là. Ce qu'expriment clairement les nombreux témoignages des victimes du franquisme qui parsèment ces pages de The New Yorker.

Comme je l'ai rappelé à d'autres occasions, il est précieux qu'à la veille du procès des dirigeants indépendantistes catalans et alors que l'extrême droite néofranquiste s'alimente du basculement des partis du régime dans un espagnolisme échevelé, se fissure toujours plus, à l'international, le mur du silence et de la complaisance des gouvernements, spécialement ceux d'Europe, autour et envers la "démocratie exemplaire" que serait l'Espagne.

Antoine 

le 11 janvier sur la page FB du Collectif Montpelliérain de Solidarité avec le Peuple Catalan (https://www.facebook.com/solidaritecatalogne/)

Note rédigée à partir de l'article de El Nacional titrant Démolisseur reportage de The New Yorker sur la présence de Franco en Espagne



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