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Montpellier. La colère de ce mardi.


Ce mardi avait lieu le deuxième « mardi de la colère » à Montpellier, ces rassemblements appelés par les soignants pour exprimer leurs revendications après le pic de la crise du coronavirus. Cette fois, c'était devant le centre logistique de la plateforme Euromédecine que le rendez-vous était donné. Une soixantaine de personnes ont répondu présent : soignants, usagers, Gilets jaunes, militants et acteurs des luttes locales...

Lors de sa prise de parole, le délégué CGT a commencé par rendre hommage à George Floyd : « Les événements aux États-Unis suite à la mort de George Floyd, décédé pendant un contrôle de police, ne peuvent que nous affecter aussi. La semaine dernière nous évoquions l'injustice des soignants et des patients décédés du Covid. Ce qui transparait aujourd'hui à travers ce cri des États-Unis, c'est que l'injustice elle est partout ; et elle est systémique ».

Il a ensuite rendu hommage aux « soignants invisibles » : les travailleurs de la logistique, de l'administration (notamment les secrétaires médicales), de la technique, etc. Il a expliqué que ces « hospitaliers de l'ombre » ne sont habituellement « jamais vus, jamais reconnus » alors même qu'ils et elles ont joué un rôle essentiel, en première ligne de la lutte contre l'épidémie de coronavirus. De manière générale, les « mardis de la colère » visent à revendiquer plus de moyens, matériels et humains, pour l'hôpital public.

Cette mobilisation des mardis de la colère est présente dans toute la France. Avec de nombreux rassemblements qui expriment à la fois le ras le bol des personnels soignants et la volonté de mettre un terme à l'assassinat d'un service public dont la nécessité absolue est mise en évidence à l'occasion de la pandémie de Covid-19.

Comme le dit la CGT du CHU de Montpellier :

"Ce mouvement se poursuivra dans toute la France, tous les mardis, jusqu’à la journée de mobilisation du 16 juin organisée par les 11 organisations en lutte depuis 2 ans pour défendre l’hôpital public : (Association des médecins urgentistes de France (Amuf), Action praticiens hôpital (APH), CFE-CGC, CGT, Unsa, Solidaires, les collectifs Inter-Blocs, Inter-Hôpitaux et Inter-Urgences, Printemps de la psychiatrie et la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et des maternités de proximité)."

Pour les « héros » de l’hôpital et de la santé,

Macron et ses amis préparent le pire.

Imposons le meilleur !


Correspondant-es NPA34


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