Les SANOFI manifestent à Montpellier
 
 
Près de 200 emplois sont menacés sur Montpellier, plus de 300 sur Toulouse, 1200 à 2500 en France
      350 personnes se sont rassemblées devant les grilles du site de Montpellier, cependant que les trois quarts des 640 salariés du site de recherche 
de Toulouse étaient en grève, et que 500 manifestaient devant 
le siège social du groupe à Chilly-Mazarin où se tenait un Comité 
Central d'Entreprise. Au cours de celui-ci, la direction a refusé de chiffrer les pertes d'emploi, reportant cette annonce en septembre... Histoire de faire retomber la mobilisation ?
     Il va sans dire que le NPA apporte tout son soutien à ces luttes, comme à celles qui ne vont pas manquer de se développer dans le secteur automobile où PSA vient d'annoncer la suppression de 8000 emplois.
     LA LUTTE POUR L'INTERDICTION DE TOUS LES LICENCIEMENTS NE FAIT QUE COMMENCER !
 
 L'Hérault du jour du 13 juillet 2012
 Extraits 
Au-delà de cette propagande, tout un arsenal juridique et des 
mesures de sauvetage bidons sont mis en œuvre pour tenter d’amoindrir 
les ripostes et d’empêcher les révoltes. Le ministère du Redressement 
productif et sa cohorte de technocrates se démènent et jouent les 
pompiers sur les situations les plus urgentes. Plan de sauvetage de 
l’automobile, financement des formations ou des programmes de recherche 
et développement, coup de pouce sur les « contrats de génération » avec 
300 000 prévus sur la durée du quinquennat, développement du « contrat 
de sécurisation professionnelle » qui assure, durant douze mois, 80 % de
 leur ancien salaire à des licenciéEs économiques suivant une formation,
 loi visant à obliger un industriel se désengageant d’une usine 
française à la céder à un repreneur... Autant de dispositifs à 
l’efficacité douteuse et dont les coûts seront supportés par la 
collectivité. 
Mais le patronat a aussi des idées plus radicales, dans la 
logique des accords « compétitivité-emplois » : réduction des salaires,
 perte de jours de RTT, suppression de pauses, engagements de modération
 revendicative des syndicats voire interdiction du droit de grève et 
exclusion de l’entreprise des syndicats non signataires. Autant de rêves
 patronaux devenus réalité aux États-Unis dans l’automobile et 
l’électronique et en Italie chez Fiat. [...]
Les quelques exemples de luttes victorieuses (Ford, SBFM, 
Goodyear...) doivent être popularisés pour montrer la possibilité 
d’arrêter le massacre. À l’opposé du « dialogue social », il faut 
construire la mobilisation, sur des revendications qui ne dessaisissent 
pas les salariéEs au profit des technocrates et des bureaucrates. Un 
programme permettant à touTEs les salariéEs de s’impliquer dans la lutte
 pour interdire les licenciements et réduire le temps de travail.