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Loi de « sécurité globale » : une atteinte aux libertés fondamentales

 


Loi de « sécurité globale » : une atteinte aux libertés fondamentales.

On ne nous empêchera pas de manifester et de dénoncer les violences policières !

 

C’est à partir de ce mardi 17 novembre que la proposition de loi va être examinée au parlement selon la procédure accélérée, c’est-à-dire avec un seul passage devant chaque chambre.

Autant dire que le gouvernement veut aller vite en besogne en renforçant davantage le cours autoritaire et répressif de son action.

Depuis plusieurs semaines, des associations de défense des droits de l’homme, des avocats, magistrats, des syndicats notamment celui des journalistes alertent contre les dispositions contenues dans ce projet :

https://www.laquadrature.net/2020/11/12/55-organisations-contre-la-securite-globale/

 Très récemment c’est la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) qui dans un communiqué s’inquiète des mesures inscrites dans le texte :

 « Par diverses mesures, ce texte vise à donner des gages aux forces de l’ordre, notamment l’interdiction de diffuser des images de policiers [...]. Il opère un transfert de compétences régaliennes aux policiers municipaux et aux agents de sécurité privée, heurtant de front l’article 12 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui fait partie du bloc constitutionnel. Ce texte ouvre par ailleurs de très larges possibilités d’utilisation des drones pour la surveillance de la population, faisant peser des risques immédiats sur le respect de la vie privée et sur la liberté de manifester. »

Outre la mise en place d’un arsenal de plus en plus répressif à l’encontre des manifestant-e-s (caméras, drones…) le texte laisse toute latitude aux policiers pour réprimer à leur guise.    Ainsi l’article 24 qui a suscité en particulier la mobilisation des syndicats de journalistes prévoit de punir de prison et d’amende toute personne qui diffuserait des images des agissements des forces de l’ordre

Une riposte nécessaire

Outre des pétitions et les interpellations des députés pour qu’ils refusent de voter cette loi, des rassemblements sont prévues mardi 17 dans plusieurs villes de France.

A Paris, ce sera mardi à 18h devant l’Assemblée. Le NPA appelle à se joindre à toutes ces initiatives.

A Montpellier, après une réunion initiée par la LDH et rassemblant de nombreuses associations, collectifs, syndicats, organisations une conférence de presse est prévue ce Lundi 16 novembre à 11h devant la préfecture. Le NPA 34 y sera présent.

Le gouvernement veut mettre le mouvement social sous cloche, l’empêcher de s’exprimer.

Cette offensive touche aussi les universités avec la proposition d’amendement à la Loi de Programmation de la Recherche (dont le vote devrait intervenir dans les jours qui viennent) visant à interdire toute contestation au sein des universités en introduisant le délit de trouble à la tranquillité et au bon ordre des établissements, avec des sanctions qui selon les versions iraient de 1 à 3 ans de prison et de 7500 euros et plus …on parle même de 45000 !

Si nous n’y prenons garde et ne réagissons pas, des jours très sombres s’annoncent.

Ne les laissons pas faire.  Ils ne nous feront pas taire !

 Martine et David NPA 34

 

A lire aussi :
https://lanticapitaliste.org/actualite/oppressions/la-loi-dite-de-securite-globale


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