À la Une...

Retraites : un 5 décembre dans la rue, en grève reconductible...

 


Ils ne sont forts que de nos faiblesses : tous ensemble jusqu'au retrait de la réforme !

Tribune publiée par Libération. Les forces politiques et les personnes soussignées s’opposent totalement au projet de retraites d’Emmanuel Macron et soutiennent les mobilisations syndicales annoncées pour le mettre en échec le 5 décembre, ainsi que les appels à la grève reconductible.

E. Macron parle de droits «universels» ? Ils seraient en réalité «individualisés» et réduits.

C’est au Parlement de Versailles en juillet 2018 que E. Macron a proclamé son projet. Il veut «un Etat providence du XXIe siècle, émancipateur, universel…» et «protéger nos concitoyens non selon leur statut et leur secteur d’activité, mais de manière plus juste». 

Plus «juste» ? Pour l’assurance-chômage, le Président avait déjà promis «l’universalité». Or avec sa «réforme», plus d’un million de personnes verront leurs droits amputés et paieront de leurs poches les 3,8 milliards d’économies imposées par l’Etat jupitérien. Très belle «émancipation» !

 

[…] Contre ce bouleversement de société, notre alternative repose sur un socle de droits universels : une retraite à 60 ans avec un taux de remplacement à 75% indexé sur les meilleurs salaires, garanti pour tous et toutes. Mais aussi un droit collectif à un départ anticipé en fonction de la pénibilité du travail, pour une retraite en bonne santé. Cela exige une augmentation des cotisations socialisées incluant les profits financiers. Et une baisse du chômage par la réduction du temps de travail apporterait aussi des ressources.

Les mobilisations syndicales unitaires seront décisives à partir du 5 décembre ! Nous appelons la population à leur apporter un soutien massif ! Cliquer ici

 Appel 34




A lire aussi


À 15 jours de la journée de grève interprofessionnelle du 5 décembre, le climat social de plus en plus tendu ne cesse de fragiliser le gouvernement qui tente chaque jour de désamorcer les colères. 

La semaine qui vient de se dérouler n’aura pas été de tout repos pour le gouvernement. Et c’est tant mieux. Il commence à payer le prix de la politique de guerre sociale qu’il mène depuis son arrivée au pouvoir. Mobilisation contre la précarité étudiante suite à l’immolation d’un jeune étudiant privé de bourse, des dizaines de milliers d’hospitalierEs dans la rue contre la casse de l’hôpital public, ainsi que les agentEs des Finances publiques pour le maintien de leur service de proximité, et pour finir le premier anniversaire des Gilets jaunes  qui, même s’il rassemble moins de monde, est toujours là et très ancré sur le territoire. La semaine aura ainsi été rythmée par de nombreuses mobilisations, comme les semaines précédentes, et commence à fragiliser le gouvernement à quelques jours de l’appel à la grève reconductible, à partir du 5 décembre, par de nombreuses organisations syndicales et de très nombreux secteurs d’activité dans le privé comme dans le public. Cliquer ici



La politique du gouvernement constitue un grand coup contre le service public d’éducation, les statuts des personnels et les élèves des classes populaires. La réforme des retraites amputerait les pensions de 200 à 1 100 euros mensuels. Avec des pensions allant de 1 000 euros, dans le pire des cas, à 2 200 euros brut, dans le meilleur des cas, en passant par 1 540 euros dans la majorité des cas, le système par points entraînerait dans la pauvreté de la presque totalité des retraitéEs. Les appels intersyndicaux et de la coordination nationale de Toulouse à une grève à partir du 5 décembre contribuent à préparer la grève reconductible et incitent à créer des comités de mobilisation. Cliquer ici


Les Gilets Jaunes seront de la partie !




Consultez les articles par rubrique


CORONAVIRUS

LUTTES SOCIALES
FÉMINISME
ANTIRACISME ANTIFASCISME
>


SOLIDARITÉ MIGRANTS
ÉCOLOGIE
JEUNESSE ENSEIGNEMENT


POLITIQUE LOCALE
DÉBATS
POLITIQUE NATIONALE


INTERNATIONAL
RÉPRESSION
NPA