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Le Comité d'Action Sanofi Recherche Montpellier interpelle députés et sénateurs.

Lettre ouverte aux élus de la République.

     Voici la lettre ouverte que le "Comité d'Action Sanofi Recherche Montpellier" (vous trouverez l'intitulé complet en fin d'article...) adresse aux députés et sénateurs de l'Hérault, pour leur demander de mettre leurs actes en accord avec les vœux qu'ils ont votés dans différentes instances contre le plan de destruction de la recherche à Sanofi.
      Le NPA34, partie prenante de ce comité, soutient cette démarche d'interpellation, qui ne peut être dissociée de l'ensemble de la lutte que mènent les salarié-es de Sanofi  (n'ayons pas peur de le dire : si nécessaire, il faudra bien envisager le passage en propriété publique autogérée des sites de Toulouse et Montpellier...).
      Ni de celle qu'il faut mener contre le démantèlement de la Recherche-Santé au profit du secteur privé et de sa Recherche-Profit.
      Ni de celle que toutes et tous ensemble nous devons mener contre les licenciements, quelle que soit la forme qu'ils peuvent prendre, et qui n'ont qu'une seule raison d'être : servir au patronat à maintenir ses profits et faire payer sa crise aux travailleurs.
CE SONT BEL ET BIEN TOUS LES LICENCIEMENTS QU'IL VA FALLOIR INTERDIRE !
Mesdames et Messieurs les députés et sénateurs de l’Hérault 
à propos de l’emploi dans la recherche santé (Sanofi et Recherche publique).
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18 Décembre 2012 
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Au cours des derniers mois, au sein des diverses collectivités territoriales auxquelles nombre d’entre vous appartiennent, Conseil municipal et Conseil d’Agglomération de Montpellier, Conseil général de l’Hérault, Conseil régional Languedoc-Roussillon, vous avez pris, au nom des formations politiques auxquelles vous appartenez et à la demande de l’intersyndicale de Sanofi, des positions condamnant les suppressions d’emploi chez Sanofi-Montpellier, dans un groupe qui dans le même temps affiche des profits d’un niveau sans précédent à près de 9 milliards d’€, le portant en tête du CAC40.
Les vœux adoptés à ce propos au sein de ces collectivités ont, en général, été pris à l’unanimité. Parmi ces vœux, figure le souhait que soit adoptée sans tarder une loi interdisant les « licenciements boursiers », c'est-à-dire le fait qu’une société ou un groupe pratiquant une politique soutenue de distribution de dividendes, poursuive celle-ci tout en supprimant simultanément des emplois permanents dans notre pays.
Des propositions de loi allant en ce sens ont été déposées tant au Sénat qu’à l’Assemblée Nationale. Elles visent « les licenciements économiques boursiers ». Tout en souhaitant que leur rédaction soit modifiée pour inclure, comme dans le cas de Sanofi, toutes suppressions d’emplois permanents quels que soient les habillages qui leur seront donnés (incitations au départ volontaire, mutations forcées contraignant à la démission employés, techniciens et chercheurs, départs anticipés en retraite non remplacés, etc.), nous craignons que ces propositions de loi finissent « aux oubliettes ».
Or, des majorités potentielles existent tant au Sénat qu’à l’Assemblée nationale pour voter ces textes. La proposition sénatoriale a déjà fait, début 2012, l’objet d’un vote positif des groupes sénatoriaux socialiste, et communiste-républicain-citoyen.
Nous vous demandons dans le cadre de vos responsabilités nationales, d’agir sans attendre, et de passer des vœux aux actes pour mettre en accord vos positions locales et parlementaires ainsi que celles des groupes politiques auxquels vous appartenez. Ces propositions de loi amendées doivent être votées sans délai afin que le « Plan » de suppression d’emplois de Sanofi soit définitivement rejeté par le gouvernement. Dans un second temps, une proposition de loi devra élargir les pouvoirs d'intervention des salariés et usagers sur les orientations de l'entreprise.
Par ailleurs, nous vous demandons aussi de promouvoir, tant au niveau local que national, un projet national de développement de la Recherche santé (industrie et recherche publique), veillant à ce que les décisions stratégiques pour la santé de tous ne soient plus dictées à l’avenir par des intérêts financiers internationaux, mais par l’intérêt général. La Recherche publique doit retrouver son indépendance ; elle sera encouragée via les financements d’Etat nécessaires en mettant fin à la précarisation des équipes et surtout des personnels.
La dimension locale de ce projet national pourrait être définie au sein d’une Commission regroupant d’un côté, chercheurs, représentants du personnel de Sanofi et de la Recherche publique, désignés par le personnel des établissements concernés, et, de l’autre, représentants des collectivités territoriales. Une structure similaire opérerait à l’échelle nationale avec les représentants des ministères concernés.
Comité d’action citoyen montpelliérain pour la défense de la recherche santé (Sanofi et Recherche publique)
regroupant des citoyens, des salariés de Sanofi, des travailleurs de la recherche publique et privée, des militants syndicaux et politiques.




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