Montpellier. La SNCF low cost c'est maintenant. Toujours plus vite, toujours plus loin, dans la logique du privé !
Valls y pense pour des low cost-expulsions-express en high correspondance avec des vols Ryanair pour Bucarest ! !
Montpellier. Le TGV low cost sera lancé le 1er avril sous le nom d'"Ouigo"
13/11/2012
La nouvelle offre de TGV à bas prix, que la SNCF a annoncé
préparer, devrait être lancée le 1er avril prochain sous le nom
d'"Ouigo", a indiqué mardi RTL.
Contactée par l'AFP, la SNCF n'a pas souhaité faire de commentaire mais a
confirmé qu'elle lancerait bien une nouvelle offre de TGV Eco dans le
courant du premier semestre 2013. La directrice générale de SNCF
Voyages, Barbara Dalibard, avait indiqué en juin dernier que le groupe
travaillait à l'élaboration d'un TGV low cost dans le cadre d'une
"meilleure segmentation de (l')offre, en examinant attentivement les
besoins exprimés par les différents clients".
Huit ou neuf trajets par jour entre Marne-la-Vallée-Lyon-Montpellier
Dans ce cadre, la compagnie ferroviaire proposera chaque année un
million de places à moins de 25 euros sur l'axe
Paris-Lyon-Marseille-Montpellier. Ces TGV low cost, de couleur bleu
clair, transporteront 20% de voyageurs en plus avec moins d'espace pour
les bagages, explique encore la radio, sans citer ses sources. Quatre
rames doubles à deux étages effectuant huit ou neuf trajets par jour
entre Marne-la-Vallée-Lyon-Montpellier ou Marseille, pourront
transporter 1.200 passagers chacune en classe unique, contre 1.000 pour
une rame classique entre la première et la deuxième classe, avait
indiqué Mme Dalibard.
"Réaliser une économie de 30% sur l'utilisation de la voie"
Ces trains ne disposeront pas de voiture-bar mais les sièges spécifiques
seront aussi larges qu'actuellement, et pourront accueillir un bagage
en dessous. Les passagers devront embarquer depuis des gares
périphériques comme Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne) ou
Lyon-Saint-Exupéry (Rhône), configuration permettant à la SNCF "de
réaliser une économie de 30% sur l'utilisation de la voie car chaque TGV
sera immédiatement sur la ligne à grande vitesse et cela lui fera
gagner du temps", avait précisé la dirigeante. Un point critiqué par les
associations d'usagers qui relèvent que les voyageurs devront supporter
un coût et un temps de trajet additionnels pour se rendre dans ces
gares excentrées, en taxi ou en bus par exemple.
S'occuper des départements limitrophes de la région parisienne
L'argument a récemment été contesté par le patron de la SNCF, Guillaume
Pepy, qui a fait valoir que la SNCF allait "enfin s'occuper des gens qui
habitent le 77 (Seine-et-Marne), le 91 (Essonne) ou le 60 (Oise),
c'est-à-dire les départements limitrophes de la région parisienne". "Si
vous habitiez à Meaux ou à Massy (Essonne) vous seriez content" de cette
nouvelle offre, a-t-il déclaré.
Illustration : babouse_low_cost.JPG
A lire aussi
Nos dossiers
Ecologie,
Montpellier,
Région Languedoc Roussillon,
Transports