Ce rassemblement a réuni plus de 140 personnes, devant la sous-préfecture de la ville de Béziers.
Les organisations, syndicats et associations suivants étaient présents : la Ligue des Droits de l'Homme, la Libre Pensée, Génération.s, Ensemble !, le NPA, le POI, la FI, FSU, Solidaires, La Cimade, le Planning familial, le Mouvement de la Paix, Culture solidaire Béziers, la Jeunesse Populaire Biterrois, les Fiertés, mais aussi des militants de la CGT, des jeunes insoumis, et des gilets jaunes.
Ci-dessous quelques photos et le texte de la prise de parole du NPA de Béziers
On peut cliquer sur les photos pour les agrandir
NPA BEZIERS
RASSEMBLEMENT 23 SEPTEMBRE 2023
INTERVENTION
Violences policières, racisme, islamophobie … ça suffit !
La mort de Nahel Merzouk est venue s’ajouter à la trop longue liste des crimes policiers.
Des vies sont brisées par une justice expéditive pour des délits mineurs, ou même pas de délits du tout. Après les révoltes ayant suivi la mort de Nahel, plus de 1 000 personnes se sont vu infliger une peine d'emprisonnement. Derrière ces morts et ces condamnations, il y a les humiliations et violences policières quotidiennes que subit la jeunesse racisée des quartiers populaires, permises par un racisme systémique.
Après la répression féroce des gilets jaunes, des mouvements écologistes traités d’éco-terroristes et la criminalisation des syndicalistes, il s’agit bien d’une véritable violence d’Etat qu’il est urgent de combattre.
Police raciste
L’étendue du racisme dans la police ne fait aujourd’hui aucun doute : 71 % des policiers et gendarmes votent pour le RN ou pour une droite extrême, et la rhétorique raciste imprègne les déclarations officielles des syndicats majoritaires ; comme le communiqué d’Alliance et d’Unsa Police félicitant les "collègues qui ont ouvert le feu sur un jeune criminel de 17 ans" et décrivant la jeunesse des quartiers comme des "nuisibles" et des "hordes sauvages"...
Désarmons la police
Il est donc urgent et légitime d’enlever à la police ses moyens de nuire et de prendre à bras le corps la lutte contre le racisme systémique.
De ce point de vue, le front social et politique qui s’est constitué à la suite du meurtre de Nahel est salutaire.
Et nous nous retrouvons à nouveau dans la rue ce samedi 23 septembre, déterminés à agir contre "la répression des contestations sociales démocratiques et écologiques, pour la fin du racisme systémique, des violences policières, et pour la justice sociale climatique, féministe et les libertés publiques".
Nous revendiquons également :
le désarmement de la police au contact de la population
l’amnistie totale des personnes condamnées lors des révoltes
Nous affirmons notre solidarité avec celles et ceux qui subissent les mesures racistes de ce gouvernement, au premier rang desquelles les musulmanes discriminées au motif de leur tenues.
Notre mobilisation unitaire doit aussi affirmer la nécessité d'un vaste mouvement social qui refuse le racisme et défend le droit des résistances des opprimés et exploités.
Le filtrage discriminatoire des jeunes par la police aux entrées des lycées et collèges sous prétexte de tenue vestimentaire est une escalade dans le totalitarisme. Elle vient s’ajouter à l’utilisation systématique d’armes de guerre par les forces de l’ordre, aux interdictions de manifestations, aux arrestations de syndicalistes ou d’écologistes …
Ce 23 septembre, nous crions haut et fort notre solidarité sans faille avec les racisés et notre soutien à toutes les victimes de la répression policière !
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Vu dans la presse à Montpellier et à Toulouse :
Un millier de manifestants contre les violences policières à Montpellier
