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Montpellier. Ce mardi déconfinement Santé avec les hospitaliers et hospitalières !



16 juin 2020 : Tous ensemble, salariés, usagers, population, pour la reconnaissance des personnels hospitaliers !


Les organisations syndicales FO, CGT, CFDT, UNSA du CHU de Montpellier appellent les personnels et les usagers à se mobiliser le 16 juin pour une journée d’actions unitaires.  



Hospitaliers, 

Le gouvernement vous a parlé de guerre. 

La population vous a applaudi pour votre courage et votre dévouement. 

L’heure est à la reconnaissance. 

Nous ne pouvons plus nous contenter de demi-mesures ou de primes qui divisent ! 

Il est temps de s’unir et d’exiger :
 
   Un rattrapage de la prime à 1500 euros pour tous ceux qui n’en ont pas bénéficié.
   Une revalorisation générale des salaires : le gel du point d’indice ces 10 dernières années a entrainé une perte de salaire de 300 €/mois !!!
   Une juste reconnaissance des qualifications des professionnels.
   Un plan de formation pluridisciplinaire et un plan de recrutement attractif et fidélisant.
   Le maintien de notre statut et de notre régime de retraites.
   La suppression de l’enveloppe fermée et l’augmentation substantielle des budgets.
   L’arrêt de toutes suppressions de lits et des gels de postes.
   De réelles mesures qui garantissent l’accès, la proximité et l’égalité de la prise en charge pour la population sur tout le territoire.

Le 16 juin 2020

Tous ensemble, salariés, usagers, population,

pour une meilleure reconnaissance

de tous les professionnels, tous grades confondus !

La manifestation débutera de l’hôpital St Eloi et se déplacera d’établissements en établissements. Soyez nombreux à soutenir ce mouvement, rendez- vous à :

   10h00 rassemblement hôpital St Eloi, prise de parole
   10h35 rassemblement entrée de Gui de Chauliac, prise de parole
   11h15 rassemblement Clinique Euzières (Colombière/Balmes) – prise de parole
   11h40 rassemblement Lapeyronie – prise de parole
   12h00 rassemblement ADV, prise de parole + rassemblement avec les usagers

Merci de respecter les distanciations sociales et d’être équipé d’un masque.


 
 Le drame sanitaire, social, politique et écologique que nous traversons n’a pas seulement comme origine une pandémie mondiale… La destruction de notre système de santé, avec ses suppressions de postes, ses fermetures de lits et de services dans les hôpitaux, ses attaques incessantes contre l’assurance maladie, en a été l’un des amplificateurs. Depuis plusieurs années, ce gouvernement comme les précédents n’a pas voulu écouter les mobilisations du monde de la santé, des EHPAD, du secteur médico-social ou de la psychiatrie. Ainsi, il y a un an, bien avant la pandémie du Covid-19, le mouvement des urgentistes tirait déjà la sonnette d’alarme sur l’état dégradé des hôpitaux et sur l’asphyxie de notre système de santé et de ses personnels. Cliquer ici


Par Commission santé sécu social du NPA
 
Avec une prime, une médaille et du blabla , Macron et son ministre Véran pensaient pouvoir calmer la colère des personnels hospitaliers. Ils ont dû déchanter. Partout, la sortie du confinement a été marquée par des manifestations de soignantEs et de leurs soutiens, lors des « mardis » et « jeudis » de la colère. Le pouvoir a compris que les hospitalierEs et l'ensemble de la société qui est à leurs côtés exigent autre chose que ces miettes. Pas avare de grands discours, au pic de la crise, le pouvoir n’a désormais qu’une hâte : tourner la page... et continuer dans la même direction ! Cliquer ici




Le « Ségur de la santé » est-il promis à l’impasse ? Mardi, par voie de communiqué, le collectif Inter-Hôpitaux s’est ouvertement inquiété du manque de « transparence dans la conduite » des concertations pilotées par Nicole Notat, d’une « méthodologie problématique » et de l’« absence d’annonces chiffrées » alors que s’engage la troisième semaine – sur huit prévues – de consultations des syndicats et collectifs de soignants devant aboutir à la « rénovation en profondeur du système de santé », promise par le Premier ministre, Edouard Philippe, le 25 mai lors de l’installation de ces états généraux.
Un coup de gueule poussé à titre préventif. Jeudi, le comité Ségur, qui chapeaute les quatre grands « piliers » de la réforme de l’hôpital que les syndicats et collectifs de soignants appellent de leurs vœux – investissement, territorialisation, carrière et gouvernance – doit en effet se réunir pour faire le point sur l’état des travaux. « Si aucune annonce n’est ce jour-là faite sur la revalorisation des salaires et l’arrêt des fermetures de lits, on se posera la question de la pertinence de toute cette énergie déployée pour réunir des gens sans décider de rien », s’exaspère Anne Gervais, cofondatrice du collectif Inter-Hôpitaux. Cliquer ici

 Discours d'Emmanuel Macron
Fin de paon démie : ça laisse paon toi


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