L'arnaque du gouvernement : il créé des postes qui ne compensent pas les lourdes pertes héritées du sarkozysme et il embauche surtout des précaires et des étudiants !
L'Hérault du jour du 24 janvier 2013
jeudi 24 janvier 2013
La réforme des rythmes scolaires est en train de mettre le feu dans l’Éducation nationale. Jeudi 17 janvier, environ 150 enseignantEs du 1er degré étaient en grève dans le 92, principalement dans le nord du département. Mardi 22 janvier, 90 % de leurs homologues de Paris étaient en grève, 366 écoles fermées, des chiffres historiques.
La manifestation parisienne a rassemblé plus de
3 500 personnes. Les enseignantEs du 92 les ont rejoints. Le projet de réforme
des rythmes scolaires a mis le feu aux poudres en venant s’ajouter à un projet
de loi qui, dans le premier comme dans le second degré, énerve de plus en plus.
En effet, Peillon ne revient sur aucune des mesures de Fillon, ni la réforme
des lycées ni les réformes « pédagogiques » rétrogrades, notamment l’aide
personnalisée, ni les suppressions de postes. La rentrée a été encore plus difficile
que les années précédentes.
Au nom des élèves, on attaque les profs !
La réforme des rythmes scolaires est particulièrement choquante car elle augmenterait la charge de travail d’enseignants déjà très fatigués et continuerait à attaquer leur statut. Elle n’est en rien une amélioration des conditions d’études pour les élèves, qui resteraient plus longtemps à l’école avec, pour Paris, une pause le midi allongée, avec un encadrement totalement artisanal.
La logique est simple : faire croire que le gouvernement se préoccupe de nous, mais en réalité c’est toujours la même politique de casse des statuts, du cadre national de l’éducation, une politique pour faire des économies.
Du côté syndical, la direction du SNUipp-FSU est très réticente à construire la mobilisation. Si à Paris elle est partie prenante de la mobilisation, dans le 92 ce sont seulement la CGT Educ’action et Sud qui la soutiennent officiellement, tandis que la direction nationale du SNUipp se contente, sous la pression de nombreuses sections départementales, d’une journée d’action sans grève mercredi 23 janvier.
Pour nous, l’enjeu est simple : rebondir après le 22 janvier pour construire une convergence entre les différents secteurs de l’Éducation, de nouvelles grèves pour faire reculer le gouvernement.
Antoine Larrache et Armelle Pertus
La réforme des rythmes scolaires est en train de mettre le feu dans l’Éducation nationale. Jeudi 17 janvier, environ 150 enseignantEs du 1er degré étaient en grève dans le 92, principalement dans le nord du département. Mardi 22 janvier, 90 % de leurs homologues de Paris étaient en grève, 366 écoles fermées, des chiffres historiques.
Au nom des élèves, on attaque les profs !
La réforme des rythmes scolaires est particulièrement choquante car elle augmenterait la charge de travail d’enseignants déjà très fatigués et continuerait à attaquer leur statut. Elle n’est en rien une amélioration des conditions d’études pour les élèves, qui resteraient plus longtemps à l’école avec, pour Paris, une pause le midi allongée, avec un encadrement totalement artisanal.
La logique est simple : faire croire que le gouvernement se préoccupe de nous, mais en réalité c’est toujours la même politique de casse des statuts, du cadre national de l’éducation, une politique pour faire des économies.
Du côté syndical, la direction du SNUipp-FSU est très réticente à construire la mobilisation. Si à Paris elle est partie prenante de la mobilisation, dans le 92 ce sont seulement la CGT Educ’action et Sud qui la soutiennent officiellement, tandis que la direction nationale du SNUipp se contente, sous la pression de nombreuses sections départementales, d’une journée d’action sans grève mercredi 23 janvier.
Pour nous, l’enjeu est simple : rebondir après le 22 janvier pour construire une convergence entre les différents secteurs de l’Éducation, de nouvelles grèves pour faire reculer le gouvernement.
Antoine Larrache et Armelle Pertus
La mobilisation enseignante sur Montpellier vue par Midi Libre
(cliquer sur l'image pour agrandir)
L'Hérault du jour du 24 janvier 2013
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Rythmes scolaires : «Les accusations de corporatisme contre les enseignants sont injustes» (Libération)
Interview Sébastien Sihr, du
Snuipp, principal syndicat du primaire, se dit d'accord sur le principe
de la réforme des rythmes scolaires mais demande plus de temps pour sa
mise en place.
A lire ici
Reportage Les enseignants se sentent incompris