Trains régionaux à un euro. Très bien mais il faut une politique générale de développement du ferroviaire ! Et commencer par refuser le doublement de l'A9 !
Mende. La Lozère monte dans le train à un euro (Midi Libre)
Christian Bourquin est venu lancer l’opération hier à la gare de Mende.
Après le Gard, les Pyrénées- Orientales et l’Aude, le train à un euro a
été lancé hier en Lozère. Le président de la Région
Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin, est venu hier à la gare de
Mende concrétiser l’engagement qu’il avait pris il y a un an à Langogne.
Dès aujourd’hui, les usagers du réseau SNCF pourront donc voyager sur
la ligne Marvejols-Mende-La Bastide/Saint-Laurent pour un euro (l’aller
simple) au lieu de 13,80 euros. "Ce sont 12,80 euros qui restent dans la poche de tous ceux qui prendront le train", a vanté Christian Bourquin.
[...] Le cortège d’élus a été accueilli en gare par une cinquantaine de manifestants. Cheminots ou simples usagers, ils venaient dénoncer notamment la suppression de certaines lignes. "Le train à un euro est une bonne chose", a reconnu Yves Béral, délégué du personnel CGT à Millau. "Mais il faut optimiser l’existant. On a des portions à 55 km/h qui pourraient être parcourues à 75 km/h", a-t-il réclamé avant de remettre des propositions à Christian Bourquin. Maurice Ambec, responsable du comité pluraliste pour la Lozère, demandait aussi la remise en service des comités de ligne : "Le train à un euro, c’est bien, mais ça s’est fait sans concertation."
Christian Bourquin a aussi évoqué le bus à un euro qu’il avait lancé dans ses Pyrénées-Orientales il y a quelques années. « C’est le cousin, la même famille. Dans cette famille on se rend des services », a-t-il imagé, avant de faire une annonce. « Il faut que la Lozère et Mende soient encore plus reliés à la capitale de la Région ». Il y aura donc un car direct entre Mende et Montpellier « dans l’année qui vient », a-t-il promis. Une nouvelle qui a surpris et peu enthousiasmé les syndicats. « Ils vont faire doublon avec les trains », s’est inquiété Maurice Ambec.
Mende. La Lozère monte dans le train à un euro
Illustration : 201204271434381.JPG
A lire aussi
Extraits : Les megatrucks, ces camions de 25,25 mètres pouvant peser plus de 60 tonnes, pourraient faire bientôt leur apparition sur les routes de France. Actuellement interdits - les limites en vigueur en France, comme dans l’UE, sont de 18,75 m et 40 tonnes -, ces mastodontes (dits aussi gigaliners), qui parcourent déjà les routes de certains pays de l’Union Européenne (expériences menées aux Pays-Bas et en Allemagne, après la Suède et le Danemark), pourraient débarquer dans l’hexagone à la suite d’une décision de la Commission européenne. [...]
Principal opposant aux méga camions, l’association France Nature Environnement (FNE) tire cependant la sonnette d’alarme : "En favorisant une fois d e plus la compétitivité du transport routier, cette décision va marquer un coup d’arrêt aux politiques de report de la route vers le rail et le fluvial et inévitablement mettre des camions supplémentaires sur nos routes", souligne Gérard Allard, spécialiste des transports de marchandise à FNE.
Extraits
Délibération 59 à propos de la nouvelle gare TGV
La délibération 59 concernait la vente de terrain à
RFF pour le contournement de Montpellier (plus tard Perpignan – Barcelone) et
la nouvelle gare TGV.
Evidemment, nous allons retrouver des aspects
évoqués à la 58.
Sur ce point, nous avons repris les positions du
Collectif Transports auquel nous participons.
Anne Rose a
argumenté de
la manière suivante :
Nous sommes contre
une gare TGV à l’extérieur de la ville.
La gare
actuelle n’est pas saturée, elle accueille 150 trains par jour pour une
capacité de 300.
Déplacer la gare à l’extérieur (de l’autre côté de
l’autoroute actuelle en face d’Odysseum) supposera pour les usagers un temps de
déplacement supplémentaire, des difficultés pour les correspondances avec les
TER, de rallonger la ligne de tram… Nous voyons un aspect positif à une gare
centrale regroupant grandes lignes, TER, bus, tram. Je ne reviens pas sur les
points évoqués ci-dessus (bande verte, terres agricoles, étalement urbain…)
Concernant ensuite une nouvelle ligne de chemin de fer pouvant transporter du fret, nous
sommes plus ouvert et ceci d’autant plus que nous sommes pour le ferroutage.
Mais nous souhaitons des garanties que
la délibération ne donne pas. Nous savons aussi que la SNCF est éclatée
avec RFF, qu’il y a une distinction entre la propriété des rails et ce qui peut
circuler sur les rails. La lutte des syndicats SNCF pour défendre le fret
liquidé par la direction peut être un point d’appui.
A l’étape où nous en sommes nous avons décidé de ne
pas participer au vote sur cette délibération.
Pour l’adjoint
à l’urbanisme, la nouvelle gare ouvre la perspective d’un quartier d’affaire et
d’une nouvelle urbanisation.
Nous devrons travailler ensemble, nous avons un peu
de temps, ce dossier peu connu et peu traité actuellement.
Délibération
n° 58 en vue du doublement de l’A9
Nous avons ensuite traité une des délibérations
essentielles de ce conseil, la 58. Il s’agit de la vente des terrains de la
ville à ASF pour le doublement de l’A9.
Nous nous
sommes retrouvés bien seuls pour refuser cette vente, maillon décisif pour le
début des travaux.
Je suis
intervenu en développant une argumentation complète déjà ancienne et
retravaillée avec le Collectif Transports
.
Le doublement de l’A9 ne règle en rien les problèmes
d’embouteillage aux entrées de
Montpellier. Ces bouchons sont dus aux arrivées importantes de salariés se
rendant à leur travail, sans nouvelles entrées et sans une politique nouvelle
des transports publics les embouteillages vont continuer. Nous sommes pour des
parkings à l’entrée de la ville avec un maillage de bus, mini bus, tram, pistes
cyclables, déplacements doux. Nous sommes aussi pour la gratuité des transports
publics.
Le doublement de l’A9 va être un véritable
aspirateur à camions. Il en passe déjà quotidiennement 17 000 ! L’aspect
pollution est évident mais il n’est pas le seul. Pourquoi faire faire des
centaines de kilomètres à des tomates, courgettes… que nous pourrions produire
ici et garantir ainsi des circuits courts ? La Région, l’Agglo et la
Mairie font un choix inverse supprimant des terres agricoles pour doubler l’A9
ou créer Hinterland à Poussan. Plutôt que de développer le ferroutage à partir
du port de Sète, la Région va acheminer par camions et stocker à Poussan
Hinterland des containers qui rapidement vont se retrouver sur des camions
roulant sur l’A9.
Ce doublement va aussi détruire la bande verte entre
l’autoroute actuelle et le littoral. Nous sommes pour freiner l’extension
urbaine et pour un véritable aménagement du territoire.
Anne Rose et
moi-même avons été les seuls à voter contre cette vente de terrains rendant
possible le doublement de l’autoroute.