COMMUNIQUE DE PRESSE DU NPA34
Tôt ce matin, un escadron de gendarmerie en tenue de combat a arrêté sans ménagement les personnes qui se trouvaient dans la Maison de l’Écologie et de la Résistance, « lieu ouvert de luttes et de partage », avant de la détruire au tractopelle. Le NPA34 exige leur libération immédiate et l’abandon de toute procédure judiciaire à leur encontre. Le NPA34 souligne que cette action policière a été commanditée en dehors de toute procédure. Elle démontre la marche rapide, constatée jour après jour vers un État policier autoritaire, en décalage complet avec les déclarations gouvernementales sur la liberté d’expression et en contradiction avec les assurances données à la "Convention Citoyenne pour le Climat". Elle exige surtout une riposte unitaire des organisations du mouvement ouvrier, associatif et des droits humains du département.
Le NPA34 rappelle que ces militants non violents agissent contre la construction du L.I.E.N (Liaison Inter-cantonale d’Évitement Nord de Montpellier). Ce projet inutile et imposé à contre-courant vise à favoriser la logique de la voiture individuelle, la production et le transport effrénés de marchandises via le tout camion, avec toujours plus de destruction de terres agricoles et de biodiversité. Le NPA34, partie prenante du collectif « changeons le système pas le climat », soutient la lutte des militants écologistes qui s'opposent à l'urbanisation et à la bétonisation des territoires. La détermination et la créativité de ces militants sont porteuses d'avenir pour construire le "monde d'après". La répression tous azimuts et la guerre antisociale menée par le gouvernement sont le symbole d’un monde dépassé, le « monde d’avant », que nous avons tous et toutes le devoir de combattre.
Montpellier, le 22 octobre 2020
Pour voir les informations sur le LIEN et la MÉR, vous pouvez jusqu'au 30 octobre, consulter la rubrique Écologie de la revue de presse : http://npaherault.blogspot.com/p/blog-page_5.html
