Aubagne : Olivier Besancenot soutient toujours la cause des Fralib (La Provence 15 octobre 2012)
Les salariés ont accueilli une nouvelle fois Olivier
Besancenot, qui avait été l'un des premiers leaders politiques à les
soutenir.
Photo J.-C.D.
"Olivier Besancenot fustige "le gouvernement qui doit choisir son camp",
évoque tous les combats à mener devant la cascade de fermetures
d'usines et les licenciements annoncés : PSA, Sanofi, Technicolor,
Fralib, avec l'appui des militants en organisant des actions globales et
simultanées pour que "le ministre du redressement productif très frileux retrouve sa verve et son énergie à agir", celui-ci ne pouvant à ses yeux rester silencieux devant tous les plans sociaux."
L'article intégral
Une réunion de coordination s'est tenue ce samedi dans les locaux de
Fralib à Gémenos en la présence d'Olivier Besancenot leader du NPA en
visite dans les Bouches-du-Rhône. Gérard Cazorla, secrétaire CGT du
comité d'entreprise et Olivier Leberquier délégué syndical CGT,
rappellent tour à tour les actions menées pendant la campagne
présidentielle, l'annulation cet été de la réunion du comité européen
devant être consacrée au dossier Unilever, les dernières avancées avec
le rachat du terrain par Marseille Provence Métropole et la rencontre à
l'Elysée début octobre.
Préparer les projets d'avenir avec
différents partenaires, maintenir l'ensemble de l'outil industriel
restent la préoccupation des Fralib avec pour objectif de créer une
Société coopérative et participative (SCOP) afin de poursuivre la
fabrication en France et à Gémenos, de la marque "Le thé de l'Eléphant".
Actuellement des pourparlers sont engagés avec trois investisseurs
potentiels portant sur un investissement de 15 à 20 M€, un prestataire
qui fait du thé dans le cadre du commerce équitable et un spécialiste en
achat des matières premières.
"Le gouvernement doit choisir son camp"
Deux bémols cependant : Unilever refuse de céder la marque et "la position du gouvernement n'est pas claire, celui-ci semblant même reculer en invoquant la législation".
Comble de situation le thé est aujourd'hui produit en Pologne et
commercialisé en France gros consommateur.Olivier Besancenot fustige "le gouvernement qui doit choisir son camp",
évoque tous les combats à mener devant la cascade de fermetures
d'usines et les licenciements annoncés : PSA, Sanofi, Technicolor,
Fralib, avec l'appui des militants en organisant des actions globales et
simultanées pour que "le ministre du redressement productif très frileux retrouve sa verve et son énergie à agir", celui-ci ne pouvant à ses yeux rester silencieux devant tous les plans sociaux.
La cause des Fralib trouvera-t-elle de nouveaux relais après deux années de lutte ?
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