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Mobilisation antifasciste après l'agression du maire de Grabels

 

Rassemblement de soutien au maire de Grabels


Samedi 23 septembre, à l’issue de la manifestation contre le racisme et les violences policières, René Revol, maire de Grabels, a été agressé et menacé par deux lâches d’extrême droite.

Ce samedi 30 septembre, avait lieu à Grabels un rassemblement de soutien, à l’appel des insoumis.Nous étions plusieurs à représenter le NPA, parmi les quelques 300 personnes présentes.

Les prises de parole, à l’exclusivité des insoumis, ont toutes mis l’accent sur le caractère humaniste de l’engagement politique et la nécessité d’une unité face à l’extrême droite.

Pour ce qui nous concerne, il convient d’interroger les conditions actuelles qui permettent aux néo fascistes de s’autoriser à agir de la sorte.
La dérive autoritaire du gouvernement a pris un tournant évident depuis Macron, et les dérives de sa police ne cessent plus, engendrant les drames que l’on sait.
La police est gangrenée par l’extrême droite, le racisme systémique de notre pays induit des comportements qui se croient hors d’atteinte, car constamment couverts par une hiérarchie qui ne vise que la protection d’une oligarchie dont le pouvoir ne tient aujourd’hui que par la force.

Ce pouvoir capitaliste, désormais au paroxysme du néolibéralisme, sait parfaitement qu’il n’a plus aucune légitimité aux yeux du peuple, et mise tout sur la peur et la répression, comme nous en faisons le constat depuis plusieurs années maintenant.
Ainsi, les loups sortent du bois et se sentent autorisés à vomir leur haine, protégés qu’ils se savent par des institutions défaillantes.

Oui, l’unité est de mise face au péril fasciste, mais il ne suffit pas de convoquer le souvenir des combats des anciens, il est nécessaire de mettre à bas cette société par nature inégalitaire, qui fait justement le terreau des relents nauséabonds qui ressurgissent partout dans le monde aujourd’hui.

                                                                                                    Correspondant

 

L'ÉVÉNEMENT DANS LA PRESSE

Gazette live Montpellier le 30 septembre (avec vidéo de 15' du discours de JLM) : Jean-Luc Mélenchon à Grabels : "nous sommes tous amis des arabes"

Médiapart le 1er octobre : Agressé par des militants d’extrême droite, le maire de Grabels dénonce le silence de la majorité

Midi Libre le 30 septembre : Hérault : Mélenchon en tête de la manifestation de soutien à René Revol à Grabels

France 3 Occitanie le 01 octobre : Un "front contre l'inacceptable" : Jean-Luc Mélenchon et 300 personnes marchent en soutien au maire de l'Hérault agressé et menacé

Midi Libre le 01 octobre : Maire agressé : un millier de personnes et Jean-Luc Mélenchon pour soutenir René Revol à Grabels

La France Insoumise le 01 octobre : Prise de parole contre les violences d’extrême droite après l’agression du maire insoumis René Revol

Départ du défilé depuis le centre du village

 
La tribune devant la maison commune, place Jean-Jaurès

Vue d'ensemble du rassemblement (photo page facebook de la MUPES - NousSommes)

 

DANS L'ANTICAPITALISTE HEBDO LE  3 OCTOBRE

Mobilisation antifasciste après l’agression du maire de Grabels

Ce samedi 30 septembre, ils étaient venus nombreux soutenir René Revol. Le maire de Grabels a été collé au mur par deux fascistes le 23 septembre, après avoir participé à la manifestation contre les violences policières à Montpellier. Ces agresseurs l’ont menacé car ils le connaissaient bien comme « ami des arabes ».

Cette agression survient après que René Revol a publié une protestation contre le non-respect de la loi par le maire d’extrême droite de Béziers, Robert Ménard. Ce dernier avait refusé de marier un couple franco-algérien sous l’argument non fondé en droit que le fiancé n’était pas en situation régulière. L’Anticapitaliste avait publié un témoignage de la scène : Il ne fait pas bon vouloir se marier à Béziers !

Cette agression survient à la suite de bien d’autres. C’est pourquoi de nombreuses personnes, organisations et responsables politiques divers ont témoigné de leur soutien au maire de cette commune.

LFI a mené une campagne sur le sujet avec un rassemblement au village. Les trois députéEs LFI du département, une dizaine de représentantEs du groupe parlementaire, les éluEs de la majorité municipale et Jean-Luc Mélenchon, étaient à la tribune. Dans l’assistance, plusieurs centaines de personnes, des militants de LFI, du PCF, du NPA et de nombreuses organisations de gauche.

Une maire LFI d’une autre commune proche de Montpellier, Jean-Luc Mélenchon et René Revol ont pris la parole. Les discours, profondément humanistes et antiracistes, faisaient écho à l’aspiration d’une république idéale. Ils se sont conclus par une Marseillaise qui n’a pas pleinement satisfait tout le monde puisqu’elle a été suivie de l’Internationale.

Séraphin Langlois

 


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