Sanofi : le vice-président «expulsé» par les salariés toulousains
«Il y a eu un bon dialogue avec une grande partie des collaborateurs pendant une heure. J'ai entendu leurs inquiétudes. Il y a eu un peu d'émotion et j'ai préféré interrompre ma visite», nous a affirmé Philippe Monteyne contacté hier alors qu'il se trouvait à l'aéroport de Toulouse. «L'avenir du site reste à préciser», a-t-il avancé sans en dire plus. Seul engagement : «Sanofi a un fort ancrage en France. ça, nous allons le maintenir. L'écosystème est important, notamment à Toulouse avec l'Oncopole.» Une déclaration qui contrebalance celle des dirigeants. Cet été, ils avaient justifié une éventuelle fermeture par la «faiblesse» de l'environnement scientifique toulousain. «Je reviendrai à Toulouse», a promis Philippe Monteyne.
Jean-Noël Gros
Contraint et forcé ?