jeudi 24 janvier 2013
Depuis juin 2012, les équipes syndicales – essentiellement la CGT et SUD – essayaient de convaincre les salariéEs qu'il fallait engager l’affrontement. Le plan de la direction était de boucler les négociations fin février début mars et de commencer les processus de départs volontaires et de mutations.
La direction de PSA , surprise par la détermination des grévistes, a d’abord tenté l’intimidation, mais n’a pas
Une détermination intacte
CorrespondantEs
Photos : cliquer sur PSA Aulnay pour dérouler le diaporama
Photos tirées de Avec les grévistes de PSA Aulnay
17 janvier. Deuxième journée de grève à Citroën
A visiter : le blog "Automobile" du NPA
Tract de la CGT PSA Mulhouse
Depuis juin 2012, les équipes syndicales – essentiellement la CGT et SUD – essayaient de convaincre les salariéEs qu'il fallait engager l’affrontement. Le plan de la direction était de boucler les négociations fin février début mars et de commencer les processus de départs volontaires et de mutations.
Les syndicats CGT et
SUD avaient appelé à la grève pour le jeudi 17 janvier (round de
négociations au siège de PSA ). Mais les salariés du ferrage ont
convaincu de partir dès le mercredi. Le premier jour, 500 grévistes sur
les deux équipes, et presque autant le lendemain à reconduire la grève,
ainsi que le vendredi matin, avec le renfort des 35 salariéEs d’une
société de nettoyage sous-traitante. Jeudi 17, les grévistes de PSA ont
participé à la manifestation départementale pour l’emploi en scandant «
Interdiction de licenciements, aucune usine ne doit fermer ! ». Un
comité de grève regroupant des syndiqués et des non-syndiqués a organisé
une visite à l’usine PSA de Saint-Ouen vendredi matin.
La direction de PSA , surprise par la détermination des grévistes, a d’abord tenté l’intimidation, mais n’a pas
tenté de relancer la chaîne.
Vendredi après-midi, elle a innové une nouvelle forme de lock-out : les
salariés placés en chômage technique sous un prétexte bidon, payés en
APLD sont priés de rester chez eux.
Une détermination intacte
Malgré
la météo et l’absence de transports collectifs, plus de 200 salariés se
sont retrouvés lundi matin devant l’usine occupée par des vigiles et
les portes cadenassées. La rage au cœur, ils ont trouvé refuge à l’union
locale CGT d’Aulnay où se sont tenues assemblée générale, comité de
grève et diverses commissions pour débattre des initiatives immédiates
(distribution de tracts et visite à la préfecture) et des prochains
jours. Cette détermination maintenue a pesé sur la direction : en fin
d’après-midi, elle annonçait la réouverture des portes pour l’équipe
d’après-midi mardi. C’est donc dans l’usine que l’épreuve de force va
continuer.
Les grévistes sont conscients de s’engager dans un combat de longue durée dont l’issue dépendra de l’extension aux autres sites de PSA , à Renault, mais aussi de la convergence avec d’autres salariés en lutte contre la politique patronale à Sanofi, Virgin ou Florange. C’est l’enjeu des semaines à venir.
Les grévistes sont conscients de s’engager dans un combat de longue durée dont l’issue dépendra de l’extension aux autres sites de PSA , à Renault, mais aussi de la convergence avec d’autres salariés en lutte contre la politique patronale à Sanofi, Virgin ou Florange. C’est l’enjeu des semaines à venir.
CorrespondantEs
Photos : cliquer sur PSA Aulnay pour dérouler le diaporama
17 janvier. Deuxième journée de grève à Citroën
A visiter : le blog "Automobile" du NPA
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