DERNIERE MINUTE. LE SYSTEME POUTINE A FRAPPE : 2 ANS DE CAMP !
Voir ci-dessous
MONTPELLIER Vendredi 17 août 12h.30 Place du XX ème siècle
(devant la statue de Lénine)
Rassemblement pour la libération des membres du groupe punk féministe russe
Ce
rassemblement aura lieu en même temps qu’un rassemblement similaire
organisé à Moscou, et dans plusieurs autres villes à travers le monde, à quelques heures du verdict, attendu le 17 août en début d’après-midi.
Le procureur a requis contre les trois jeunes femmes 3 ans de camp, pour 3 minutes de chanson.
Les
trois jeunes femmes du groupe punk féministe russe Pussy Riot ont
participé le 21 février 2012, dans la Cathédrale du Christ Sauveur à
Moscou, à une prière punk intitulée «Sainte Vierge chasse Poutine».
Aucune dégradation du lieu de culte n’a été constatée et aucune insulte
envers les croyants n’a été prononcée. Elles ont pourtant été rapidement
arrêtées et sont accusées de «vandalisme aggravé, d’incitation à la
haine religieuse et de sabotage des valeurs et du fondement spirituel du
pays».
L’affaire
des Pussy Riot est symbolique de la répression grandissante de toute
forme de contestation en Russie. Elle met en lumière les dérives
inquiétantes d’autorités prêtes à utiliser la justice comme arme
politique pour combattre ses opposants pacifiques.
Les jeunes femmes de Pussy Riot ont été reconnues coupables de "hooliganisme".
Les trois jeunes femmes membres du groupe de punk russe Pussy Riot sont "coupables de hooliganisme", a déclaré vendredi la présidente du tribunal Khamovnitcheski à Moscou en commençant la lecture du jugement.
Les trois jeunes femmes du groupe de punk rock russe Pussy Riot contre lesquelles le parquet de Moscou a requis trois ans de camp pour une "prière" anti-Poutine dans une cathédrale connaîtront leur jugement vendredi, journée mondiale de soutien pour leur libération.
Rassemblement dans le monde entier
Des rassemblements en faveur des Pussy Riot auront lieu en Russie et dans de nombreuses villes à l'étranger, de Varsovie à Sydney en passant par Paris et New York. Dans la capitale russe, à 11h GMT, la présidente du tribunal Khamovnitcheski doit entamer la lecture du jugement de Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, et Maria Alekhina, 24 ans, qui comparaissent depuis fin juillet et sont en détention provisoire depuis cinq mois.
Les prévenues doivent répondre de "hooliganisme" et d'"incitation à la haine religieuse" pour avoir chanté le 21 février, encagoulées, avec guitares et sonorisation, une "prière punk" dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, demandant à la Sainte Vierge de "chasser Poutine" du pouvoir. Le procureur a requis trois ans de camp contre chacune d'elle, expliquant avoir tenu compte de leur casier judiciaire vierge et du fait que deux de ces femmes avaient des enfants en bas âge. La peine maximale est de sept ans de camp.
Une affaire de dimension internationale
Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe. L'affaire a pris une dimension internationale et les trois femmes ont reçu ces dernières semaines de nombreuses marques de soutien du monde entier. Jeudi, l'ex-membre des Beatles Paul McCartney a assuré que "lui-même et beaucoup d'autres qui croient à la liberté d'expression feront tout ce qui est en leur pouvoir pour (les) soutenir, (elles) et l'idée de liberté artistique". D'autres artistes comme Madonna, Sting et Yoko Ono, la veuve de John Lennon, avaient auparavant déjà exprimé leur solidarité.
"De possibles conséquences" pour Poutine En Russie, l'affaire a profondément divisé la société, de nombreux prêtres et fidèles dénonçant la profanation de la cathédrale et une attaque en règle contre l'Eglise. Mais d'autres, y compris au sein de l'Eglise, ont jugé les poursuites à leur encontre et leur maintien en détention disproportionnés par rapport aux faits qui leur sont reprochés.
La juge placée sous protection
Dans ce contexte, la juge chargée du procès, Marina Syrova, a été placée jeudi sous protection de l'Etat à la suite de menaces qui émaneraient de partisans du groupe. L'écrivain Boris Akounine, le blogueur pourfendeur de la corruption Alexeï Navalny et le leader du Front de Gauche Sergueï Oudaltsov, tous des figures de la contestation du régime du président russe Vladimir Poutine, ont indiqué qu'ils se rendraient au tribunal en signe de soutien.
Des opposants aux Pussy Riot devraient également se rassembler près du tribunal. Le jugement intervient la semaine même où l'ex-agent du KGB a franchi le cap des cent jours depuis son retour au Kremlin pour un troisième mandat présidentiel, une période au cours de laquelle il a renforcé le contrôle de la société civile pour répondre à un mouvement de protestation inédit à son encontre.
La cote de popularité de Poutine au plus bas
Selon un sondage de l'institut Levada, cité vendredi par le quotidien Vedomosti, la cote de popularité de M. Poutine est au plus bas depuis son arrivée à la tête de la Russie en 2000, avec seulement 48% de personnes satisfaites contre 25% d'insatisfaites. En mai dernier, une enquête d'opinion faisait état de 60% de satisfaits et de 21% d'insatisfaits. Face à la résonance de l'affaire des Pussy Riot, le chef de l'Etat a semblé plaider début août en faveur d'une certaine indulgence, estimant que les jeunes femmes ne devaient pas être jugées "trop sévèrement".
Dans une interview publiée vendredi par le journal Novaïa Gazeta, une des prévenues, Ekaterina Samoutsevitch, a estimé que l'issue du procès ne dépendrait pas du "principe de justice", mais de "la crainte de Poutine devant les possibles conséquences (négatives) pour lui à l'automne 2012, où notre incarcération aura une importance particulière".
Article sur le site de Midi Libre
L'article intégral (avec des vidéos)
Info à 13 h 30 : Coupables ! (Midi Libre)
Les jeunes femmes de Pussy Riot ont été reconnues coupables de "hooliganisme".
Les trois jeunes femmes membres du groupe de punk russe Pussy Riot sont "coupables de hooliganisme", a déclaré vendredi la présidente du tribunal Khamovnitcheski à Moscou en commençant la lecture du jugement.
Les trois jeunes femmes du groupe de punk rock russe Pussy Riot contre lesquelles le parquet de Moscou a requis trois ans de camp pour une "prière" anti-Poutine dans une cathédrale connaîtront leur jugement vendredi, journée mondiale de soutien pour leur libération.
Rassemblement dans le monde entier
Des rassemblements en faveur des Pussy Riot auront lieu en Russie et dans de nombreuses villes à l'étranger, de Varsovie à Sydney en passant par Paris et New York. Dans la capitale russe, à 11h GMT, la présidente du tribunal Khamovnitcheski doit entamer la lecture du jugement de Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, et Maria Alekhina, 24 ans, qui comparaissent depuis fin juillet et sont en détention provisoire depuis cinq mois.
Les prévenues doivent répondre de "hooliganisme" et d'"incitation à la haine religieuse" pour avoir chanté le 21 février, encagoulées, avec guitares et sonorisation, une "prière punk" dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, demandant à la Sainte Vierge de "chasser Poutine" du pouvoir. Le procureur a requis trois ans de camp contre chacune d'elle, expliquant avoir tenu compte de leur casier judiciaire vierge et du fait que deux de ces femmes avaient des enfants en bas âge. La peine maximale est de sept ans de camp.
Une affaire de dimension internationale
Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe. L'affaire a pris une dimension internationale et les trois femmes ont reçu ces dernières semaines de nombreuses marques de soutien du monde entier. Jeudi, l'ex-membre des Beatles Paul McCartney a assuré que "lui-même et beaucoup d'autres qui croient à la liberté d'expression feront tout ce qui est en leur pouvoir pour (les) soutenir, (elles) et l'idée de liberté artistique". D'autres artistes comme Madonna, Sting et Yoko Ono, la veuve de John Lennon, avaient auparavant déjà exprimé leur solidarité.
"De possibles conséquences" pour Poutine En Russie, l'affaire a profondément divisé la société, de nombreux prêtres et fidèles dénonçant la profanation de la cathédrale et une attaque en règle contre l'Eglise. Mais d'autres, y compris au sein de l'Eglise, ont jugé les poursuites à leur encontre et leur maintien en détention disproportionnés par rapport aux faits qui leur sont reprochés.
La juge placée sous protection
Dans ce contexte, la juge chargée du procès, Marina Syrova, a été placée jeudi sous protection de l'Etat à la suite de menaces qui émaneraient de partisans du groupe. L'écrivain Boris Akounine, le blogueur pourfendeur de la corruption Alexeï Navalny et le leader du Front de Gauche Sergueï Oudaltsov, tous des figures de la contestation du régime du président russe Vladimir Poutine, ont indiqué qu'ils se rendraient au tribunal en signe de soutien.
Des opposants aux Pussy Riot devraient également se rassembler près du tribunal. Le jugement intervient la semaine même où l'ex-agent du KGB a franchi le cap des cent jours depuis son retour au Kremlin pour un troisième mandat présidentiel, une période au cours de laquelle il a renforcé le contrôle de la société civile pour répondre à un mouvement de protestation inédit à son encontre.
La cote de popularité de Poutine au plus bas
Selon un sondage de l'institut Levada, cité vendredi par le quotidien Vedomosti, la cote de popularité de M. Poutine est au plus bas depuis son arrivée à la tête de la Russie en 2000, avec seulement 48% de personnes satisfaites contre 25% d'insatisfaites. En mai dernier, une enquête d'opinion faisait état de 60% de satisfaits et de 21% d'insatisfaits. Face à la résonance de l'affaire des Pussy Riot, le chef de l'Etat a semblé plaider début août en faveur d'une certaine indulgence, estimant que les jeunes femmes ne devaient pas être jugées "trop sévèrement".
Dans une interview publiée vendredi par le journal Novaïa Gazeta, une des prévenues, Ekaterina Samoutsevitch, a estimé que l'issue du procès ne dépendrait pas du "principe de justice", mais de "la crainte de Poutine devant les possibles conséquences (négatives) pour lui à l'automne 2012, où notre incarcération aura une importance particulière".
Article sur le site de Midi Libre
Info 17 h : Les Pussy Riot condamnées à deux ans de camp pour "vandalisme" (Le Monde)
Les trois jeunes femmes du groupe de punk rock russe Pussy Riot
ont été condamnées chacune à deux ans de camp, vendredi 17 août, par un
tribunal de Moscou, pour "vandalisme" et "incitation à la haine
religieuse", à l'issue d'un procès qui a acquis une résonance internationale.
Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, et Maria Alekhina,
24 ans – qui comparaissaient depuis la fin juillet et étaient en
détention provisoire depuis six mois –, avaient chanté en février une "prière punk" dans la cathédrale du Christ Sauveur à Moscou, demandant à la Sainte Vierge de "chasser Poutine" du pouvoir.
Pour la juge Marina Syrova, elles ont "violé l'ordre public" et "offensé les sentiments des croyants", motivées "par la haine religieuse" et sans exprimer de repentir.
Les six mois qu'elles ont passés en détention provisoire seront déduits
de leur peine, qu'elle serviront dans un camp de régime moyen, et non
sévère.
L'article intégral (avec des vidéos)
Communiqué du NPA :Libération immédiate des Pussy Riot
jeudi 16 août 2012
Le NPA appelle à participer aux
manifestations en soutien aux trois membres du groupe féministe punk,
les Pussy Riots, qui est actuellement dans les prisons russes. Elles
sont accusées de « vandalisme aggravé, incitation à la haine religieuse
et sabotage des valeurs et du fondement spirituel du pays » pour avoir
chanté dans une église une prière pour les délivrer de Poutine. Elles
risquent 3 ans de prison chacune. Une journée internationale de
solidarité est organisée le jour du verdict, le vendredi 17 août.
Plusieurs manifestations sont prévues en France. A Paris le rendez vous
est à 12h30 place Stravinsky.
Ci-dessous l’appel à manifester.
Les organisations signataires* appellent à un rassemblement pour la libération immédiate de Nadejda Tolokonnikova, Maria Alekhina et Ekaterina Samoutsevitch, membres du collectif punk féministe russe Pussy Riot : ce rassemblement aura lieu en même temps qu’un rassemblement similaire organisé à Moscou, et dans plusieurs autres villes à travers le monde, à quelques heures du verdict, attendu le 17 août en début d’après-midi.
Les organisations signataires* appellent à un rassemblement pour la libération immédiate de Nadejda Tolokonnikova, Maria Alekhina et Ekaterina Samoutsevitch, membres du collectif punk féministe russe Pussy Riot : ce rassemblement aura lieu en même temps qu’un rassemblement similaire organisé à Moscou, et dans plusieurs autres villes à travers le monde, à quelques heures du verdict, attendu le 17 août en début d’après-midi.
Le procureur a requis contre les trois jeunes femmes 3 ans de camp, pour 3 minutes de chanson.
Les trois jeunes femmes du groupe punk féministe russe Pussy
Riot ont participé le 21 février 2012, dans la Cathédrale du Christ
Sauveur à Moscou, à une prière punk intitulée «Sainte Vierge chasse
Poutine». Aucune dégradation du lieu de culte n’a été constatée et
aucune insulte envers les croyants n’a été prononcée. Elles ont pourtant
été rapidement arrêtées et sont accusées de «vandalisme aggravé,
d’incitation à la haine religieuse et de sabotage des valeurs et du
fondement spirituel du pays».
Les jeunes femmes plaident «non coupable», rejettent l’acte
d’accusation formulé contre elles et affirment que leur action n'avait pas un caractère religieux, mais politique.
Par cette entreprise, elles tenaient à dénoncer l’utilisation politique
de l’Eglise orthodoxe par le régime. Ce spectacle s’inscrivait dans un
cadre de protestation plus large contre Vladimir Poutine et les
élections frauduleuses en Russie.
L’affaire des Pussy Riot est symbolique de la répression
grandissante de toute forme de contestation en Russie. Elle met en
lumière les dérives inquiétantes d’autorités prêtes à utiliser la
justice comme arme politique pour combattre ses opposants pacifiques. Le
procès des Pussy Riot a été incontestablement d’une grande iniquité. La
peine requise par le procureur est clairement disproportionnée par
rapport à la performance politique et artistique des trois jeunes
femmes, qui n’ont fait qu’utiliser leur droit internationalement reconnu
à la liberté d’expression. Les organisations signataires appellent
aujourd’hui toutes celles et ceux qui défendent la liberté d’expression,
et la liberté artistique, les droits humains, les principes
démocratiques et féministes à se rassembler à Paris, ce vendredi 17 août
2012, à 12h30, afin de demander la libération immédiate des membres du groupe Pussy Riot !
*Organisations signataires :
Amnesty International France, Association Russie-Libertés, Convoi
Syndical pour la Tchétchénie, FreePussyRiot.org France, Fédération
Internationale des ligues des Droits de l'Homme (FIDH), Ligue des droits
de l’Homme, Mouvement des Jeunes Socialistes, Les Jeunes écologistes,
Osez le Féminisme !, Syndicat SUD-PTT. Avec le soutien de l’Union
syndicale Solidaires.
Le texte sur le site du NPA
Deux ans de camp pour les Pussy Riot! Un jugement inadmissible!
Remarque : concernant la solidarité avec les Pussy Riot en France, le philosophe et sociologue Didier Eribon s'interroge :
Russie : « Les Pussy Riot condamnées, mais le pouvoir a perdu la bataille »
«Les Pussy Riot se sont exposées à la fois à la vindicte de l’Eglise et de Poutine»
Vladimir Poutine et les sorcières des Pussy Riot
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Et aussi
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Communiqué du NPA. Deux ans de camp pour les Pussy Riot! Un jugement inadmissible!
Deux ans de camp ! Les autorités russes ont osé
condamner le groupe Pussy Riot à 2 ans de camp de travail pour «
hooliganisme » et « haine contre la religion » pour avoir chanté dans
une église une prière demandant le départ de Poutine et dénonçant le
soutien que l'église orthodoxe lui apporte.
La justice russe, soumise au gouvernement, et main
dans la main avec l'Eglise, en frappant si durement a voulu faire un
exemple et condamner les mouvements protestataires dans leur ensemble.
La solidarité qui s’est déjà largement manifestée ne doit pas faiblir.
Il faut poursuivre les mobilisations pour arracher les trois jeunes
femmes des camps de travail.
Le NPA réaffirme sa solidarité totale avec les
militantes des Pussy Riot. Il exige leur libération immédiate et sans
condition ainsi que l’arrêt de toutes les poursuites engagées contre
elles.
Montreuil, le 17 août 2012
Deux ans de camp pour les Pussy Riot! Un jugement inadmissible!
Remarque : concernant la solidarité avec les Pussy Riot en France, le philosophe et sociologue Didier Eribon s'interroge :
Où sont passés les socialistes?
Où sont passés les Verts?
Et le Front de Gauche? (1)
Où sont passés les Verts?
Et le Front de Gauche? (1)
Le texte intégral de Didier Eribon : FREE PUSSY RIOT
Pussy Riot : à quoi ressemble un camp de prisonnières russes ?
(1) 21 août : Le PCF a protesté le 18 août contre la condamnation des Pussy Riot : Russie: le PCF condamne ce qui apparait comme un procès politique contre les Pussy Riot et le PG vient de réagir à son tour (ce 20 août) : Non à la dérive du régime Poutine !
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