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Poutou dans l'Hérault, un succès d'audience de l'anticapitalisme...

 

Poutou dans l'Hérault,  un succès d'audience de l'anticapitalisme... 

 

La parole anticapitaliste a déjoué les brouillages médiatiques et politiques... les échanges avec la population ont été très riches... 

 


Quelques jours après avoir passé le barrage des qualifications pour la présidentielle, les 500 parrainages, Philippe Poutou, candidat du NPA était dans l'Hérault les 10 et 11 mars.


Jeudi 10, il a participé à une table ronde à Béziers, qui réunissait des syndicalistes de VISA (Vigilance et Initiatives Antifascistes), des militants de l'association ENVIE à Béziers, de la CIMADE qui accueillait la réunion, du collectif justice pour Mohamed Gabsi, ainsi que des militants et sympathisants du NPA, une rencontre particulièrement importante dans une ville gérée par un maire d’extrême droite Robert Ménard, soutien de Marine Le Pen, Philippe Poutou a écouté ces militants échanger sur la vie quotidienne à Béziers. 



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On se rappelle comment le maire avait, dès son élection, instrumentalisé la police municipale de la ville par des affiches exhibant un revolver en gros plan avec le slogan : « Désormais la police municipale a un nouvel ami ». Police municipale qui a interpellé pendant le couvre feu, en avril 2020, Mohamed Gabsi, décédé à son arrivée au commissariat. Chaque 8 du mois, depuis deux ans, le collectif se réunit devant les locaux de télésurveillance de la police municipale.


En huit ans, les choses se sont banalisées, Béziers apparaît comme une ville oubliée. La gestion de la ville est ultralibérale avec, en particulier, une délégation de services publics communaux au privé, la suppression des stages sportifs aux enfants, de subventions et moyens à certaines associations, un ultra autoritarisme au sein du conseil municipal. L'élection de Robert Ménard, s'est faite, comme à Perpignan sur le terreau de la misère, le taux de pauvreté à Béziers en 2019 était de 34%.

L'homme communique beaucoup, et prend une posture d'homme providentiel proche de la population. Des travaux de bétonisation, abattage d'arbres et autres suppression de bancs, ont été réalisés en centre ville pour le rendre « propre ».


Sur le plan culturel, l'invitation du chanteur Jean-Pax Mefret, chanteur officiel du mouvement OAS, pour son spectacle « Nostalgérie » le 19 mars 2022, date anniversaire des 60 ans des accord d'Evian, accords qui ont défini les conditions de l’indépendance de l’Algérie, et les drapeaux en berne donnent le ton.


Béziers, comme Perpignan, est un laboratoire de l’extrême droite, tant au niveau d'une croisade culturelle que dans une violence de gestion sécuritaire (caméras, contrôles d'identité).


Dans ce contexte, les militant.e.s ont échangé sur les difficultés de fédérer les oppositions municipales. A Perpignan, la manifestation d'opposition au congrès du RN le 3 juillet 2021, de dimension , a connu un réel succès.


Les associations de Béziers appellent à un rassemblement le samedi 19 mars 2022 à 15 h 00 à l'entrée de l'ex rue du 19 mars 1962 (rebaptisée rue du commandant Denoix de Saint Marc, putschiste opposé à l'indépendance de l'Algérie, par l'actuelle municipalité) dans le quartier de la Devèze à Béziers, précisant :


« Ce que le maire représentant de l'État se refuse à faire (commémorer le soixantième anniversaire du cessez le feu en Algérie ) se mettant ainsi hors la loi,  nous citoyens biterrois le ferons ».

Les comités régionaux Languedoc - Roussillon et Midi Pyrénées de la LDH ( Ligue des Droits de l'Homme ) appellent à une rencontre d'information et de débat le samedi 26 mars à 15 h 00 dans la salle de la colonie espagnole, 1 rue vieille citadelle à Béziers. 


Source : Midi Libre
 

Vendredi 11, la journée a commencé par une rencontre de Philippe Poutou avec la population sur le marché Victor Hugo de Sète, en particulier des chômeurs et précaires : discussions, selfies, encouragements et...poignée de main avec l'ancien maire PC de Sète, François Liberti. 

 

Midi Libre 12 mars 2022

(Cliquer sur l'image pour l'agrandir)

 

L'après midi : rencontre avec les militants du collectif SOS Oulala, qui mène l'opposition au chantier du LIEN, à quelques centaines de mètres du chantier, sur les communes de Saint Gély, Grabels et Combaillaux. Le NPA34 soutient cette lutte et s'en est fait l'écho (plusieurs articles sont parus sur le site).

Devant le chantier du L.I.E.N. (terrassements visibles sur la colline)


Les militants ont insisté sur la cohérence des politiques nationales à ce sujet, avec l'objectif de relier les autoroutes qui sillonnent le territoire, politique du tout voiture et du tout camion, en lien avec la métropolisation, alors que les projets peuvent apparaître comme locaux.


C'est pourquoi, une quinzaine de collectifs contre les anneaux et contournements routiers se coordonnent (Rouen, Strasbourg, Dreux, Nimes, Avignon, Arles,Toulouse, Montpellier, etc...). Un collectif Interlutte contre les projets routiers est lancé depuis quelques semaines, partageant leur expérience pour aller plus loin, plus fort contre les projets routiers. Un texte de tribune  nationale est en cours de préparation, un week-end de rencontre est prévu les 21 et 22 mai à Rouen et Montpellier (ateliers, débats et partage d'expériences).


Le temps fort de ces deux jours a été le meeting en soirée à Montpellier, salle Guillaume de Nogaret : près de 600 personnes, dont de très nombreux jeunes, attentifs pendant deux heures, certains restant debout pour cause d'affluence.

 


Trois interventions ont eu lieu avant celle du candidat : Sandrine a exposé la situation sociale à SANOFI et la question du vaccin contre le covid ; William a abordé en quoi la réforme Blanquer modifie la place de l'école dans la société ; enfin, Louise a parlé des difficultés et des combats de la jeunesse d'aujourd'hui, avec un focus sur les luttes féministes, en cette semaine de grève féministe du 8 mars.


Philippe Poutou a a mis en avant en préambule la satisfaction d'avoir obtenu les 500 parrainages grâce aux travail considérable des équipes militantes et à des solidarités politiques. Il a dénoncé le caractère non démocratique de la campagne elle même, prenant pour exemple le débat du 14 au soir sur TF1 qui a réuni huit candidats et non les douze sur des critères pour le moins obscurs, puis développé plusieurs aspects du programme (https://poutou2022.org/programme).


Le contexte particulier et extrêmement préoccupant de la guerre d'agression de l'Ukraine a, bien sûr fait l'objet d'un développement particulier reprenant les positions du NPA (https://nouveaupartianticapitaliste.org/actualite/international/non-la-guerre-solidarite-avec-la-resistance-du-peuple-ukrainien).


Un échange avec la salle a permis ensuite l'expression de questionnements sur les EHPAD, le handicap, les parcours de transition, ou encore les modalités d'actions.


De nombreuses personnes se sont inscrites à la table contact. Rendez vous a été pris le vendredi 18 mars à 18h30 à la brasserie le Dôme pour continuer ensemble la campagne. 

 


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(Voir à partir de 00.08.30)

 

Correspondante NPA 34

 

Des vidéos à retrouver sur FB NPA 34

 

https://www.facebook.com/npa34






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