Montpellier. Sona, 7 ans, et sa famille menacées d’expulsion (Midi Libre)
Soirée de mobilisation ce soir à partir de 18 heures, à l’école Jules-Simon (45 rue de la Méditerranée). Organisée par les parents d’élèves et les enseignants, "histoire de rappeler, une fois de plus, que la France reste encore le pays des droits de l’homme"
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L’annonce est tombée lundi matin comme un couperet : Sona, son frère et ses parents vont être reconduits dans les prochains jours à la frontière, direction l’Arménie d’où est originaire cette famille installée en France depuis plusieurs années et demandeur d’asile.
Face à cette décision "intolérable", les enseignants et les parents d’élèves de l’école Jules-Simon
ont décidé de se mobiliser. "Sona, âgée de 7 ans, est scolarisée ici
depuis plus de trois ans. Elle et son frère, qui est maintenant au
collège, sont des élèves brillants et épanouis, souligne une
enseignante. Cette expulsion est d’autant plus injuste que la famille
est très appréciée et impliquée au sein de l’école et du quartier."
Selon Réseau éducation sans frontières, qui suit de près ce dossier, Artiom, le père de Sona, a été "torturé dans son pays
pour avoir exercé son métier de journaliste". Depuis plusieurs années
maintenant, il demande à la France l’asile politique qui ne lui est pas
accordée.
Illustration : Gueant_Valls.jpg
Communiqué du NPA. Sarkozy a oublié un ministre dans le gouvernement Ayrault !
mercredi 27 juin 2012
Valls, ministre de l’Intérieur, a fixé ses
objectifs en matière d’immigration. Pas plus de 30 000 régularisations
par an, ce qui était déjà le chiffre du gouvernement Fillon, et surtout
pas de régularisation massive. Quelle belle continuité ! Mais un tel
résultat sera obtenu avec « des critères, précis, objectifs,
compréhensibles » dit-il! En un mot le gouvernement sera aussi dur
vis-à-vis des sans-papiers. Ils devront pour l’essentiel continuer à
vivre dans l’illégalité, sans titre de séjour, en travaillant sans
protection, à la merci du bon vouloir des patrons, avec des salaires au
rabais. Mais ils sauront pourquoi ! Et Manuel Valls de nous resservir la
vieille soupe paternaliste du respect « des valeurs de la France » et
de la situation économique et sociale dont il faut tenir compte. Soyons
sûr que les luttes des sans-papiers pour leur régularisation continueront à se développer, contre Manuels Valls, avec tout notre soutien.
Montreuil, le 27 juin 2012
Sans-papiers : pour Besancenot, "première grande faute du gouvernement" (AFP)
Ainsi, on en est là, sept semaines après l’élection de François Hollande : des parents d’élèves, des enseignants, des gens comme tout le monde, dont un bon nombre sans doute ont voté pour le président « normal » cachent une famille pour la faire échapper à la police de Monsieur Valls ! Sous Sarkozy, le fait n’était pas si rare. En 2006, à Brest déjà, Patimat et sa mère avaient été cachées 105 jours pour n’être pas expulsées vers le Daghestan. On ne pensait pas que de tels événements devraient se répéter sous Hollande !
Ça n’a pas traîné. Sans attendre les résultats de l’autopsie du jeune homme tué mardi matin par le tir d’un des policiers de, un appel à manifester contre cette Brigade anticriminalité a été lancé sur plusieurs réseaux sociaux.
Sans-papiers : pour Besancenot, "première grande faute du gouvernement" (AFP)
Sous Hollande aussi, on cache des enfants (RESF dans Mediapart)
Fin de semaine dernière, coup de téléphone de
Brest : on nous informe que des parents d’élèves d’une école de la ville
aidés par les membres de l’association Casss-Papiers cachent une
famille tchétchène qui a été informée de sa prochaine expulsion vers la
Pologne, étape vers un retour en Tchétchénie. Or la famille Bagueivy
est très menacée. Le père et une sœur de M. Bagueiv ont été assassinés
en mai 1997, deux de ses frères ont disparu. Lui-même a été kidnappé par
la police qui a exigé qu’il donne des informations sous peine de mort.
La dépêche de l’APF ci-dessous dit la suite.
BREST, 19 juin 2012 (AFP) - Une famille russe d'origine
tchétchène, avec trois enfants, est cachée depuis samedi dans le
Finistère par un réseau de bénévoles, pour échapper à la rétention
administrative et à l'expulsion.
Au début du week-end, les membres de Casss-papiers (collectif
action, soutien et de solidarité avec les sans-papiers) une association
brestoise créée en 2001 qui s'oppose à l'expulsion d'immigrés, ont
appris par leur réseau quela famille Bagueivet ses trois enfants
devaient être interpellés.
Depuis, l'association et les parents d'élèves du groupe scolaire
des enfants tiennent tête à la décision administrative qui devait placer
lundi la famille russe et les enfants dans au centre de rétention
administrative (CRA) du Mesnil-Amelot en Seine-et-Marne.
"Nous sommes en infraction, mais c'est dans un but humanitaire. On
ne peut pas laisser faire ça", affirme la présidente de l'association
des parents d'élèves de l'école Anne Bussière, décidée à venir en aide
aux ressortissants russes.
"S'ils sont repris, ils seront envoyés en Pologne (pays par lequel
la famille est arrivée en France en janvier 2012). De là, ils seront
expulsés vers la Tchétchénie", s'inquiète le porte-parole de
Casss-papiers Olivier Cuzon. Avant d'évoquer les risques encourus par le
père de famille pour son engagement politique dans son pays d'origine.
Depuis le week-end dernier, des bénévoles de Casss-Papiers et des
parents d'élèves mobilisés pour cette cause, hébergent discrètement, le
père d'un côté, la mère de famille Diana et ses trois enfants d'un
autre, dans des lieux tenus secrets.
Marie, une mère de quatre enfants, a reçu Diana dans son petit
appartement à deux pas du centre de Brest, en attendant qu'une stratégie
se mette en place. Le père qui a trouvé refuge ailleurs n'a pas donné
signe de vie depuis samedi. Discrétion oblige.
Dimanche, un volontaire a mis un confortable appartement à Brest à
disposition de la mère et de ses trois enfants. Bien mieux que
l'EtapHôtel de Plougastel à quelques kilomètres de Brest, où la famille
était logée par les services de l'Etat.
Mardi, Marie a lavé le linge sale et l'a repassé. Un autre
volontaire du réseau est venu récupérer les vêtements. Diana et ses
trois enfants doivent être relogés avant la fin de la semaine dans un
autre lieu, en toute discrétion.
"Pour moi, c'est normal, on n'a pas le droit de traiter les gens
comme ça. Ca me rappelle les heures noires de notre histoire", s'indigne
Marie, qui vient d'une famille de résistants.
Dimanche soir, une centaine de personnes ont manifesté pour soutenir la famille devant l'école des enfants."
Ainsi, on en est là, sept semaines après l’élection de François Hollande : des parents d’élèves, des enseignants, des gens comme tout le monde, dont un bon nombre sans doute ont voté pour le président « normal » cachent une famille pour la faire échapper à la police de Monsieur Valls ! Sous Sarkozy, le fait n’était pas si rare. En 2006, à Brest déjà, Patimat et sa mère avaient été cachées 105 jours pour n’être pas expulsées vers le Daghestan. On ne pensait pas que de tels événements devraient se répéter sous Hollande !
Sous Hollande aussi, on cache des enfants
M. Valls, vous manquez de courage politique ! (Solidaires)
M. Valls, vous manquez de courage politique ! (Solidaires)
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Toujours du ressort de Valls : Millau. En délit de fuite, l'homme a été tué par la balle du policier (Midi Libre)
La nouvelle, tant redoutée par tous les fonctionnaires du commissariat de Millau, est tombée, hier, peu après 17 heures. La balle perdue des policiers de la Bac a été finalement retrouvée dans le corps de l’automobiliste villefranchois mort, mardi, après avoir forcé un barrage sur une artère très fréquentée de la cité du gant.
L’autopsie pratiquée mercredi, à l’Institut médico-légal de Montpellier, sur ce Villefranchois de 26 ans est sans ambiguïté : le décès est bien consécutif au tir (le
premier dans l’ordre chronologique des événements) de l’agent placé
côté passager au moment de l’intervention. "Un tir réflexe" selon le
procureur de la République, qui a traversé le thorax, le poumon et
l’aorte de la victime... [...]
De l’autre côté de l’Aveyron, à Villefranche-de-Rouergue,
même sentiment de désolation. C’est, en effet, un quartier sous le choc
qui a appris la terrible nouvelle. Le garçon décédé mardi à Millau
habitait la cité du Tricot où il avait aménagé il y a cinq ans dans un
des appartements des Anémones.
De lui, les jeunes croisés hier après-midi dans les cages d’escalier ne
savaient pas grand-chose. "Nous ne le connaissions pas spécialement plus
qu’un autre habitant, entendait-on ici ou là. Nous savions juste qu’il
était très gentil, très respectueux du quartier et de ses habitants."
Ce trait de caractère est incontestablement celui qui revient le plus souvent pour évoquer un homme inconnu jusque-là de la justice. D’où, parfois, derrière de grosses lunettes noires, la colère : "C’est très violent, c’est abusé".
Et si d’autres ne se faisaient guère d’illusion - "s’il était à Millau
dans une voiture, ce n’était pas par hasard" - tous se disaient qu’il
était décidément trop jeune pour tomber sous les balles de la police.
Pour 1,7 kg de résine de cannabis planqué dans sa voiture...
La Bac de Millau dans l’œil du cyclone : manifestation aujourd'hui à 18 h
Ça n’a pas traîné. Sans attendre les résultats de l’autopsie du jeune homme tué mardi matin par le tir d’un des policiers de, un appel à manifester contre cette Brigade anticriminalité a été lancé sur plusieurs réseaux sociaux.
Aux dernières nouvelles, elle se tiendrait ce jeudi, à 18 h, sur la place du Mandarous, à 500 m à peine du lieu du drame.
Dans l’œil du cyclone depuis avril 2011 et un premier mouvement de
protestation, cette unité de la police millavoise faisait l’objet de
nombreux échos défavorables quand bien même elle obtenait, selon les
dires de son commandant, de très "bons résultats".
Millau. En délit de fuite, l'homme a été tué par la balle du policier
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