Toulouse. Sanofi : la formation aussi est menacée (La Dépêche, 31 août 2012)
Hier midi, les Sanofi ont réaffirmé leur mobilisation./Photo DDM Nathalie Saint-Affre.
Toulouse. Ils étaient près de deux cents employés de Sanofi, hier midi, à manifester au rond-point Maurice Dide, route d'Espagne, pour protester contre le risque de démantèlement de leurs laboratoires. En cette prérentrée scolaire, l'intersyndicale a aussi rappelé la menace qui plane sur le rôle de la formation professionnelle du groupe. «Depuis 2008, le nombre d'étudiants accueillis par le site toulousain a pratiquement été divisé par deux, et le budget investi est passé de plus d'un million d'euros à 860 000 en 2011», dénonce Pascal Delmas, délégué CFDT. Toujours dans l'attente d'une discussion avec leur direction, les Sanofi ont prévu de multiplier leurs actions et d'alterner entre une présence sur le site et une sensibilisation des riverains du centre-ville.
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"Dans le domaine de la médecine générale en France, nous avons pris acte des divergences importantes avec notre partenaire envisagé pour la création d'une joint-venture commerciale", a déclaré le PDG d'Ipsen, Marc de Garidel, cité dans un communiqué annonçant les résultats semestriels du groupe. "En conséquence et en accord avec notre stratégie annoncée en juin 2011, nous allons désormais ajuster nos forces de vente en France d'une centaine de postes", poursuit-il, sans fournir aucun détail sur les modalités.
Interrogé lors d'une conférence téléphonique, le PDG a renvoyé à la consultation avec les partenaires sociaux, prévue au quatrième trimestre, pour un chiffrage précis des suppressions de postes et un calendrier de mise en oeuvre. Il a indiqué que le plan devrait s'appliquer "dans le courant 2013".
Ipsen a annoncé en juillet sa décision de conserver son site industriel de médecine générale de Dreux (Eure-et-Loir) qu'il avait cherché à céder.
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"Les gens sont très inquiets. Ces suppressions de postes ne se justifient pas car le groupe réalise des bénéfices et des profits mais n'a plus les mêmes priorités : ils délaissent la médecine de ville pour la biotech, ces produits de hautes technologies tels que les anti-cancéreux", déplore-t-elle.
Le groupe pharmaceutique français Ipsen a annoncé mardi un "ajustement des forces de vente de l'ordre d'une centaine de postes" dans sa médecine générale en France, soit la moitié des effectifs dans ce secteur, après l'échec de négociations en vue de créer une coentreprise commerciale dans ce secteur.
Ipsen compte plus de 2.000 salariés en France sur 4.700 au total dans le monde.
Le patron d'Ipsen avait expliqué en début d'année qu'il recherchait un partenaire commercial pour créer une coentreprise à 50/50 pour constituer un acteur de référence dans la médecine générale en France, un secteur en perte de vitesse pour Ipsen. Le PDG Marc de Garidel souhaitait associer la médecine générale d'Ipsen à un autre laboratoire pouvant apporter une expérience dans le domaine du médicament sans ordonnance.
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