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Billet confiné quotidien (26 mars)


Billet quotidien du NPA34
... pour que l'anticapitalisme devienne viral ! ...


Pendant cette période où on voudrait nous isoler les un-es des autres,
nous allons essayer, à travers ce billet, de rester en contact au jour le jour,
uni-es contre le capitalisme.


L’ORDONNANCE CRIMINELLE

DU DOCTEUR MACRON

Avec le droit de licencier, les patrons ont le pouvoir absolu de supprimer les moyens de subsistance de leurs salarié(e)s.
Avec le droit de réquisitionner, la loi d’urgence sanitaire leur accorde un permis de tuer. Nous obliger à travailler sur les chantiers, les usines ou les bureaux, alors que des collègues sont contaminé(e)s, malades ou décédé(e)s, comme à Renault-Cléon … risquer de mourir pour une activité non indispensable, c’est ça « l’urgence sanitaire » ?
Pénicaud, ministre du travail, incite les patrons à se saisir de ce pouvoir insensé ; elle leur assure que d’éventuels recours en justice « ne sont pas le sujet ».
Deux poids deux mesures :
--->pour les actifs, confinement levé au bon vouloir des patrons ;
--->pour les autres, enfermement avec assignation à résidence sanctionnée par les forces de l’ordre.
Avec ce confinement à deux vitesses,
non seulement l’épidémie ne va pas s’arrêter,
mais elle va s’étendre. 
Entre les irresponsables que nous sommes et les « premiers de cordée », la facture continue à s’alourdir.

Alors, pas de mort sur ordonnance, 
aucun crédit pour les assassins … 
non, nous n’effacerons ni la dette sociale, 
ni la dette sanitaire !
 Le 26 mars 2020
Billet rédigé, comme les précédents, par Gilbert (NPA34)

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