Les candidat-es du NPA dans les 2e, 3e
et 4e circonscriptions de
l’Hérault remercient celles et ceux qui leur ont apporté leurs suffrages lors
du premier tour des élections législatives.
Venant après les présidentielles et la défaite de la droite,
ces élections ont suscité peu d’enthousiasme : le taux d’abstention atteint un niveau
record avec presque 43%.
60% des jeunes de 18 à 24 ans se sont abstenus, plus de 50%
des employé-es et 49% des ouvriers. L’abstention a été très forte dans les
quartiers populaires.
Dans ce contexte, le PS conforte le résultat de la
présidentielle et peut espérer, ce qu’il n’a cessé de marteler, obtenir la
majorité absolue.
A la gauche du PS, le Front de Gauche ne réédite pas son
score de la présidentielle et connaît un revers avec l’élimination de Jean-Luc Mélenchon du
second tour dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais.
Par rapport aux précédentes législatives et au score du PC,
le Front de Gauche progresse nationalement
d’un peu moins de 500.000 voix. La dynamique électorale attendue par cette coalition n’a pas été au rendez-vous.
Le NPA, seul ou dans des listes unitaires, ne réédite pas les scores des législatives de
2007. (1)
L’idée que le plus dur avait été fait (virer Sarkozy et toute sa clique) une forme de résignation du moment face à la situation économique, produit des défaites successives
du monde du travail mais aussi une défiance vis-à-vis des représentants
politqiuesont pesé lourdement et expliquent en partie la désaffection vis-à-vis
de ces élections.
Fait majeur de cette consultation :
l’enracinement du vote Front National, en particulier dans notre région (comme
dans le Gard.) et une déperdition des voix de la droite au profit de FN. La fin
de la campagne présidentielle marquée par une droitisation du discours de
Sarkozy a encouragé cette tendance.
Alors que le PS au
gouvernement montre déjà qu’il ne reviendra sur aucune des mesures essentielles
de la droite, il est urgent de
construire une véritable gauche anticapitaliste.
Le 17 juin il faut,
bien sûr, finir de battre la droite et l’extrême droite, mais, parce que
nous ne faisons pas confiance au PS, nous devons préparer les batailles
nécessaires pour un véritable plan d’urgence social et écologique qui réponde à
la situation de crise créée par les capitalistes :
- pour l’augmentation du Smic à 1700 euros net, et 300 euros d’augmentation pour les minima sociaux
- pour l’interdiction des licenciements
- pour la répartition du temps de travail
- pour l’arrêt des discriminations envers les femmes
- pour un retour de la retraite à 60 ans pour 37,5 annuités
- pour en finir avec le racisme et la xénophobie
- pour l’arrêt immédiat du paiement des intérêts de la dette, un moratoire et un audit populaire de la dette en vue de son annulation et la création d’un service public bancaire
- pour la défense et le renforcement des services publics
- pour la sortie du nucléaire et la transition énergétique…
Ce combat le NPA le portera au quotidien et nous nous adressons, comme l’a fait
Philippe Poutou, à toutes celles et ceux
du mouvement social et syndical, aux organisations politiques (LO, FdG,
Alternatifs, Alternative Libertaire…), à leurs militantes et militants :
Il est temps que nous
construisions ensemble une opposition de gauche, indépendante du PS, pour
porter ensemble le plan d’urgence
seul à même de redonner espoir à celles et ceux qui souffrent de la crise.
Nos vies valent plus
que leurs profits !
Martine Granier, candidate sur la 2ème
circonscription de l’Hérault
Thomas Balenghien, candidat sur la 3ème
circonscription de l’Hérault
Valérie Cabanne, candidate sur la 4ème
circonscription de l’Hérault