Béziers. Les anti-corrida manifestent et réclament un référendum sur les corridas (Midi Libre)
Pendant la Feria, des manifestations anticorrida sous forme de sittings,
 banderoles et distributions de tracts auront lieu aux abords des 
arènes. Elles sont organisées par le Comité de liaison biterrois pour 
l’abolition de la corrida ( Colbac), afin de réclamer l’organisation 
d’un débat public approfondi, conclu par un référendum local sur la 
poursuite ou l’abolition des corridas biterroises.
"Que les citoyens biterrois soient consultés sur leur désir ou non d’accueillir de tels spectacles"
"Cela fait des années que l’on demande que les citoyens biterrois soient
 consultés sur leur désir ou non d’accueillir dans leur ville de tels 
spectacles de violence", explique Robert Clavijo, le président du 
Colbac. Une pétition, maintenant vieille de dix ans, avait récolté 23 
000 signatures de Biterrois qui souhaitaient qu’un référendum soit 
organisé.
Le maire, Raymond Couderc, n’avait pas souhaité rencontrer l’association
 et encore moins organiser un référendum qui aurait remis en cause 
l’existence des corridas qu’il avait lui-même décidé d’accueillir dans 
les arènes de Béziers. Selon Robert Clavijo, il serait intéressant 
d’organiser aussi un débat public entre anticorridas, élus et 
aficionados pour comprendre d’où vient ce besoin pour l’homme de prouver
 sa puissance par la violence et la mise à mort.
"Un spectacle pacifiste"
"Nous voudrions trouver un moyen d’admirer la grâce des toreadors en 
transformant les corridas actuelles où les animaux et les humains 
souffrent comme aux temps des combats de gladiateurs en un spectacle 
pacifiste."
Pour cela, le Colbac profite donc de ses six jours de corridas aux 
arènes pour exposer son désaccord. Sur les pancartes, des phrases chocs :
 "Silence, ici on tue" ou "Ici, on torture".
En 1995, à l’époque où les portes des arènes s’ouvraient au public 
gratuitement lors du combat avec le sixième taureau, le comité avait 
déjà arboré des banderoles du même acabit. Les autorités les avaient 
alors priés de quitter les lieux sous les insultes et les cris du 
public.
Illustration  : corrida_7_la_clau.jpg 
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