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Billet confiné quotidien (18 avril)


Billet quotidien du NPA34
... pour que l'anticapitalisme devienne viral ! ...


Pendant cette période où on voudrait nous isoler les un-es des autres,
nous allons essayer, à travers ce billet, de rester en contact au jour le jour,
uni-es contre le capitalisme.


11 MAI :

IMPATIENCE CRIMINELLE 

DES PATRONS, 

PATIENTS CRIMINALISES 

PAR MACRON  !

Pressé par le MEDEF de relancer la machine économique, 
Macron a fixé au 11 mai le début du déconfinement. 

Les écoles seront rouvertes, transformées de fait en garderie pour que les parents puissent reprendre le boulot.
---> On ignore si, comme pour les magasins d’alimentation, l’accès aux cours sera limité à un seul élève. Les personnes âgées et fragiles (18 millions de bras inutiles) feront du rab.
---> On ignore si les 2/3 des sénateurs, les ministres Pénicaud, Le Drian, Belloubet … ou Brigitte Macron seront exemptés.

Pour refaire tourner l’économie, Macron rajoute aux réponses sécuritaires (pistage par drones, tracking, 800 000 amendes et plus de 1700 gardes à vue à mi-avril …) des mesures discriminatoires.

Mais les salariés, doivent, eux, continuer à travailler 
"quoi qu’il en coûte", au péril de leur vie, 
comme c'était le cas de ceux d'Amazon... 
avant qu'Amazon ne soit condamné par la justice. 

Gouvernement et patronat mettent la pression.
---> Malgré un mort le 17 avril mais impatient de redémarrer la production, PSA a provisionné des stocks de masques, lesquels manquent cruellement aux soignants.
---> La ministre du travail Pénicaud a suspendu le 16 avril un inspecteur du travail coupable d’assurer sa mission de contrôle des salariés exposés.

Des attitudes criminelles dont Macron et le MEDEF devront répondre.

Avoir une santé fragile, faire respecter le droit, ça empêche le business de tourner : c’est se rendre coupable de « comportements déviants ».
La crise ne fait que commencer : Castaner vient d’ailleurs de lancer deux appels d’offres (7,4 millions d’€) pour l’achat de 650 drones et de dizaines de milliers de grenades lacrymogènes.

C’est l’impasse : 
une seule solution, la révolution !

Le 18 avril 2020

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