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Procès Lewis: la mobilisation a payé!



                       Le décrocheur de portrait de Macron, Lewis, gagne son procès !



Ce mardi 10 novembre à 10h il y avait du monde pour soutenir Lewis traduit devant le TGI pour avoir participé à une opération de décrochage du portrait de Macron.

Qu’on se souvienne, c’était en juillet 2019, un peu partout des actions étaient menées dans des mairies pour s’emparer du portrait de Macron et dénoncer son inaction sur la question du climat. En août se tenait le G7 à Biarritz transformée en forteresse. 128 portraits étaient ainsi décrochés. Ici dans l’Hérault c’était à Assas que l’opération avait lieu.
A Bayonne en marge du G7 une importante manifestation se déroulait avec quelque uns des portraits brandis par les manifestants.

Le procès qui se déroulait ce mardi avait plus qu’une valeur symbolique ; il était l’expression d’une volonté de dénoncer l’incurie du gouvernement sur les questions écologiques. Dans ces temps de restrictions des libertés de manifester il était aussi l’occasion de relever la tête. Les participant-e-s au rassemblement ne s’y sont pas trompés. Une centaine de personnes était là, associations écologistes bien sûr, ANV COP21, Alternatiba, Arrêt Du Nucléaire 34, militant-e-s du NPA, de l’UCL, la députée de la FI Murielle Ressiguier, des gilets jaunes, des membres du collectif contre l’état d’urgence, la LDH, des syndicalistes…
Lewis ne disait pas autre chose dans son intervention très combative : au-delà de l’action de désobéissance civique ce qui s’exprimait là c’était l’urgence de refuser de se taire, il faisait aussi le lien avec la manifestation des soignants à Toulouse.
Dans un bref échange avant de rentrer dans le tribunal il confiait que certes c’était difficile dans le contexte de crise sanitaire et de renforcement des mesures répressives de construire des ripostes communes, allusion aussi à la manifestation des enseignants, mais si ça pouvait prendre du temps parfois, la colère était là, et elle allait ressurgir.

Une conclusion qui sonne comme un camouflet pour ce gouvernement !
Au final après une plaidoirie percutante de Me Ottan, Lewis certes reconnu comme acteur d’un vol, n’est condamné à aucune peine, 1 euro symbolique pour la mairie et 39 euros pour le cadre.


Un encouragement pour celles et ceux dont le NPA convaincu-e-s que c’est bien le système et non le climat qu’il faut changer, que la dimension écologiste de notre combat pour une autre société est essentielle.


                                                                                Correspondants NPA 34 : Martine et David.


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