Aider aux convergences des luttes : Une lettre du NPA
lundi 12 novembre 2012
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Tous ensemble, ce slogan reste encore trop souvent un...
slogan. Chez PSA, Arcelor, Sanofi, SFR, Air France, Presstalis,
Technicolor, etc. les salariéEs qui se battent contre les fermetures,
les licenciements ou les suppressions de postes ont conscience de la
nécessité d’unir ces mobilisations. Il ne s’agit pas seulement
d’afficher une solidarité dans le combat mais d’une nécessité pour
espérer sortir gagnant d’affrontements décisifs contre un patronat pour
lequel le travail est un coût et l’emploi une variable d’ajustement.
Nous
ne pouvons que constater que les structures syndicales nationales voir
internationales, dont ce devrait être une tâche essentielle, ne font pas
ce travail de coordination. Dans chaque entreprise, l’engagement de
forces militantes dans ce sens paraît souvent hors de portée des équipes
militantes complètement engagées dans la bataille locale. Le rôle des
organisations politiques, dont de nombreux/euses militantEs sont partie
prenante de ces luttes, doit être d’aider à des mises en commun, des
rencontres, des échanges et la construction d’initiatives capables de
fédérer les mobilisations dispersées.
C’est pourquoi nous avons décidé de nous adresser aux organisations de la gauche qui ne participent pas au gouvernement et qui soutiennent ces mobilisations (le Front de Gauche - PCF, PG, GU, FASE, C&A, GA, PCOF -, Lutte ouvrière, les Alternatifs, Alternative libertaire, Mouvement des objecteurs de croissance) afin de réfléchir ensemble, de prendre des initiatives, permettant de faire des pas pour sortir de la propagande pour aller vers une construction du « tous ensemble ».
"Chers camarades,
Depuis plusieurs semaines, nos chemins se croisent régulièrement lors d’initiatives contre des plans de licenciements, des suppressions d’emplois ou des fermetures d’usines. Les travailleursEs, les salariésEs et leurs organisations, lorsqu’ils se mobilisent font fréquemment appellent à notre soutien commun.
La crise économique en s’accentuant ne fait qu’accélérer ces restructurations, et le patronat n’a pas l’intention de s’arrêter tant qu’une lutte d’ampleur ne l’en empêchera pas. Nous faisons tous le même constat. Il n’est pas question pour les organisations politiques de se substituer aux combats des travailleurs mais d’envisager la façon d’être le plus utile et le plus efficace dans notre soutien respectif. Dans ce but, nous vous proposons de nous rencontrer de façon unitaire pour faire le point sur la situation et discuter ensemble des initiatives à relayer, ou à susciter.
Nous pourrions nous rencontrer à une date à définir ensemble, dans nos locaux, 27 rue Taine, en présence de secteurs concernés de nos différentes organisations.
Dans l’attente de vos réponses, recevez, chers camarades, nos salutations révolutionnaires".
Et maintenant comment on sort de la voie sans issue d'une alternance qui... ne circule pas dans le sens des manifs (1) ?
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