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"La gauche qui vous requinquerait une droite mal en point !"
"La gauche qui vous requinquerait une droite mal en point !"
Alors que l'on nous serine qu'un "homme nouveau" ayant été intronisé à la tête du PS héraultais (Hussein Bourgi), la sombre page Navarro (le Bob pas le Francis conseiller d'Hélène Mandroux) ne serait plus qu'un mauvais souvenir dans le jeu politique local (voir ci-dessous l'article de l'Hérault du jour), on constate que la lutte des places et les coups fourrés restent inscrits dans les moeurs d'un parti définitivement structuré par les pratiques parfois quasi-mafieuses, le plus souvent grotesques, du frêchisme. C'est ce que nous montre l'article ci-dessous de Midi Libre avec la circonstance aggravante que ces manoeuvres au petit-pied du socialisme local parasitent l'essentiel : "L’année prochaine, pour son centième anniversaire, le Tour de France fera étape à Montpellier. Ville arrivée puis ville départ. Deux magnifiques occasions d’exposer ses charmes à l’international. Et, accessoirement, la gloire de ses élus. Avec les petits aménagements routiers, il en coûtera aux alentours de 350 000 € pour faire venir la Boucle dans le Clapas." 350 000 € pour une opération de prestige (concernant un sport surshooté et ultramarchandisé !) qui se veut démagogiquement populaire alors qu'elle dévie de l'argent public vers le développement, hors souci écologique, des voies routières et loin des besoins sociaux élémentaires. Pour boucler la grande boucle de la nocivité de ce socialisme-là, nous enregistrerons que l'opposant navarriste (mauvais) perdant aux élections internes (il a déposé une réclamation) (1) et "l'impétrant" appartiennent, tous deux, à la majorité nationale de leur parti. Celle qui les fait godiller à l'unisson pour les austéritaires Hollande et Ayrault. Oppositions biaisées, jeux de masques sur les convergences essentielles libérales-capitalistes, tel est le PS de toujours, un parti indécrottablement prosystème et, via sa pleine adhésion au plan Gallois, plus antipopulaire que jamais ! De plus en plus impopulaire aussi...mais bénéficiant malgré tout de l'effondrement, certes réjouissant, de l'UMP et ... de l'alliance semi-honteusement assumée mais maintenue, sur le plan local, du PCF... Jusqu'à quand (les autres composantes du Front de gauche continueront-elles, rapport de forces oblige, à fermer les yeux ?) ? Voilà en tout cas la folle équipe avec laquelle il lui faudra éventuellement reconduire le contrat électoral(iste) de confiance en 2014 !
(1) le néo-navarrisme de Laurent Pradeille était soutenu par Hélène Mandroux (maire de Montpellier) et Christian Bourquin (président de la Région) tandis qu'Hussein Bourgi avait l'appui du président du Conseil Général, André Vézhinet.
Illustration : la "famille" socialiste de l'Hérault réunie le temps de l'élection présidentielle. Les couteaux avaient été déposés dans le placard en entrant à droite... : D7H6483o.jpg
Montpellier. Mandroux ne voulait pas de Moure sur le Tour de France
Hélène Mandroux ne veut pas être aux côtés de Jean-Pierre Moure sur la photo du Tour !
(JEAN-MICHEL MART)
Le maire de Montpellier devra finalement composer avec le président de l'Agglo qu'elle aurait bien voulu évincer.
Montpellier : sa place de la Comédie, son musée Fabre, sa plage à 5 km,
sa météo ensoleillée et, désormais, ses petits coups bas politiques.
L’un des derniers en date en dit long sur les relations qu’entretiennent
les élus socialistes, en ce moment, dans leur course effrénée à la
mairie. Et quand ce n’est pas dans l’hémicycle que cela se produit, les
clashes se font en coulisses.
Et, pour finir ce parcours éprouvant en terre socialiste, un petit détour du côté de la fort recommandable Agglorieuse locale à qui nous empruntons ceci qui illustre à merveille l'univers magique dans lequel se meuvent les "chers camarades" (numéro de cette semaine) :
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