Palestine, Palestine...
L'entreprise
Mehadrin qui a récupéré une partie du marché d'Agrexco-Carmel est
l'entreprise israélienne N°1 dans la production et l'exportation des
fruits et légumes en particulier avec les Agrumes (Jaffa), les avocats
(TOP), les Dattes (Medjoul). Elle est la Cible de boycott N°1 de la Campagne BDS France et des pays européens où elle est présente (France, Hollande, Angleterre, Suisse, Suède).
RÉPONDONS A L'APPEL DES PAYSANS PALESTINIENS ET FAISONS DE LA JOURNÉE D'ACTION DU 9/02/2013 UNE JOURNÉE CONTRE MEHADRIN !
APPEL PALESTINIEN POUR LA JOURNÉE D'ACTION MONDIALE DU 9 FEVRIER 2013
CONTRE LES ENTREPRISES ISRAÉLIENNES DE FRUITS ET LEGUMES
"L'INJUSTICE AGRICOLE: CESSONS TOUS LES ÉCHANGES AVEC LES ENTREPRISES AGRICOLES ISRAÉLIENNES"
approuvé par :
-Comité National Palestinien pour le Boycott (BNC)
- Union Générale des Paysans et Coopératives Palestiniens (UGPCP)
- Comité d’entraide des paysans palestiniens (PARC)
-
Union des agriculteurs palestiniens (PFU)
-
Comité de coordination des luttes Populaires (PSCC)
- Campagne contre le Mur (
Stop the Wall
)
- Union des comités des travailleurs agricoles (UAWC)
- Union des ingénieurs agricoles palestiniens (UPAE)
Les
organisations agricoles palestiniennes et le Comité national
palestinien du BDS (le BNC) appellent au lancement de campagnes dans le
monde entier, le 9 février, contre les sociétés d'exportation agricole
israéliennes, au vu de leur profonde complicité avec les violations
continuelles par Israël du droit international et des droits humains
palestiniens.
Après
le succès de la campagne contre l'ancienne société israélienne leader
de l'exportation de produits agricoles Agrexco et au regard du
consensus international croissant sur le devoir d'imposer l'interdiction
effective de commercer avec les colonies israéliennes illégales, nous
invitons les mouvements sociaux, les organisations non gouvernementales,
les syndicats et les militants des droits de l'Homme à prendre des
initiatives créatives et efficaces le 9 février en soutien aux
agriculteurs palestiniens qui défendent leurs terres et leurs ressources
naturelles.
La
vente et l'achat de biens d'entreprises agricoles israéliennes, comme
Mehadrin et Hadiklaim, financent et récompensent la continuelle exploitation
et colonisation illégales israéliennes de la terre palestinienne, et
minent encore plus les chances d'une paix juste fondée sur le droit
international et le respect des droits humains universels.
Comme
cela a été démontré dans la lutte pour mettre fin à l'apartheid en
Afrique du Sud et le large mouvement de solidarité internationale qui
l'a soutenue, les citoyens peuvent faire la différence en s'abstenant
d'acheter les produits des entreprises complices et en s'employant à
convaincre leurs supermarchés de cesser de faire affaires avec eux.
L'agriculture est une part vitale de l'économie palestinienne et du
patrimoine national, mais les agriculteurs palestiniens sont chassés de
leurs terres et empêchés d'y accéder. Israël exploite systématiquement
les ressources naturelles palestiniennes en violation du droit
international et met en œuvre une série de restrictions sur
l'agriculture palestinienne dans les territoires occupés de Cisjordanie
et la bande de Gaza, tout en permettant aux sociétés agricoles israéliennes de tirer profit de l'implantation des colonies iilégales.
Comme
les organisations palestiniennes agricoles l'ont noté, les entreprises
israéliennes d'exportation de produits agricoles sont au cœur du système
israélien de domination sur le peuple palestinien. Elles font partie
intégrante du processus en cours de colonisation et de destruction
environnementale de la terre et de l'agriculture palestiniennes, du vol
de l'eau, et de l'abus des droits des travailleurs palestiniens, y
compris des enfants travailleurs.
Les supermarchés devraient suivre
l'exemple du Groupe Co-Operative au Royaume-Uni, qui s'est engagé à
mettre fin à tout commerce avec toute société exportant des produits des
colonies illégales israéliennes. Les gouvernements doivent s'acquitter
de leur obligation légale et morale d'agir en faveur de
l'autodétermination palestinienne et d'interdire toutes les formes de
commerce et de coopération avec les entreprises israéliennes
d'exportations agricoles complices de l'entreprise de colonisation
illégale. Les hommes et femmes de conscience du monde entier peuvent
s'assurer que ces mesures soient prises. Nous comptons sur votre soutien
pour mettre fin au « business as usual » avec les entreprises agricoles
d'Israël en tant que contribution à notre lutte pour la liberté, la
justice et l'égalité.
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Palestine, le mois en image : décembre 2012
vendredi 11 janvier 2013 - 06h:16
The Electronic Intifada
Les Palestiniens ont clos l’année 2012 avec, en tête de
leurs priorités, les prisonniers politiques, le problème ayant repris
toute son importance après une année de grèves de la faim historiques.
Le 18 décembre, les forces israéliennes ont mené un raid sur le domicile
de Shireen Issawi, sœur de Samer Issawi depuis longtemps en grève de la
faim ; elle a été arrêtée et détenue un court moment, elle et sa
famille ayant protesté contre le refus d’Israël de les laisser pénétrer
dans la salle d’audience où était jugé Samer ce jour-là.
voir les images : http://www.info-palestine.net/spip.php?article13082
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Palestine - 10 janvier 2013
Innondations, victimes et gros dégâts en raison de la neige
et des pluies diluviennes piégées par le mur
Par IMEMC
La Protection civile palestinienne a rapporté que les fortes intempéries
qui frappent la Palestine et les pays voisins ont fait plusieurs
victimes et causé de très importants dégâts. Ainsi, plus de 400
habitations ont été inondées et 4 Palestiniens sont morts emportés par
les flots formés par la pluie.La police palestinienne et la Protection civile ont indiqué avoir retrouvé les corps des deux jeune-filles signalées disparues après qu’elles aient été emportées par les eaux mardi à l’est de Tulkarem, au nord de la Cisjordanie occupée. Salah Najeeb, chef du Conseil Municipal de Anabta, a précisé que les corps ont été retrouvés entre Anabta et Ennada, et ont été transportés à l’Hôpital Rafidia de Naplouse.
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De rêveurs, Ezzeddine Qalaq et les affiches révolutionnaires de Palestine (2/3)
jeudi 10 janvier 2013 - 07h:07
Rasha Salti – Manifesta
Lire la suite : http://www.info-palestine.eu/spip.php?article13081
Nous avons reçu du MIB34 (Extraits):
PERMIS DE TUER : NOTRE SILENCE
NOUS REND COMPLICE
JUSTICE ET VERITE POUR HAKIM !!!
LE
COMITE VERITE ET JUSTICE POUR HAKIM APPELLE A UN PREMIER RASSEMBLEMENT
LE 12 JANVIER A GRASSE SUR LE LIEU DE LA MORT DE HAKIM.
Cet appel s’adresse à tout les militants qui luttent pour la justice,
quelle que soit leur conviction. Chacun peut ainsi se reconnaître à travers cet
appel, et nous invitons chacun à le diffuser largement.
Un bref rappel des faits
Le 8 mai
2008, Hakim Ajimi est mort suite à une interpellation par des policiers de la
Brigade anticriminalité.
Les rapports
d’expertise médicale concluent que la mort du jeune homme est due à une
asphyxie mécanique consécutive à une compression thoracique et une clef de bras
pratiquées par les policiers avec trop de force et durant trop longtemps.
En mai 2010,
les juges d’instruction de Grasse en charge du dossier, avaient rendu une
ordonnance de non-lieu partiel pour les deux fonctionnaires de la BAC. Suite à
l’appel de cette décision par le parquet, ces deux policiers ont été renvoyés
le 9 septembre devant le tribunal correctionnel de Grasse pour homicide
involontaire.
Du 16 au 20 Janvier 2012 c’est tenu le
procès de sept membres des « forces de l’ordre » impliquées dans la
mort de Hakim Ajimi. Deux policiers de la brigade anticriminalité (BAC) jugés pour
« homicide involontaire », un policier municipal et quatre
fonctionnaires de Police secours pour « non-assistance à personne en
danger. »
Le 24
février 2012, des peines de 6 à 24 mois de sursis ont été prononcées à
l’encontre de trois des sept policiers impliqués, les autres étant relaxés. Du
sursis… Une justice à deux vitesses, encore et toujours… Les policiers ont même
fait appel de cette décision, tout un symbole, à nous de profiter de cet appel
pour continuer à réclamer la justice pour Hakim.
Permis
de tuer
Lors
de ces rendez-vous au tribunal, les syndicats de police se déplacent en nombre,
pour soutenir les meurtriers, et inculquant dans l’esprit collectif que les
policiers n’ont fait que leur travail. Le 28 février 2012, la quasi-totalité de
la BAC de Grasse a même déposé un rapport de démission en soutien à leurs collègues
condamnés. Ce n’était que du bruit, ils ont évidemment tous réintégré leur
poste. S’en sont suivis deux nouveaux rassemblements à Nice, dont un important
devant la préfecture. Qu’ont-ils fait de leur devoir de réserve ?
Notre silence face à ce jugement et aux
provocations des syndicats de police nous rend complices, complices des futurs
homicides de la part des forces de l’ordre, car le verdict de ce jugement n’est
ni plus ni moins que la délivrance d’un nouveau permis de tuer. Les policiers
sont-ils au-dessus des lois en France ? C’est donc à nous de répondre à l’appel et d’être présents en nombre le
jour J afin de rétablir la justice et la vérité sur les faits !
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