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Billet. La réponse est dans la rue !



Billet du NPA34
... pour que l'anticapitalisme devienne viral ! ...


CONTRE LA VIOLENCE ET LA RÉPRESSION D’ÉTAT,

LES JEUNES SONT DANS LA RUE

FACE AU DÉNI : NI OUBLI NI PARDON !

"Il n’y a pas de violences policières" : c’est le mantra rabâché depuis des mois par les politiciens et les médias dominants.

Des émeutes d’Argenteuil aux multiples actions des gilets jaunes, de l’impressionnante marche des sans-papiers le 30 mai aux énormes manifestations du 2 juin (Paris, Lille, Marseille, Lyon, Tours …), ce mensonge a reçu une première réponse. En dépit des interdictions de toutes sortes et de la loi d’urgence supprimant les libertés publiques, loi qui n’a de sanitaire que le nom.

La répression d’État se généralise, comme celle qui s’acharne contre Roland Veuillet, syndicaliste gilet jaune, emprisonné le 30 mai suite à une action de soutien aux sans-papiers à Nîmes. Les victimes de la répression d’État (Rémy Fraisse, Zined, Bouna, Adama, Zineb, Steve, Eric Chouviat …), les milliers de blessés, mutilés, emprisonnés … ont été salis par le mépris et - pire - par le déni.

Car face à ces crimes, la loi du silence règne, avec la complicité active des ministres et parlementaires, de LREM au RN en passant par LR et le PS. Le 26 mai, le député Eric Ciotti a repris le projet de loi de son collègue sénateur LR de l’Hérault Jean-Pierre Grand condamnant à un an de prison et 15 000 € d’amende « la diffusion, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, de l’image des fonctionnaires de la police nationale, de militaires, de policiers municipaux ou d’agents des douanes ». Les journalistes passés à tabac ou arrêtés lors de manifestations en ont fait aussi les frais.
Concédant quelques bavures, les commentateurs zélés ont chanté sur tous les tons les louanges de la « police républicaine » à la française. Pour eux, contre toute évidence, l’affaire George Floyd (étouffé par la police aux USA) ne pouvait pas arriver en France, la « violence légitime » des forces de l’ordre étant codifiée dans la loi.

C’est justement ça le problème. Les classes dominantes exercent par ce moyen la violence nécessaire pour imposer le système d’exploitation et d’oppression au reste de la société. Le capitalisme en récession a plus que jamais besoin de répression. Dans notre département, les arrêtés préfectoraux d’interdiction d’actions de protestation, verbalisations et arrestations se multiplient.

Mais depuis des mois, les premiers de corvée se révoltent. Les digues sautent les unes après les autres et ce n’est qu’un début.

La peur est en train de changer de camp !
... message adressé à la « bande à Macron »,
avec une attention spéciale à ses relais dans l’Hérault,
préfet et politiciens locaux.





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Le 3 juin 2020

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