Mobilisation Sortir du Nucléaire à Narbonne, ZI Usine AREVA COMURHEX
(Correspondance NPA 34 avec reportage photo à l'appui)
Arrivés les premiers, avec Jean-Luc, un copain de la Salamane, à 11h15,
devant les portes de l'usine , nous avons assisté à l'arrivée de
l'équipe de relève des salariés de l'usine; nous nous apprêtions à
descendre et à sortir les drapeaux, quand nous nous sommes vraiment
aperçu, à travers leurs regards et leurs attitudes, que nous n'étions pas
les bienvenus...
Nous sommes remontés dans le véhicule et avons rebroussé chemin. En faisant le tour du site par la petite route que tout le monde emprunte , nous avons rencontré et croisé des cars de CRS , des Gendarmes , des motards , des flics en civil ,...une vraie armada à chaque croisement , plus un hélicoptère qui nous a survolés un bon moment pendant que l'on s'éloignait du site. Revenus sur la route donnant accés à la ZI Malvézy, la route et l'accès étaient complètement barrés par les forces de l'ordre à 11h30.
Interdiction à tous les véhicules et même aux piétons d'accéder au site. Etant toujours les premiers sur site, nous nous sommes garés à une cinquantaine de mètres du barrage et avons sorti nos drapeaux et gilets fluos pour signaler notre présences aux camarades qui nous ont rejoint petit à petit ; des manifestants venus de Toulouse , du Tarn , des PO , de l'Ariège et de l'Aude . Bref vers 13h00 nous étions une centaine sur le bord de la route, et en quelques minutes un afflux de manifestants nous a rejoints (estimation desorganisateurs : 500...) et, puisque nous ne pouvions pas, après négociations calmes avec les forces de l'ordre, rejoindre le site, nous avons décidé de faire des barrages filtrants pour tracter. Les flics nous ont laissé faire, en nous aidant même à faire la circulation. Puis, dans le calme, nous sommes allés manifester en centre-ville de Narbonne, des Halles jusqu'à la mairie, sans heurts et toujours avec le sourire et une très bonne ambiance festive, en distribuant des tracts aux passants surpris par le nombre et les couleurs fluos des "terroristes anti-nucléaires". Dans la manif j'ai retrouvé des camarades du NPA de la région, certains étaient venus de Toulouse.
Michel, Correspondant NPA 34
Nous sommes remontés dans le véhicule et avons rebroussé chemin. En faisant le tour du site par la petite route que tout le monde emprunte , nous avons rencontré et croisé des cars de CRS , des Gendarmes , des motards , des flics en civil ,...une vraie armada à chaque croisement , plus un hélicoptère qui nous a survolés un bon moment pendant que l'on s'éloignait du site. Revenus sur la route donnant accés à la ZI Malvézy, la route et l'accès étaient complètement barrés par les forces de l'ordre à 11h30.
Interdiction à tous les véhicules et même aux piétons d'accéder au site. Etant toujours les premiers sur site, nous nous sommes garés à une cinquantaine de mètres du barrage et avons sorti nos drapeaux et gilets fluos pour signaler notre présences aux camarades qui nous ont rejoint petit à petit ; des manifestants venus de Toulouse , du Tarn , des PO , de l'Ariège et de l'Aude . Bref vers 13h00 nous étions une centaine sur le bord de la route, et en quelques minutes un afflux de manifestants nous a rejoints (estimation desorganisateurs : 500...) et, puisque nous ne pouvions pas, après négociations calmes avec les forces de l'ordre, rejoindre le site, nous avons décidé de faire des barrages filtrants pour tracter. Les flics nous ont laissé faire, en nous aidant même à faire la circulation. Puis, dans le calme, nous sommes allés manifester en centre-ville de Narbonne, des Halles jusqu'à la mairie, sans heurts et toujours avec le sourire et une très bonne ambiance festive, en distribuant des tracts aux passants surpris par le nombre et les couleurs fluos des "terroristes anti-nucléaires". Dans la manif j'ai retrouvé des camarades du NPA de la région, certains étaient venus de Toulouse.
Michel, Correspondant NPA 34
Pour en savoir plus sur le site nucléaire de Malvézy voir notre dossier
Comurhex-Areva. Mobilisation antinucléaire à Malvézy (Aude) !
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Notre dossier Ecologie
La clarté et la constance de l'engagement antinucléaire du NPA
Extrait : Si on ferme les réacteurs, il faudra les démanteler et aussi gérer les
déchets : c’est du travail pour plusieurs décennies. Aucun emploi ne
sera perdu. Cela permettra aux travailleurs qui le souhaiteront de
demeurer sur leur lieu de vie. Quant aux autres, ils pourront être
reconvertis dans le secteur des énergies renouvelables dont le
développement, lui, pourrait être créateur de plus de 800 000 emplois si
on suivait les préconisations de notre schéma. Nous articulons
systématiquement nos revendications sociales pour l’interdiction des
licenciements, la réduction massive du temps de travail et
l’amélioration des conditions de travail, avec nos revendications
écologiques et antinucléaires. C’est sous le contrôle des travailleurs
et de la population, dans un cadre réellement démocratique, radicalement
modifié, que nous envisageons leur mise en œuvre.