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Vignerons : "ne pas se faire avoir par le négoce" !
L'Hérault du jour du 4 décembre 2012
A lire aussi
L'autoroute contre la vigne !
Montpellier. Où l’autoroute A9 passe, la vigne trépasse (Midi Libre 31 mars 2012)
ASF a investi des parcelles sans en avertir les propriétaires. Des vignerons sont choqués par la méthode.
Un crève-cœur. Simone et Étienne Fourcadier, 70 et 76 ans, ont découvert
il y a quelques jours qu’il ne leur restait que trois rangs intacts sur
leur parcelle d’un hectare de vigne, qui borde à Montpellier la route
de Palavas. Sur les autres, tous les piquets ont été arrachés. Un acte
de vandalisme ? Pas du tout ! Seulement le début des fouilles
préventives, effectuées sur le tracé de la future A9, dédoublée au
niveau de Montpellier.
Languedoc-Roussillon La région a perdu 21,3% de sa superficie viticole en dix ans (Midi Libre 29 novembre 2011)
Le nombre des exploitations viticoles a diminué de 25% en dix ans en
France tandis que la surface consacrée à la vigne a elle aussi baissé,
la région Languedoc-Roussillon étant la première touchée, selon les
résultats du recensement agricole sur la viticulture, publiés mardi. [...]
Premier vignoble français, le Languedoc-Roussillon a perdu pendant la
dernière décennie plus du cinquième (21,3%) de sa superficie pour
arriver à 201.500 ha. Après avoir longtemps privilégié la quantité, la
région s'est résolue à une restructuration drastique de son vignoble,
accompagnée de vastes plans d'arrachage de vignes.
Malgré ce recul, le Languedoc-Roussillon demeure la plus importante
région viticole de France et du monde (en surface), une première place
qu'elle a toutefois de plus en plus de difficulté à tenir. [...]
En 2010, les coopératives ont vinifié 39% de la production pour 55% par
les caves particulières, autrement dit les vignerons indépendants, qui
dix ans plus tôt vinifiaient 51% de la production. "Cette légère
augmentation est plus liée au fait que les régions où les coopératives
sont présentes régressent dans la production nationale, comme c'est le
cas dans le Languedoc-Roussillon, alors que les régions où il y a plus
de caves particulières, comme l'Alsace et la Bourgogne, résistent
mieux", souligne un expert du ministère.
Languedoc-Roussillon : agriculture, état des lieux
L'Hérault du jour du 22 décembre 2011
.
Viticulture en Languedoc-Roussillon : "Comment trouver une entente avec des gens qui ne cherchent qu'à nous écraser ?" !
Si les prix payés aux producteurs augmentent, il faut retenir que "ce sont les prix de dix ans en arrière" [...] à une époque où les coûts de production étaient bien inférieurs. De plus cette remontée des prix ne s'explique pas par la générosité des négociants, mais par une récolte historiquement faible. [...] Et si la récolte est faible c'est que l'arrachage est passé par là...(à partir de L'Hérault du Jour, décembre 2010)
Un point de vue centré sur la logique du marché : Hérault Viticulture : les clés pour les débouchés à l’export (Midi Libre)
Foncier Des hauts et des bas pour le prix des vignes (Midi Libre 31 juillet 2010)
Dans un marché foncier rural qui s’est contracté en 2009 (- 22 % en surfaces vendues et - 17 % en valeur selon les relevés de la Safer), le prix moyen des terres et prés est resté au même niveau qu’en 2008, à 6 350 € par hectare.
Ce prix moyen reste inchangé en Lozère (4 970 €), il augmente fortement dans l’Aude (+ 12 % à 5 750 €) et légèrement dans l’Hérault (+ 2 % à 7 480 €). Alors qu’il baisse dans les Pyrénées-Orientales (- 14 % à 11 050 €) et le Gard (- 7 % à 8 330 €). Dans l’Aveyron, le prix des terres et prés augmente, lui, de 3 % à 6 940 €.
Concernant le prix des vignes, on est encore loin des années 2002-2004, mais la Safer constate un léger réajustement des prix par rapport aux plus de 2007-2008. « Le prix s’adapte aux mesures de l’OCM européen et inclut le prix de la terre plus celui de la prime d’arrachage… », notent les spécialistes de la Safer.
Il reste qu’en matière de terres viticoles, les disparités sont énormes entre Corbières ou Minervois qui affichent de 9 000 à 10 000 € et le Tavel où l’hectare se négocie autour de 80 000 €. Pour les appellations, le prix moyen est le plus faible dans l’Aude avec 9 800 €/ hectare. Les terres les mieux cotées sont dans la Clape (14 000 €) et à Limoux (13 000 €).
Dans l’Aude, le prix moyen des terres d’appellations est plus faible que celui des terres de vins de pays. Conséquence de la dévalorisation des AOC Corbières et Minervois.
Dans le Gard, il faut distinguer la partie vallée du Rhône (Costières, Côtes du Rhône Lirac, Tavel) où le prix moyen, s’établit à 18 900 € et la partie Bellegarde et Languedoc avec un prix de 13 400 €.
Dans l’Hérault, où le prix s’élève à 13 900 €, les vedettes restent Pic Saint-Loup (37 000 €) et la Méjanelle (35 000 €), sans oublier Muscat de Frontignan à 27 000 € et celui de Saint-Jean-de-Minervois à 23 000 €. Faugères affiche des tarifs autour de 15 000 €, Saint-Chinian de 12 000 €.
Dans les P-O, le prix moyen est à 10 400 € avec un plus haut de 22 000 € à Banyuls et Collioure.
Enfin, le petit vignoble de Marcillac, en Aveyron, suit une courbe inverse des appellations du Languedoc-Roussillon : le prix des terres ne cesse d’y grimper et atteint 30 000 € en moyenne.
La conclusion, c’est que le "plus grand vignoble du monde" du Languedoc-Roussillon reste une région viticole très attractive pour des investisseurs qui souhaitent rester dans des ratios raisonnables. Au contraire du Bordelais où la moyenne flirte avec les 75 000 €. Peu par rapport aux grands crus de Côte-d’Or où la moyenne s’établit à trois millions d’euros avec des transactions où l’on peut dépasser les 7 millions. A votre santé !
Patrick NAPPEZ (Midi Libre 31 juillet 2010)
Régionales 2010, A Gauche Maintenant! et la viticulture
Ce secteur d’activité agricole, comme les autres, est majoritairement en
mauvaise passe économique, la compétition internationale lui est très
défavorable.
L’arrachage encouragé par l’Europe est lacunaire sur plusieurs pans; il
n’apporte pas de nouvelles perspectives aux viticulteurs en termes de
maintien de la filière, et de solutions de reconversion. La vigne étant
une espèce peu gourmande en eaux superficielles et en terres fertiles,
nous privilégierons son maintien et son extension sur des terres de ce
type avec un accompagnement en termes foncier, financier, de
communication et technique pour l’amélioration de leur cépage et de leur
vinification pour les viticulteurs adhérant à ces principes.
Les viticulteurs en mauvaise passe économique exploitant des terres
arables ou à profil pédologique propice à d’autres secteurs d’activité
tels que le maraîchage, l’arboriculture, la culture céréalière et
l’élevage, seront soutenus pour leur reconversion sous forme de
subventions, de formation et de débouchés commerciaux. La création
d’emplois sur leurs exploitations sera encouragée par des crédits
d’impôts fonciers.
Tiré de Notre programme pour l’agriculture et la pêche !(AGM!) :
http://www.agauchemaintenant.fr/Notre-programme-pour-l-agriculture
Et aussiLanguedoc-Roussillon. Viticulture régionale : l'inexorable déclin ?
La position de La Confédération Paysanne sur la viticulture
Languedoc-Roussillon. Quand la terre vient à manquer...
Sète. Vigne et vin, la marque du "gris" passe au rouge. Les salariés pas d'accord...
Les travaux du déplacement de l’A9 commenceront mi 2013 (L'Hérault du jour)
Nos dossiers Agriculture, Ecologie
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