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Mobilisations et grèves le 18 octobre pour l’augmentation des salaires et la défense du droit de grève

 

Béziers 12h bourse du travail

Montpellier: 12h gare Saint Roch

Sète: 11h gare de Sète

 

Mobilisations et grèves le 18 octobre

 
pour l’augmentation des salaires et la défense du droit de grève

 

Que ce soit dans les raffineries, l’agroalimentaire, les crèches, les transports publics, l’énergie et nucléaire, les organismes sociaux, les banque-assurances, les services informatiques, la maintenance industrielle, l’éducation, la santé, le commerce, la métallurgie… les salarié.e.s de très nombreux secteurs professionnels se mobilisent depuis des mois dans leurs entreprises ou leurs services pour revendiquer et gagner de légitimes augmentations de salaire, de meilleures conditions de travail, des emplois de qualité. Les jeunes se mobilisent aussi, pour leurs conditions de vie et d’études ainsi que pour une réforme des bourses ambitieuse.

Le mouvement des lycées professionnels, d’ores et déjà décidé pour le 18 octobre, s’inscrit dans cette dynamique.

Pourtant et alors qu’elles réalisent d’énormes profits, les entreprises de la branche Pétrole, en particulier Total ou Exxon, refusent d’accéder, aux exigences des salarié.e.s massivement mobilisés par l’ouverture immédiate d’une négociation sérieuse. Ces dernier.e.s réclament avant tout le rattrapage de l’inflation et une meilleure répartition des richesses créées par les travailleuses et travailleurs, alors que des milliards d’euros de dividendes ont été versés aux actionnaires.

C’est cette situation de blocage patronal qui crée aujourd’hui la pénurie de carburants. Mardi dernier, une limite a été franchie par le gouvernement, annonçant faire procéder aux réquisitions des salarié.e.s des raffineries et dépôts par les préfectures. Elles sont en cours depuis hier. Cette procédure déjà condamnée par l’OIT constitue une atteinte inacceptable au droit constitutionnel de grève et aux libertés fondamentales.

La mobilisation gagne des secteurs de plus en plus nombreux dans le privé comme dans le public. Elles et ils obtiennent par leurs actions avec leurs organisations syndicales l’ouverture de nouvelles négociations et des avancées salariales significatives. C’est aujourd’hui qu’il faut se mobiliser dans tous les secteurs professionnels, public comme privé.

C’est pourquoi les organisations syndicales et les organisations de jeunesse signataires décident d’appeler ensemble les travailleuses et travailleurs et la jeunesse à la mobilisation y compris par la grève le mardi 18 octobre pour l’augmentation des salaires, des pensions et minima sociaux, et l’amélioration des conditions de vie et d’études.

Elles appellent également les salarié.e.s, les retraité.e.s, les privé.e.s d’emploi et la jeunesse à se mobiliser pour la défense du droit de grève en participant aux rassemblements organisés devant les préfectures et sous-préfectures.

Le 18 octobre, elles s’engagent à organiser partout avec les jeunes et les salarié.e.s des différents secteurs professionnels des mobilisations et actions, dans les entreprises et les services.

Montreuil le 13 octobre 2022


LE TRACT HEBDO DU NPA

Contre Macron et le capitalisme TOTAL, 

notre 49-3, c’est la grève générale !

 

Queues devant les stations services, ministres et personnalités politiques aux déclarations hostiles, médias aux ordre totalement en furie… La grève des raffineurs a lancé un important affrontement avec le pouvoir macroniste et les capitalistes qu’il sert. Avec, au cœur de la cible, la multinationale TotalEnergies, qui exploite ses salariéEs et les consommateurs autant qu’elle contribue à ruiner la planète. Tout le symbole du monde de Macron dont on ne veut plus...

Un pouvoir entre gesticulations et menaces

En bon président hostile au monde du travail, Sarkozy déclarait il y une quinzaine d’années : « Désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit »... Macron et ses lieutenants seraient bien à la peine de nous ressortir aujourd’hui cette litanie méprisante et mensongère. Mais si la lutte des raffineurs gène de fait la vie quotidienne de millions de personnes, la colère se tourne majoritairement contre les vrais responsables de la situation : les multinationales aux profits faramineux et les politiques qui veulent se montrer forts avec celles et ceux qu’ils pensent faibles — notre camp social — et faibles avec les forts…

« Je suis aux côtés de tous nos compatriotes qui galèrent et qui en ont assez de cette situation », nous a dit Macron ce lundi. Mais, alors que le pouvoir d’achat dévisse depuis plusieurs mois, que n’a-t-il dit ou fait pour que Total partage les 18,8 milliards de profits au premier semestre 2022 (avec à sa tête un PDG qui s’augmente de 52 %) ? Macron et ses amis préfèrent menacer les salariéEs des raffineries qui se battent pour un rattrapage conséquent des salaires face à l’explosion des prix. Ainsi le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, prétend « libérer les dépôts de carburants et les raffineries » et juge la grève et les blocages « inacceptables » et « illégitimes »

Mardi 18 dans la rue et après on continue !

Dans un tel contexte de mobilisation, la manifestation de dimanche, « contre la vie chère et l’inaction climatique », a été une étape importante, après une première journée de grève interprofessionnelle jeudi 29 septembre. Réunissant des dizaines de milliers de manifestantEs à Paris, et un large panel d’organisations de la gauche sociale et politique, cette marche a constitué de fait un encouragement important aux travailleurs des raffineries, mais aussi à tous les salariéEs de secteurs en lutte, que ce soit dans les centrales nucléaires, dans le commerce, dans l’automobile, etc.

Le gouvernement a lancé des réquisitions chez Total et Exxon (Esso), une atteinte au droit de grève qui a mis le feu aux poudres. La journée de grève interprofessionnelle appelée ce mardi 18 octobre par la CGT, Solidaires, FO et la FSU reste la meilleure des réponses. Mais au-delà de la solidarité nécessaire avec les raffineurs en pointe de la mobilisation, l’enjeu de cette nouvelle journée est bien de rassembler dans la lutte le maximum de salariéEs qui veulent se battre pour le partage des richesses, qui passe par des augmentations importantes de salaires. Et c’est bien le problème d’avancer dans la construction d’une grève générale – réunissant les travailleurs du public comme du privé – qui est posé pour ces prochains jours, ces prochaines semaines. Avec, dans ce cadre, la nécessaire extension de la mobilisation à d’autres secteurs, dans les transports en particulier. Battre le fer tant qu’il est chaud, se réunir partout pour discuter et décider des suites à cette journée de mardi devient impératif pour pousser notre avantage.

La fragilité dont fait preuve le pouvoir, qui se voit aussi à sa faiblesse à l’Assemblée nationale (une majorité minoritaire...), doit également nous servir à avancer des perspectives sur le terrain politique. Une gauche de combat, liée aux mobilisations, utile pour la lutte des classes et pour la rupture avec le capitalisme, c’est une nécessité.

Le lundi 17 octobre 2022

Tract en PDF

Le tract sur le site national : Contre Macron et le capitalisme TOTAL, notre 49-3, c’est la grève générale !

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LE TRACT HEBDO DU NPA RÉACTUALISÉ APRÈS LE 18 OCTOBRE : 

Pour nos salaires, contre Macron,

Notre 49.3, c’est la mobilisation générale !

Depuis plusieurs semaines, la grève des raffineurs marque un affrontement central avec le pouvoir macroniste et les capitalistes qu'il sert. Avec, au cœur de la cible, la multinationale TotalÉnergies, qui exploite ses salariéEs et les consommateurs autant qu’elle contribue à ruiner la planète. Tout le symbole du monde de Macron dont on ne veut plus.

L’autoritarisme du pouvoir, bras armé du capitalisme

Si la lutte des raffineurs gêne de fait la vie quotidienne de millions de personnes, la colère se tourne majoritairement contre les vrais responsables de la situation : les multinationales aux profits faramineux et les politiques qui veulent se montrer forts avec celles et ceux qu’ils pensent faibles — notre camp social — et faibles avec les forts…

« Je suis aux côtés de tous nos compatriotes qui galèrent et qui en ont assez de cette situation », nous a dit Macron ce lundi. Mais que n’a t-il dit ou fait pour que Total partage les 18,8 milliards de profits au premier semestre 2022 (avec à sa tête un PDG qui s’augmente de 52 %) ?

Macron et ses amis préfèrent menacer les salariéEs des raffineries qui se battent pour un rattrapage conséquent des salaires face à l’explosion des prix. Il a procédé à des réquisitions chez Total et Exxon (Esso), une véritable atteinte au droit de grève. Et à l’Assemblée nationale, cette « majorité » minoritaire passe en force son budget antisocial, en utilisant le 49.3 pour s’asseoir sur des institutions déjà bien peu démocratiques.

Déjà mobilisés dimanche 16 et mardi 18 octobre...

La manifestation nationale du dimanche 16 octobre « contre la vie chère et l’inaction climatique » a été une étape importante. Réunissant des dizaines de milliers de manifestantEs à Paris et un large panel d’organisations de la gauche sociale et politique, cette marche a constitué un encouragement important pour les travailleurs des raffineries mais aussi pour tous les salariéEs de secteurs en lutte, que ce soit dans les centrales nucléaires, dans les grandes enseignes du commerce, dans l’automobile, etc.

Les réquisitions mises en œuvre par ce gouvernement ont véritablement mis le feu aux poudres. En réponse, la journée de mobilisation interprofessionnelle de ce mardi 18 octobre a été marquée par 150 manifestations et la grève dans différents secteurs mobilisés, dans l’éducation, l’énergie ou les transports… Au-delà de la solidarité nécessaire avec les raffineurs à la pointe de cette mobilisation, l’enjeu de cette journée était bien de rassembler dans la lutte le maximum de salariéEs prêts à se battre pour le partage des richesses : des augmentations importantes de salaire et l’indexation des revenus sur les prix.

On continue !

Continuer la lutte, créer les conditions permettant de construire un mouvement de grève générale réunissant les travailleurs du public comme du privé, voilà ce qui est sur la table. De ce point de vue, la reconduction de la grève décidée mardi par un tiers des AG cheminotes montre la voie. Battre le fer tant qu’il est chaud, se réunir partout pour discuter et décider des suites est un impératif pour pousser notre avantage.

La fragilité dont fait preuve ce pouvoir doit également nous servir à avancer des perspectives politiques. Il y a urgence à sortir du train-train, à débattre et à regrouper les forces militantes, à commencer par celles et ceux qui défendent la transformation révolutionnaire de cette société ou qui voient LFI comme une rupture salutaire avec la vieille gauche de gouvernement. Une gauche de combat, liée aux mobilisations, utile pour la lutte des classes et pour la rupture avec le capitalisme : c’est une nécessité pour notre camp social.

Le mercredi 19 octobre 2022

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Boris Plazzi, dirigeant de la CGT revient sur l'urgence d'augmenter les salaires, les propositions de la CGT et les moyens de les financer.
 
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