Castelnau-le-Lez. Isabelle Amblard, auxiliaire de vie scolaire... à la porte de l’école (Midi Libre)
Photo ci-contre : Isabelle Amblard, petit bout de femme investie par un métier dont elle a fait "sa vie".
(JEAN-MICHEL MART)
Isabelle Amblard a des larmes plein les yeux. De tristesse surtout.
"C’est une grande souffrance de ne pas aller au travail et de savoir
qu’ils ont besoin de moi.
C’est au-delà du juridique", cède la jeune
femme. Depuis jeudi, auxiliaire de vie scolaire, elle n’est plus aux
côtés de deux garçonnets, en classe à l’école Jean-Moulin, à
Castelnau-le-Lez, et au collège Mendès-France, à Jacou. Mais se présente
chaque jour à l’entrée des établissements, pour s’entendre
invariablement refuser l’accès. "Aucune directive nouvelle n’a été
signifiée à votre sujet par l’inspection académique", lui répond-on.
Pourtant, la situation est simple, des plus claires. Le 2 mars, le
conseil des prud’hommes a requalifié en CDI les CUI (contrats uniques
d’insertion) de quatorze AVS et ADE - aides à la direction d’école.
"Douze d’entre eux n’étant plus en poste, ils sont considérés, note
Stéphanie Valette, du syndicat Solidaires, comme licenciés sans cause
réelle et sérieuse, attendent leurs indemnités. Mais deux contrats
couraient à la date du jugement."
L'article intégral
A lire aussi sur le sujet