Carcassonne.
Les Pilpa : "R&R nous a achetés pour nous fermer"
(L'Indépendant, 25 septembre 2012)
Réunis en assemblée générale, hier, les salariés ont décidé la poursuite du combat. © Ch. B.
Le dialogue de sourds continue entre la direction de Pilpa, qui
veut fermer l'usine de Carcassonne, et les 124 salariés qui estiment
que leur site est viable. Les dernières conclusions de Progexa sont -
une nouvelle fois - accablantes pour la direction. Le cabinet
d'expertise indépendant réitère au passage que sa "mission s'est
déroulée dans des conditions très difficiles".
L'absence de plan avant achat
Progexa n'a pas obtenu de R&R "le
plan à moyen terme (qui devait) être établi avant l'acquisition du
site". La cession de (Pilpa) Carcassonne (en 2011) était "présentée
comme un mariage de raison permettant un avenir non menacé à terme (!) A
posteriori, cette opération financière montre que Pilpa ne représentait
qu'un investissement reposant sur son portefeuille clients, ses
licences et son savoir-faire".
Un plan de reclassement insuffisant
"Une centaine de postes (auraient
dû) être proposés en France pour le reclassement des salariés de
Carcassonne, écrit Progexa. La direction se contente de lister 8 postes
seulement".
Pas d'autonomie pour Pilpa
"Depuis sa reprise par R&R, Pilpa
s'est vu rapidement vidé de toute autonomie, constate Progexa. Ce qui
justifie pleinement que la réorganisation et le Plan de sauvegarde de
l'emploi (PSE) soit organisé au périmètre de R&R France (et pas
seulement de Pilpa Carcassonne).
L'absence de motif économique
"Il n'y a aucune corrélation entre la
concurrence (avancée comme prétexte par R & R) et la volonté de
supprimer 100 % des emplois à Carcassonne, souligne Progexa. Pilpa est
une entreprise dont l'exploitation est profitable, (avec des) résultats
supérieurs à ceux du groupe en France".
Carcassonne
Nouveau rapport accablant pour la direction de Pilpa (L'Indépendant du 24 septembre 2012)
Le cabinet d'expertise indépendant Progexa constate "l'absence du plan à
moyen terme (qui devait) être établi avant l’acquisition du site".
"Cette opération financière montre que Pilpa ne représentait qu’un
investissement reposant sur son portefeuille clients, ses licences et
son savoir-faire".
Progexa rappelle que seuls 8 postes ont été proposés alor qu'une centaine aurait dû être proposée pour le reclassement.
Le cabinet d'expertise constate que "depuis sa reprise par R & R, Pilpa s’est vu rapidement vidé de toute autonomie". Ce qui justifie pleinement que la réorganisation et le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) soit organisé au périmètre de R & R France (et pas seulement de Pilpa Carcassonne).
Progexa estime qu'il n’y a "aucune corrélation entre la
concurrence (avancée comme prétexte par R & R) et la volonté de
supprimer 100% des emplois à Carcassonne. Pilpa est une entreprise dont
l’exploitation est profitable, (avec des) résultats supérieurs à ceux du
groupe en France".
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