Non au dégraissage massif des CDD dans l’enseignement
supérieur et la recherche
publique !
Correspondance NPA 34
[Ci-dessous les articles de la presse locale de ce 27 novembre sur la mobilisation]

[Ci-dessous les articles de la presse locale de ce 27 novembre sur la mobilisation]

C’est à plus de 300 que les précaires de la recherche avec
le soutien de la CGT,
de la FSU, de Solidaires…ont manifesté ce lundi dans les rues de Montpellier, au moment
même où débutaient les Assisses nationales de la recherche et de l’enseignement
supérieur.
Vêtus de tee-shirts rouges sur lesquels étaient inscrits le temps
déjà passé en CDD, sifflets aux
lèvres, les précaires ont rappelé la
situation qui leur était faite aujourd’hui : refus de renouvellement de
contrats, chômage, exil ou reconversion forcée.

Alors que la loi Sauvadet, promulguée le 12 mars 2012,
devait permettre de résorber la précarité dans la fonction publique, le
résultat est sans appel : quasiment pas de CDI !
Défendre une recherche de qualité ne peut passer que par la
titularisation des personnels en CDD, une augmentation des postes au concours,
et un investissement budgétaire. Mais ces mesures supposent d’abroger le Pacte pour la
recherche et la LRU !
Décidément, il ne se passe pas de jour sans que descendent dans la rue des employés du
CIF, de la Carsat,
des chercheurs précaires, les Sanofi…, alors on s’y met quand Tous ensemble
pour refuser les licenciements, le chômage et la précarité !
Correspondante 34, Martine
Cliquer sur les photos pour agrandir et faire défiler en diaporama

L'Hérault du jour du 27 novembre 2012
Montpellier. Plus de 300 chercheurs "précaires" manifestent dans la rue
Les "précaires de la recherche" ont défilé du Peyrou à la préfecture.
(JEAN-MICHEL MART)
"Bac + 8, CDD + 5 et après ?" Les chercheurs en contrat à durée
déterminée, ceux qui se sont baptisés "Les précaires de la recherche",
ont manifesté du Peyrou à La préfecture, hier, pour dénoncer les menaces
qui pèsent sur leur avenir.
A noter dans cet article
Ce chercheur de l’Inra préconise notamment une
réforme du crédit impôt recherche, octroyé aux entreprises. "Des
centaines de millions d’euros sont récupérables.
Ça a été détourné de son objet initial, aujourd’hui sont éligibles des
dépenses qui n’ont rien à voir avec la recherche", poursuit-il. Cette
utilisation, "plus parcimonieuse", du crédit impôt recherche figure
parmi les propositions de la coordination nationale transmises à la
ministre pour financer la création de postes. "Elle nous a entendus mais
on attend des réponses", s’impatientait un manifestant.
L'Hérault du jour du 26 ovembre 2012
Une excellence de la recherche menacée par cette précarisation aggravée des personnels
A lire aussi
Notre dossier Université/Recherche