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Cambriolages (en baisse), violences aux personnes (en hausse)...rien à voir avec l'insécurité sociale imposée par les gouvernements et le patronat ?
L'Hérault du jour du 23 janvier 2013
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vendredi 21 septembre 2012
Fidèle à une rhétorique bien rodée,
le ministre a expliqué : « Je suis là pour donner un signe. Celui de la
présence de l’État auprès des citoyens les plus fragiles ». Il n’est pas
certain que l’avis de ces derniers ait été vraiment demandé. Les
chômeurs et les précaires n’auraient-ils pas préféré que la notion de
sécurité englobe la sécurité de l’emploi ? Et qu’en pensent les millions
de victimes des programmes d’austérité, plus que jamais fragilisés ?
Ont-ils vraiment de quoi se satisfaire de la « politique de sécurité
enracinée dans le concret » prônée par Manuel Superflic ? Quant aux
Rroms et aux sans-papiers, imagine-t-on qu’ils éprouvent, par les temps
qui courent, un sentiment de sécurité ? On peut gager que, faute de se
voir octroyée la citoyenneté, ils ressentent d’une toute autre manière
« la présence de l’État » !
La personnalité parfaitement adaptée au poste qu’il occupe de l’actuel ministre de l’Intérieur ne doit pas focaliser l’attention. Les relations de la Gauche de gouvernement avec la notion de « sécurité » ont une histoire. Régulièrement taxée d’angélisme ou de laxisme, pour l’accent qu’elle mettait sur les politiques de prévention, par une droite qui a toujours fait du thème de « la loi et l’ordre » son fonds de commerce, c’est sous l’égide de Lionel Jospin, dont Valls est l’émule, qu’elle décide d’assumer une politique prétendant prendre au sérieux sans faux fuyant les questions dites de sécurité. Pour combattre la droite, mais aussi l’extrême-droite, en période de crise, elle choisissait ainsi de venir sur leur terrain, sans état d’âme.
Quartiers populaires. Un taux de pauvreté de 36,1% (30,5% en 2006), Valls dégaine ses ZSP !
La réponse sécuritaire du gouvernement à l'"insécurisation" sociale des quartiers populaires
Le NPA 34 s'est largement exprimé
sur ce blog (voir ci-dessous) sur son rejet des ZSP qui signent, par-delà la caricaturale
orientation du ministre de l'intérieur, un renoncement du gouvernement, toutes tendances confondues (Europe Ecologie Les Verts compris malgré le "coup" perso-médiatique du maire de Sevran), à rompre avec les schémas, l'imaginaire quasiment, de la droite.
Des ZSP à Montpellier ? Gauche sécuritaire ... gauche de droite !
Zones de Sécurité Prioritaire (ZSP), la gauche locale joue à "qui c'est le meilleur" !
Comme
le montre l'article de Midi Libre ci-dessous, les socialistes locaux ne
ratent pas une occasion de démontrer dans leurs rivalités
d'apparatchiks qu'ils sont bien les héritiers du Conducatore Georges
Frêche. Appartenant au même parti, après le loufoque jeu des
exclusions-réintégrations de ces dernières années, ils nous la jouent
"je t'aime moi non plus" pimenté des crocs-en-jambe les plus sournois
avec pour point commun paradoxalement ce qui les divise : le pouvoir, la
volonté de le conserver ou de l'accroître aux dépens du camarade. Ce
néofrêchisme de mairie, d'agglo ou de région ou encore de députation,
sans autre boussole politique que la lutte des places, vient encore de
se distinguer sur le sujet ô combien sensible d'une sécurité publique
conçue en termes essentiellement policiers, ce terrain de prédilection
de la droite, comme on le voit en ce moment avec le chasseur de Roms de
la place Beauvau !
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