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Montpellier. 4000 à la manifestation soignant.e.s/usagers de ce jour !


 « Je n’ai pas eu le COVID mais vous m’avez transmis la rage. »

 

C’est bien ce sentiment qui dominait ce mardi 16 juin à Montpellier lors de la manifestation des soignant-e-s. Parti du CHU de Saint-Éloi, le cortège est passé par tous les autres CHU : Guy de Chauliac, La Colombière, Lapeyronie pour finir à Arnaud de Villeneuve. Une foule d’au moins 4000 personnes, soignant-e-s très nombreux-euses et usagers, se retrouvait pour écouter les discours des organisations syndicales, CGT, FO, UNSA, CFDT qui avaient appelé à cette mobilisation. 

Un grand drapeau MERCI flottait au vent et très rapidement se déclinait dans les propos par des revendications précises pour l’hôpital public et la santé : 300 euros tout de suite d’augmentation de salaires, arrêt des fermetures de lits, réouvertures de services…oui du fric pour l’hôpital public. Nous ne sommes pas des héros, des soldats mais des professionnels du soin pour vous accueillir dans les meilleures conditions, alors les médailles, le 14 juillet, non merci ! La réponse des soignant-e-s aux annonces démagogiques du gouvernement était bien ferme.

En soutien, on pouvait noter la présence de Gilets jaunes du Rond-Point Près d’Arènes ou de Gignac, les militant-e-s du Collectif Changeons le système pas le climat, des membres de Solidaires, de la CNTESS, du PC, du NPA, de l’UCL...les Anti-Sanofric…

Mais surtout une formidable mobilisation de différents secteurs de l’hôpital, des infirmier-ères, du SAMU, du SMUR, des brancardiers, des ambulanciers en colère et aussi des cliniques privées. Fort de son nombre, le rassemblement s’est déplacé vers la Place de la Comédie.

 



Un prochain rendez-vous semble se profiler pour le 30 juin. Et c’est sûr nous serons là !

M, correspondante NPA 34

 


Une immense, une interminable acclamation se soulève, quand est rappelé que c’est aussi parce qu’ils sont féminins que les emplois hospitaliers sont parmi les mal payés : « Nous voulons un hôpital où être une femme ne soit pas un problème, mais une solution ». Ainsi galvanisé, l’orateur appelle, contre toute attente, ceux qui le souhaitent à poursuivre en cortège jusqu’à la Comédie (quatre ou cinq kilomètres en prime, sous un cagnard aussi resplendissant que parfois redoutable, faisant le bonheur des épiciers vidant leurs rayons de boissons sur le trajet).

En chemin, les klaxons sont incessants, d’automobilistes bloqués mais exprimant leur solidarité. Quelque chose bout dans ce pays. On croit revivre les meilleurs instants des manifs pour les retraites. Huit jours après celles contre les violences policières, tout semble à saisir. Au pied des Trois Grâces, un nouveau rendez-vous est donné pour le 30 juin. Le temps de s’organiser ? Ou le risque de laisser tout retomber ? Cliquer ici











On n'y coupera pas, la boule de démolition doit repartir dans l'autre sens...


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