Un encouragement à manifester dimanche prochain contre le Pacte budgétaire : les Portugais ont obtenu dans la rue une première victoire !
RAPPEL
Lundi 24 septembre
Non au traité austéritaire
Soirée publique unitaire à 19h,
salle Guillaume de Nogaret (espace Pitot) Montpellier
Autour du film Catastroïka
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Le gouvernement de Passos Coelho obligé de reculer
« C'est le peuple qui a la parole. Le Conseil [d'Etat] c'est nous !»
Le gouvernement de Passos Coelho obligé de reculer
« C'est le peuple qui a la parole. Le Conseil [d'Etat] c'est nous !»
Le 7 septembre, le gouvernement portugais a adopté l’une des attaques
sociales les plus brutales parmi toutes celles qui ont eu lieu jusqu’à
présent dans les pays à «sauver»: élever jusqu’à 7% l’ensemble des
cotisations sociales de tous les travailleurs/euses et réduire de 5, 75%
celles des entreprises. Cette mesure équivalait à un transfert direct
de 2.000 millions d’euros nets en faveur des employeurs. Un hold-up de
classe. «Jamais Portugal n’avait été attaquée si fort», a déclaré
Francisco Louça (porte-parole du Bloco d’Esquerda, le Bloc de Gauche).
Le samedi 22, à midi, après une réunion marathonienne du Conseil
d’Etat présidée par le Président et entourée (une idée qui s’étend ...)
par des manifestants en colère, le Premier Ministre Passos Coelho a été
forcé de battre en retraite et a annoncé qu’il chercherait des
«alternatives».
C’est une victoire exemplaire et extraordinaire, d’autant plus
qu’elle est le résultat direct d’un grand mouvement social. Sans aucun
doute, ces «solutions de rechange» de Passos Coelho, annonçant de
nouvelles menaces. Mais le peuple portugais est maintenant beaucoup plus
fort pour y faire face.
Selon les informations de esquerda.net, le magazine en ligne du Bloco, les manifestations de vendredi étaient très puissantes.
Des milliers de personnes ont manifesté avec vigueur en face du
Palais Belém à Lisbonne [siège de la présidence de la République], lors
de la réunion du Conseil d’Etat, exigeant la démission du gouvernement
et rappelant qu’« ils sont une demi-douzaine, nous sommes des millions.»
À Porto, une assemblée populaire s’est réunie. Il y eut également des
rassemblements à Faro, Viseu, Pombal, Leiria, Braga, Funchal, Aveiro,
Bragança, Évora et Coimbra.
A Lisbonne on a également crié «La voix appartient au peuple. Nous
sommes le Conseil», «Troïka et gouvernement, dégagez!.» Le mot d’ordre
plus populaire était sans doute «Voleurs!».
Comme prévu, à 18 heures, a été chanté «Acordai», de José Gomes
Ferreira et Fernando Lopes-Graça, l’une des chansons préférées de
prisonniers politiques avant la révolution du 25 avril.
Des manifestations de masse ont duré toute la nuit.
Rédaction de nos camarades espagnols de Viento Sur
Le 22 septembre 2012
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