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L.I.E.N. (et autres) - Malgré la crise climatique, les projets écocides continuent !

 

Nous reprenons le dernier communiqué de SOS Oulala après la décision du Conseil d'État ( Malgré la crise climatique....)

Malgré la crise climatique, les projets écocides continuent ! (22 juillet 2022)

La décision du conseil d’État vient de tomber : la déclaration d’utilité publique du LIEN est confirmée, au motif que : « le vice de légalité entachant l’arrêté du 9 mars 2015 du préfet de l’Hérault a été régularisé ». (PDF de la décision du CE en date du 21 juillet et Voir la presse )

Ainsi, pour les pouvoirs publics, tout n’est que procédure et la seule aune à laquelle on mesure les projets d’infrastructures est de savoir s’ils sont « réglementaires » ! L’impact sur la biodiversité et le dérèglement climatique et l’impact sur nos vies ne sont pas des critères de jugement !

Or les effets de ce dérèglement sont déjà : canicules de plus en plus précoces et rapprochées, sécheresse systématique, incendies, méga-feux, orages diluviens et inondations, tempêtes, augmentation du niveau de la mer….

Nous prenons acte de cette décision, que nous regrettons profondément : le Conseil d’État valide ainsi des projets issus de l’ancien monde, dans la logique mortifère du tout-voiture, de la bétonisation et de l’étalement urbain, dont on sait qu’ils nous conduisent toujours plus vite vers la catastrophe.

Alors, non notre avenir ne se résume pas à une question de procédure. Malgré ce revers, nous poursuivons la bataille juridique, politique et citoyenne contre le projet du LIEN. Face à la dégradation accélérée de nos conditions de vie, capituler devant un tel projet est un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre. Nous savons que l’histoire nous donnera raison.

Pour mettre les routes en déroute !

Le lien pour signer notre appel et vous engager à soutenir la proposition de moratoire

Les raisons de s'opposer au LIEN et à tous ces projets existent, elles sont simples, et elles sont nombreuses :

  • Construire des routes, c'est augmenter le trafic routier et l'étalement urbain.

  • Construire des routes, c'est augmenter les émissions de gaz à effet de serre.

  • Construire des routes, c'est détruire des milliers d'hectares d'espaces naturels, agricoles et forestiers.

  • Construire des routes c'est gaspiller 13 milliard d'euros d'argent public, 13 milliards !

  • Construire des routes, c'est nous enfermer toujours plus dans un modèle tout voiture, insoutenable socialement comme écologiquement.

  • Construire des routes c'est augmenter la pollution chronique ou accidentelle liée à la circulation des personnes et des marchandises par la route.

Nous, collectifs en lutte contre les projets, nous unissons nos forces pour lutter contre l'artificialisation à marche forcée de nos terres agricoles et naturelles, et pour engager la nécessaire sortie de route de tous les projets climaticides.

Nous demandons aux parlementaires de nous rejoindre et de soutenir les luttes, en s'engageant à soutenir à l'Assemblée Nationale et au Sénat la proposition d'un moratoire sur tous les projets routiers, dans l'attente de leur ré-examen au regard des stratégies fixées par l'Etat et des enjeux climatiques, écologiques et sanitaires auxquels nous faisons face.

Sur le LIEN, trois députés NUPES de l'Hérault se mobilisent et portent le moratoire au niveau national. (voir la vidéo courte (3') ou la vidéo explicitant les raisons (7')

Soutenez, rejoignez nos luttes, demandez avec nous ce moratoire, pour mettre les routes en déroute !

Le lien pour signer notre appel et vous engager à soutenir la proposition de moratoire 

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Un projet encore plus anti-écolo que prévu !

En témoigne ce reportage envoyé par un sympathisant : 





 

 


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