Pour la bonne santé de tous : rompre avec la politique du profit
La société dans laquelle nous vivons, la société capitaliste, est destructrice de la santé des hommes, comme elle est destructrice de leur environnement et de la nature : cette société ne donne pas à l’ensemble de la population, et principalement aux classes populaires les moyens de vivre en bonne santé, qui supposent :
Une alimentation suffisante et de bonne qualité,
Des conditions de travail qui préserve la bonne santé physique et psychique des salariés
L’absence de pollutions
Des logements et des transports de qualité accessibles à tous. Autant de conditions qui entrent en contradiction avec le fonctionnement d’une société fondée sur la recherche du profit et sur l’intérêt privé…
Une alimentation suffisante et de bonne qualité,
Des conditions de travail qui préserve la bonne santé physique et psychique des salariés
L’absence de pollutions
Des logements et des transports de qualité accessibles à tous. Autant de conditions qui entrent en contradiction avec le fonctionnement d’une société fondée sur la recherche du profit et sur l’intérêt privé…
Le droit à la santé c’est aussi la possibilité pour tous d’accéder aux meilleurs soins
Un systéme de santé gratuit, de qualité, de proximité pour tous
Le NPA défend la gratuité intégrale des soins, en ville ou à l’hôpital. C’est-à-dire :
Des indemnités journalières compensant intégralement le salaire
La suppression des « jours de carence »
Le remboursement intégral (à100%) par l’assurance maladie (Sécurité Sociale) de l’ensemble des soins, et des médicaments et donc
La suppression des « franchises et forfaits », du « forfait hospitalier ».
La disparition des « complémentaires santé » qui n’auront plus de rôle, les mutuelles devraient être intégrées à Sécu. (avec leurs biens et le personnel comme cela a été partiellement le cas en 1945) Le secteur de la santé serait interdit aux assurances privées.
L’interdiction de tout dépassement d’honoraires
La suppression du paiement à l’acte et la discussion d’autres modalités de rémunération (salaire, capitation [rémunération "par tête" de client]… avec les intéressés. La fin du numérus-clausus, et le versement d’un salaire égal au SMIC pendant toute la durée des étude pour les étudiants en médecine de médecine qui s’engageront à servir dans le service public, là ou les besoins sont prioritaires. Les études médicales seraient ainsi démocratisées.
Des mesures d’urgence pour l’hôpital
Abrogation du plan Hôpital 2007 et en particulier du nouveau système de financement des hôpitaux dit « tarification à l’activité »
Abrogation de la loi « Bachelot » Hôpital Patients Santé et Territoires, qui organise le regroupement des services hospitaliers et les fermetures des services hospitaliers de proximité, favorise la privatisation des services,
Abrogation de la dette des hôpitaux.
Suppression et interdiction des lits privés à l’hôpital public.
Nous proposons
Création de 120 000 emplois dans les hôpitaux publics, et formation en conséquence (fin du numérus clausus médical) accompagnée de l’attribution de budgets permettant aux établissements de maintenir leurs effectifs et de recruter les personnels nécessaires.
Financement des travaux et équipements
• Soit par un financement public
• Soit par des prêts à taux 0 auprès d’organismes publics de crédit.
De l’Hôpital Public au service public de santé
Des Centres Publics de Santé, pivot du dispositif de soins
Ces Centres Publics de santé seront ouverts 24 h sur 24, et assureront la permanence des consultations et des soins de proximité au plus près de la population, ils permettront ainsi la réponse gratuite à tout moment à une demande urgente de soin, en évitant de s’adresser aux urgences de l’hôpital. Ces centres de santé permettront à tous aussi des soins gratuits de médecine générale. Ils assureront des consultations et des soins gratuits (spécialistes, soins dentaires).
Assurés par des professionnels de santé de service public : ils permettront de répondre aux besoins de santé, là ou la médecine libérale se montre de plus en plus défaillante (déserts médicaux).
A la différence des « maisons médicales » mises en place actuellement, il ne s’agit pas de cabinets libéraux, mais de centres publics et gratuits. Ils seront intégralement financés par l’assurance maladie, et non laissés au bon vouloir de financements locaux.
Ils assureront le suivi de patients atteints de maladie chroniques qu’elles soient somatiques ou psychiatriques. Le dispositif actuel de psychiatrie de secteur, avec pour pivot le Centre Médico Psychologique serait intégré dans ce dispositif.
En cas de nécessité ces centres de santé pourront ainsi orienter pour des soins plus spécialisés ou pour des urgences vers les établissements hospitaliers avec lesquels ils travailleront en liaison étroite.
Maintenir et rouvrir les hôpitaux de proximité
Des centres hospitaliers pour l’ensemble des soins spécialisés
Pas de profit sur la santé
La transformation des établissements privés en hôpitaux publics, avec un statut public pour les personnels (statut de praticiens hospitaliers pour les médecins et de la fonction publique hospitalière pour les autres catégories de personnel, avec reprise de leur ancienneté)
Pour les établissements privés non commerciaux, nous préconisons leur intégration à l’Hôpital Public, avec statut public pour les personnels. De même nous préconisons l’expropriation de l’industrie pharmaceutique, la création d’une recherche et d’une industrie pharmaceutique publique sous le contrôle des usagers ; la fin du système des brevets
Un service public démocratique
la Sécurité sociale gérée par des administrateurs élus et révocables par les assurés sociaux pourrait être le cadre de cette véritable démocratie sociale
Les propositions du NPA et de son candidat Philippe Poutou pour la santé et l’assurance maladie
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