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Billet confiné quotidien (22 mars)



Billet quotidien du NPA34
... pour que l'anticapitalisme devienne viral ! ...


Pendant cette période où on voudrait nous isoler les un-es des autres,
nous allons essayer, à travers ce billet, de rester en contact au jour le jour,
uni-es contre le capitalisme.


ENCORE PLUS NOCIF :

… LE PENICO-VID19

La quasi-totalité des chantiers de BTP sont à l’arrêt, tous les masques et équipements de protection sanitaires étant réquisitionnés pour les personnels soignants.
Dès mardi 17 mars midi, la CAPEB, organisation professionnelle des artisans du bâtiment avait demandé à ses adhérents «de cesser toutes les activités sauf exception – dépannage d’urgence et interventions sur site pouvant mettre en danger la sécurité des personnes et des équipements».
Cette consigne claire et pleine de bon sens a « scandalisé » la ministre du travail Muriel Pénicaud :
«Quand un syndicat patronal dit aux entreprises
"Arrêtez d’aller bosser, arrêtez de faire vos chantiers",
ça c’est du défaitisme.»
(LCI, 19/03/2020).
Mis en cause, le président de la CAPEB explique : «Le gouvernement s’est rendu compte que le chiffre d’affaires du BTP, c’est 150 milliards d’euros soit, chaque mois, 12 ou 13 milliards qui ne rentrent pas dans la caisse. Avec 2 millions de salariés, le BTP est le plus gros employeur privé de France.»

Conséquences, si la consigne de la CAPEB est appliquée :
(1) -Des recettes fiscales en moins.
(2) -«Le chômage partiel va atteindre des sommes monstrueuses.» (Libération, 20/03/2020).

Le gouvernement en panique face à la crise sanitaire et économique qui empire d’heure en heure voit aussi se profiler la banqueroute financière. Et il compte bien nous la faire payer très cher. À nous, pas au patronat ! Et d'ores et déjà, il fait le choix d'envoyer des salarié-es risquer leur vie pour que l'activité économique ralentisse le moins possible (tout en prônant, à coup de répression et d'amendes, le confinement de la population !).

Le mépris … voilà bien le visage du capitalisme qui a fait son temps ! Mais, même en crise, le capitalisme ne s’écroulera pas tout seul. A nous toutes et tous, le moment venu, d’imposer nos solutions à la minorité qui conduit l’humanité à la catastrophe :
gouverner nous-mêmes pour nous-mêmes,
en mettant en œuvre des mesures anticapitalistes.


Le 22 mars 2020





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