Il y a, comme ça, des évidences qui font leur chemin dans la conscience collective. Le capitalisme en crise arrive de plus en plus difficilement à faire croire que ses solutions garantissent l'avenir de l'humanité, c'est le moins qu'on puisse dire. Nous l'avons vu durant les mobilisations Gilets Jaunes ainsi que contre la "réforme" des retraites où les slogans anticapitalistes étaient largement repris. Sans oublier celles concernant le réchauffement climatique. Quant au pouvoir politique qui le représente, il n'arrive plus à se faire passer pour indépendant des puissances financières et industrielles, car le capitalisme ne lui laisse aucune marge de manœuvre.
Tout cela est mis en évidence par la catastrophe sanitaire que nous vivons où l'un et l'autre révèlent à la fois leurs responsabilités dans l'étendue de cette catastrophe (cf la destruction du milieu hospitalier et du système de santé engagée depuis des décennies), et leur volonté de faire passer les intérêts des propriétaires de capitaux avant la lutte contre l'extension de la pandémie (cf l'obligation faite aux salarié-es d'aller risque leur vie dans des secteurs économiques qui ne sont pas du tout indispensables à autre chose que la sauvegarde des profits). En s'attaquant, bien sûr, au Code du Travail, aux congés payés, au droit de retrait...
Et pendant ce temps, tirant les leçons des dernières mobilisations sociales, ils en profitent pour renforcer leur arsenal répressif, à coup de présence policière massive, de couvre-feu, de géo-localisations...
Ne les laissons pas faire, soutenons les revendications des travailleuses et des travailleurs, mobilisons-nous contre la montée en puissance de la répression.
Préparons dès maintenant la sortie de cette pandémie
pour qu'elle soit aussi celle du capitalisme !
